- Le 14 Mar 2016
- 34 Commentaires
L’incroyable brownie
9 ans (déjà) de blog, plus de 60 recettes de gâteaux, tartes, mignardises & muffins.
Et, dans les premières places, lui ♡
Le brownie classique : du chocolat, de la farine, du sucre, du beurre, et des œufs.
En chacun de ces ingrédients, des éléments / sens / rôles :
• Un rôle culinaire. Cuisiner, c’est jouer au petit chimiste.
La farine qui donne du corps, l’œuf qui lie, le sucre qui sucre, le beurre qui apporte cette texture riche, crémeuse & dense, le chocolat qui sucre (aussi), et apporte une certaine solidité homogénéité grâce à son beurre se solidifiant aux environs de 26°C.
• Des macro et des micro nutriments. (Ou non.)
En théorie, chacun de ces ingrédients pourrait nous apporter une poignée de petits éléments pour nourrir notre corps : des sucres (lents et/ou rapides), carburant premier de nos muscles & de notre cerveau, des vitamines du groupe B (essentielles pour le bon fonctionnement de notre cerveau & donc impactant notre sommeil, notre mémoire, notre capacité à gérer le stress, etc.), des protéines (de véritables petites «briques» de notre corps : consolidant & réparant continuellement les tissus réparés), du magnésium (dans le chocolat), et un florilège d’autres micro-nutriments.
L’évolution de l’industrie agroalimentaire a impacté chacun de ces ingrédients, nous les laissant dépourvus des richesses qu’ils pourraient nous apporter : les mêmes aliments (dont les légumes & fruits), en 50 ans, ont connu une déperdition folle en terme de micro-nutriments : une même recette cuisinée en 1950 & la même cuisinée aujourd’hui, n’auront donc pas la même valeur nutritionnelle.
• La tradition. Le goût. Et notre affect qui y est lié.
Nous avons tous relié à nos habitudes et préférences alimentaires une part d’émotionnel.
Nous sommes tous concernés par ce lien ténu – certains en ont plus ou moins conscience, d’autres non.
Au-delà de cuisine «traditionnelle» & «alternative» (vegan, IG bas, saine, etc.) : nos habitudes personnelles liées à un aliment. Certains ne peuvent imaginer manger une tarte Tatin sans glace à la vanille, tandis que d’autres ne jureront que par l’onctuosité d’une cuillère de crème fraiche. D’autres adoreront l’amande blanche sur leurs tartines du matin, tandis que d’autres faiblissent pour l’amande complète. Certains ne conçoivent de manger autrement leur chocolat que sous une forme pralinée, tandis que d’autres le préféreront noir (qu’il soit conventionnel, maison, ou crus !).
Et si… ?
On optait pour une version «autre» ?
Choisir. Transformer. Évoluer.
Choisir.
On garde les rôles qui relie la cuisine à la magie chimie.
Et on choisit. Autrement.
Transformer.
On met de côté les ingrédients «vides» de par leurs qualités nutritionnelles.
Et on modifie en optant pour des ingrédients de qualité supérieure.
Évoluer.
On déguste le résultat du fruit de nos expérimentations d’enfants qui jouent aux petits chimistes d’adultes conscients, responsables & acteurs.
Et on le fait sans comparer, en délaissant nos souvenirs gustatifs passés.
Sans juger «moins» ou «plus», en s’ouvrant, curieux (comme les grands enfants que nous sommes).
Et si… ? On étendait la version classique à d’autres horizons en profitant des dons que la Nature nous offre ?
Et si… ? On glissait de la poésie dans nos vies, en utilisant d’autres ressources merveilleusement enrichissantes pour nos petits corps. ?
La recette
Ingrédients : (pour un moule carré de 20 cm sur 20)
Pour le brownie
- 300 g de pommes de terre violettes déjà cuites à l’eau (ou de patates douces violettes ou oranges – carottes – panais)
- 80 gr de farine de riz
- 50 gr de farine de maïs mauve
- 20 gr de farine de coco
- 40 g de sucre de coco (si possible de couleur blanche)
- 40 g de cajou mixées
- 150 g de chocolat blanc (maison ou non) (ou chocolat noir)
- 80 g d’huile de coco liquide (fondue)
- 1 œuf (facultatif : la texture du brownie se tiendra mieux)
- 1 pincée de sel
- vanille en poudre
- cardamome en poudre
Pour le coulis
- 50 g de beurre de coco liquide (fondu)
- 5 à 10 gr de betterave (cuite ou cru selon la puissance de votre blender)
- 180 gr de lait de coco solide (en canette – le dessus)
Décoration (facultatif) :
- pistaches concassées
- pétales de fleurs séchées,
- baies / fruits rouges (frais ou surgelés)
- rubans de caramel maison & sain
- pincée d’açaï
Préparation :
- Dans un grand saladier, disposez la chair des pommes de terre cuites avec les 2 farines, le sucre de coco, les cajou mixées.
- Ajoutez l’huile de coco fondue, le chocolat blanc (que l’on aura fait fondre au bain marie).
- Mélangez au fouet.
- Ajoutez l’œuf, la pincée de sel, la vanille & la cardamome. Mélangez à nouveau jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
- Versez l’appareil du gâteau dans un moule huilé.
- Faites cuire au four à 180°C pendant 20 à 25 minutes.
- Laissez refroidir totalement avant de décorer avec le coulis.
- Pour le coulis : mélangez tous les ingrédients jusqu’à obtenir une consistance homogène, dense mais toujours liquide. Glissez avec délicatesse le coulis sur le brownie, et mettez directement au réfrigérateur.
- Pour la décoration : disposez sur le dessus, avant de servir, les éléments choisis.
Ce brownie est végétalien, sans gluten, sans noix, et convient aux personnes atteintes du SII, notamment car il ne contient quasiment aucun fodmaps (seul le sucre de coco).
Il convient donc à tous ✩
Et, lui aussi, comme beaucoup de recettes du Chaudron Pastel, peut être personnalisé selon le goût de chacun ♥
Des clés pour le personnaliser à votre propre goût en changeant quelques ingrédients se trouve ci-dessous ⬇︎
Customiser son gâteau poétique
Le brownie
♦ L’ingrédient principal de ce brownie est la pomme de terre.
Oui, ça peut surprendre. Le savoir (couleur) peut surprendre. Car, le goût, lui, ne nous permet pas de soupçonner la présence de pommes de terre. Après tout, elle a un pouvoir similaire à celle de notre farine : elle donne du corps, et a même deux autres avantages par rapport à la farine : son pouvoir liant pour mieux amalgamer l’appareil, ainsi que son pouvoir légèrement sucrant nous permet de diminuer la quantité de sucre utilisé… et son goût est aussi discret que la farine (blanche), alors… pourquoi pas ?
J’ai utilisé la variété vitelotte, pour sa jolie couleur violette, mais toutes les variétés se prêtant à la réalisation de purée font l’affaire.
On peut également utilisé de la patate douce (la variété la plus courante qui est orange, ou celle plus rare qui est violette), qui a un Indice Glycémique qui sera plus intéressant.
Le panais & la carotte peuvent également être utilisés : fibreux, légèrement sucrés, eux aussi se glisseront à la perfection dans ce brownie exceptionnel ♥
Le fait de choisir des pommes de terre (ou patates douces) violettes permet d’accroître le pouvoir anti-oxydant de notre brownie, car ce sont un large éventail d’anti-oxydants qui font de ces variétés des «supers» tubercules.
♦ Le chocolat.
Noir, blanc ou au lait (végétalien ou non) : libre à nous.
Chacun peut se laisser tenter, et essayer, alterner au fil du temps, de ses envies.
Ici, j’ai utilisé du chocolat blanc (fait maison, il est très facile à réaliser), car j’avais envie de conserver la couleur violette du brownie, et que j’avais un besoin (immense) de douceur.
Le chocolat blanc, si on choisit de le sucrer soi-même (et d’y glisser quelques farines surnaturelles n’est plus écœurant comme ceux que l’on trouve dans le commerce).
Le choisir de qualité, en privilégiant les chocolats qui ont le label biologique & sont certifiés équitables.
En optant pour un chocolat avec une forte teneur en cacao (ou fait maison – cette recette peut aussi être utilisé pour faire du chocolat non cru), on opte pour un produit contenant moins de sucre : c’est donc une bonne alternative pour rendre notre brownie moins sucré & donc plus respectueux de notre petit corps (celui-ci n’aime pas les grandes quantités de sucres, très acidifiantes pour lui, et faisant affolant & fatiguant inutilement nos globules blancs, petits soldats pour notre immunité).
♦ Peaufiner. Jouer en variant les autres ingrédients.
On retrousse ses manches, on laisse notre imagination dessiner & goûter.
On expérimente, en étendant les possibles des offrandes de notre merveilleuse Nature :
▸ on varie les farines… il en existe tant ! Châtaigne, avoine, quinoa, millet, sarrasin, petit épeautre, etc.
Chacune d’elle contient des micro-nutriments que les autres ne contiennent pas (du tout ou en des quantités différentes). On fait ainsi varier les apports nutritionnels pour le fonctionnement de notre merveilleux corps… et l’on apprend à mieux suivre les saisons, nos envies, à épouser le cycle de la Nature, sa richesse, aussi.
J’ai personnellement opté pour la farine de riz complète (pour son goût discret & neutre), la farine de maïs mauve (pour renforcer la couleur violette du brownie, et augmenter encore son pouvoir anti-oxydants), et de farine de coco (dont les bienfaits sont très nombreux & listés ici).
▸ Le corps gras est important. Outre le fait de figer à température ambiante (ou froide – au réfrigérateur), et donc de mieux amalgamer le brownie, il apporte cette richesse, ce fondant, ce crémeux, cette densité qui nous fait tous fondre…
Plusieurs sources de graisses plus digestes, intéressantes & généreuses en micro-nutriments que le beurre sont à notre portée, là, juste sous nos doigts. Il suffit d’aller à leur rencontre, d’apprendre à les découvrir.
À notre portée se trouve un éventail gustatif nous offrant des textures différentes, chacune intéressante selon le type de recette choisie.
Ma préférée est l’huile de coco (que l’on peut choisir désodorisée ou non), pour ses nombreux bienfaits : les acides gras qu’elle contient sont digérés différemment par notre organisme, permettant une économie d’énergie à notre corps (et mieux l’utiliser pour d’autres rôles).
On peut également utiliser du ghee, du beurre de cacao qui résiste très bien à la chaleur & renforcera le goût chocolaté du brownie.
▸ Totalement facultatif pour les allergiques : des oléagineux / noix peuvent être mixés ou glissés sous leur forme de purée.
La purée d’oléagineux (1 à 2 cas d’amande blanche & cajou, si discrètes – amande complète ou noisette pour leur goût praliné, etc.), quelques noix à mixer (une petite poignée de poudre de noisette, d’amande, de cacahuète, ou de cajou) apportera une petite note gustative gourmande, de la rondeur & du moelleux.
▸ Les épices, si nombreuses, si différentes.
Peut-être êtes-vous une fana de cannelle ? Ou plutôt de vanille (je le suis ♥) ?
Essayez de glisser un soupçon de gingembre (râpé) ou de cardamome en poudre dans un mets sucré : c’est étonnant & délicieux (ces deux notes étant fortes, on veillera à en mettre moins que dans nos mets salés).
Chacun a une petite pépite nutritionnelle en son cœur : la vanille & la cannelle sont hypoglycémiantes, tandis que la cardamome & le gingembre sont intéressants pour leurs propriétés digestives.
Le glaçage
♦ Notre glaçage peut aussi revêtir d’autres (nombreuses) couleurs.
Imaginez…
Un glaçage orange (urucum) pour aller avec un brownie jaune (panais ou pommes de terre & curcuma).
Un glaçage vert (mini soupçon de chlorella) pour revêtir un brownie bleu (panais ou pommes de terre avec de la klamath ou de la spiruline).
Un glaçage jaune (curcuma) pour sertir un brownie marron foncé (chocolat noir)
Ou… un glaçage rose (betterave) pour une touche de poésie & de douceur ♥
À chaque fois, une pincée suffit, un soupçon… car toutes ces denrées de la Nature sont si concentrées qu’en glisser en trop grande quantité foncera le glaçage ou le brownie.
♦ Les superaliments ont leur place dans notre cuisine : que ce soit au quotidien, ou pour des occasions spéciales (joli brownie), on gagne tant à en glisser plus souvent dans nos mets.
Bientôt, tous leurs secrets, entre vos mains. Car si chacun est précieux, il est aussi précis.
Et, disponible immédiatement (ou presque), une jolie & riche amorce samedi prochain.
On peut tout imaginer (ou presque) : une pincée d’açaï pour consolider cet apport en anti-oxydants violets (anthocyanines, polyphénols dont les flavonoïdes et les proanthocyanidines), du cacao cru (en éclats ou dans le glaçage pour apporter une dose intéressante de magnésium, qui aura disparu à la cuisson pour celui contenu dans le brownie), la lucuma, la maca, le mesquite, ou la poudre de baobab (lien qui se mariera à merveille avec un brownie ensoleillé au curcuma / urucuma & agrumes).
♦ Pour couronner notre brownie de jolis éléments, on peut choisir des noix / oléagineux concassées pour un côté croquant / craquant, des pétales de fleurs séchées pour le plaisir des yeux, des baies rouges (fraiches ou surgelées), des éclats de cacao cru, des rubans de caramel (sain & fait maison), etc.
Ohlalala mais ce brownie à l’air délicieux. J’aime beaucoup le glaçage coloré qui lui donne un petit air magique !
Je sens que la recette va rapidement être réalisée à la maison :D . Merci <3
Mmmmh !! Ça semble délicieux, je vais tenter de trouver tous les ingrédients pour tester ! Par contre juste un truc, si ton brownie contient un oeuf, il n’est pas vegan..à moins que tu aies donné une alternative dans la recette et que je n’aie pas eu les yeux dans le bon sens à ce moment là ^^’
Bonjour Mély,
ton brownie est magnifique, et je vais aujourd’hui même me mettre à réfléchir également à un brownie de fée ;-)
La pomme de terre violette, je l’adore, hélas, j’ai toujours un peu de mal à la trouver. Dans tes ingrédients, tu précises sucre de coco de couleur blanche si possible. En fait, je ne savais pas que ça existait ! Je n’ai toujours vu que du sucre de coco couleur caramel. Mais je vais donc faire ma petite recherche, c’est sympa à savoir.
Je t’embrasse, continue à nous faire rêver, nous faire espérer, nous donner un peu de magie.
Belle journée <3
Bonjour Mély,
Waouh !! Tes photos sont magnifiques et ce brownie est trop beau avec ces couleurs, plein de poésie et de douceur comme toujours ! Avec toutes ces possibilités, ça laisse la liberté de l’adapter à soi <3 merci ! Bises. Liloue
Par contre, petite interrogation, tu as mis que ce gâteau était vegan mais il contient un œuf.
@ Evie & Liloue : Bonjour
Comme indiqué dans la recette, l’ajout de l’œuf est complétement facultatif : on peut donc le réaliser sans problème sans le mettre (cela jouera légèrement sur la texture) : le brownie peut donc être végétalien.
@ Miss Pat’ : Bonjour
On peut trouver du sucre de coco de plusieurs « couleurs différentes » : mon article sur le sujet le mentionne (et est enrichi d’une photo où l’on voit 3 couleurs différentes :)).
Belle (re)découverte.
Hello Mély !
Ca fait un moment que je ne suis pas passée par ici, ça a bien changé mais toujours avec ta petite touche féérique, je suis fan ;)
Ton brownie me plaît énormément, et j’y vois le gros avantage de pouvoir y caser de la purée de potimarron (ça aussi je suis fan), avec de la farine de châtaigne, ça me fait rêver ! A tester au plus vite donc.
Au plaisir de te lire à nouveau ;)
Merci Jolie Mély pour cette jolie recette, ce partage est magique comme d’habitude…
Je vais la tester, et comme toujours elle est adaptable de manière à ce que les ingrédients puissent être remplacés par d’autres. Je me réjouis d’avance pour cette découverte bienveillante et gustative.
Une belle journée ensoleillée
Oh, on dirait un gâteau d’Alice au pays des Merveilles… De la couleur du chat… Peut-être qu’en le dégustant, on grandit, ou l’on rétrécit? Ou bien… Il peut nous transporter dans un autre endroit? … Un gâteau couleur améthyste… qui nous fait briller un peu plus fort?
J’ai l’impression d’avoir lu un joli conte Mély! J’aime ta recette ouverte à tous les possibles, que l’on peut essayer encore et encore, étoffer, améliorer, redécouvrir avec d’autre éléments, d’autres aliments. C’est magique! Mille merci.
C’est vraiment très joli et poétique, tout toi quoi.
L’utilisation des légumineuses (type potiron, patate douce, pomme de terre, …) dans les desserts, c’est souvent magique je trouve :)
Je n’avais encore jamais pensé à la vitelotte et, du coup, ça me tente !
Par contre, j’ai du mal à comprendre, à la lecture de la recette, quelle est, en fait la définition d’un brownie ! Il s’agit plutôt d’un gateau au chocolat non ?
J’avoue, que contrairement à la majeure partie de la population, je ne suis pas fan de chocolat en général. Je sais l’apprécier, mais c’est loin de l’histoire d’amour. Alors, dans un brownie, ce que je préfère, ce sont les morceaux de noix !
Aussi j’ai été étonnée, sans morceaux de noix (quelle que soit la noix en question), quelle est la différence avec un gateau au chocolat ? Pourquoi l’avoir appelé brownie ?
J’essaierai avec des noix de pécan <3
Bonjour Mély,
Voilà un gâteau féerique, à la si belle couleur violine ! Et merci pour toutes ces idées de personnalisation, j’aime beaucoup ces recettes où la base est déclinable à l’infini…
Pourrait-on remplacer les pommes de terre/patates par des légumineuses ? Je tenterais bien avec des haricots rouges…
Belle journée à vous
Il a l’air trop bon ce brownie et surtout très original! J’ai hâte de tester :-)
Magnifiques photos ! C’est étonnant de voir que l’on peut arriver à de si jolies couleurs rien qu’avec des aliments naturels !! Les ingrédients sont tellement sains aussi <3 je me la mets de côté et je ne manquerai pas de la publier avec le hashtag :)
@ Lehla : Bonjour
Pertinente question (qui, je vois, est revenue une ou deux fois)
Le brownie se définit comme :
• un gâteau fait avec une base d’ingrédients mélangeant de la farine, sucre, beurre, chocolat & œufs (les ingrédients cités en début de l’article donc) ;
• base à laquelle on peut ajouter des noix : traditionnellement pécan que l’on peut élargir à d’autres (macadamia, noisette, etc.) ;
• là aussi, optionnellement : recouvert d’un glaçage – principalement à base de chocolat (noir ou au lait) ;
• l’histoire raconte que le brownie est né d’un oubli d’une cuisinière préparant un gâteau au chocolat ayant oublié d’y ajouter de la levure.
Une fois son gâteau sorti du four, avant de le jeter, elle a voulu en découper une petite part pour voir à quoi ressemblait son intérieur… et c’est ainsi qu’elle a vu un intérieur fondant & moelleux à souhait, et a décidé de le servir ainsi : en petites parts… une tradition qui serait restée & a son importance dans la dégustation d’un brownie (on n’en mange jamais découpé en part triangulaires, et on ne verse jamais un brownie dans un moule rond – à tarte par exemple).
• comme beaucoup de gâteaux « classiques », le brownie a ensuite été revisité une multitude de fois en conservant les bases citées précédemment & en changeant un ou deux éléments (type de noix, glaçage ou noix, plus ou moins fondant, etc.).
@ Mathilde : Bonjour
Oui, on peut tout à fait imaginer un gâteau de la sorte
En revanche, la texture des légumineuses (haricots rouges) cuites & mixées est beaucoup plus sèche que la texture des pommes de terre / patates douces cuites & mixées : on devra alors jouer sur cette texture en ajoutant un élément humidifiant cette base (eau, lait végétal, lait de coco, crème de soja, etc.).
Au niveau gustatif & dégustation : il sera plus rassasiant rapidement & une part étant très concentré en légumineuses pourra être peu digestes pour certaines personnes (SII ou non), selon le reste du repas.
Bels essayages
Merci Mély pour tous tes judicieux conseils. Je tenterai ce brownie avec des patates douces
Bonjour !
C’est magnifique !
On dirait un tableau.
Peut-on remplacer l’œuf par de la compote ?
Bonne journée.
@ Carole : Bonjour ✩
Je n’ai pas essayé. Je dirai qu’en théorie « oui »… mais serais ravie d’avoir votre retour (en commentaires – pour que d’autres lecteurs en bénéficient aussi !) si vous le réalisez.
Merci ♡
Il est magnifique, quelles belles couleurs et j’imagine qu’avec tout ce qu’il y a comme bons éléments on ne culpabilise plus en mangeant ce délicieux gâteau. Avec quelques noix de pécan, je me vois déjà en train de le déguster…
Quel article ! Elle est incroyable ta recette (Patate douce + brownie = swoon!) !
Super hâte de la tester !
Merci pour l’inspiration,
xxx
Irène
http://www.cookinginjune.com/
Oh la la mais la tu me fais briller les yeux!!
Superbes photos pour une recette excellente. Cela donne envie d’y gouter ;)
Chapeau pour mettre en oeuvre une telle créativité culinaire !
Cette créativité te permet d’adapter des recettes et de jouer avec le résultat gustatif et personnel (« adapter à soi » comme tu le dis si bien, ses goûts, son histoire, ses envies du moments et tant d’autres choses).
Une idée m’est venue à l’esprit en faisant ce constat. Pourquoi ne te lancerais-tu pas le challenge d’essayer d’expliquer à tes lecteurs comment déployer eux dans leur cuisine une telle créativité ?
Le challenge est relevé mais tu maîtrises tellement bien le processus, que même si cette maîtrise est inconsciente tu pourrais faire un post génial. Et l’article offrirait un très beau cadeau à tes lecteurs : pratiquer la magie dans leur cuisine et déposer des graines de créativité. Nous sommes tant à passer des années à être bloqué avec cette créativité. Ca se sent dans tout : suivre la recette à la lettre et ne pas oser changer des choses soi-même, ne pas oser faire des tests pour voir ce qui n’a pas été, ne jamais créer de recettes, ne jamais innover dans les goûts (toujours les associations classiques et certaines seulement).
Dit comme ça, le jeu en vaut la chandelle, non ?
PS : Désolé si le commentaire est long, je voulais expliciter mon idée car elle est très générale et qu’elle aurait besoin d’être mieux comprises tant sa réalisation réussie apporterait aux cuisines de la joie et de l’amour !
Hum ça l’air d’être très délicieux et merci pour la recette
Je le trouve à tomber ! J’adore ! C’est tout ce que j’aime et dont j’ai besoin en ce moment ! Merci merci pour ces recherches, ce travail « d’adulte conscient » ahah et cette créativité et ce partage ! Merci beaucoup! bon vent!… mais je vais suivre à présent votre blog, ça y est !
Les anniversaires quand on est intolérant à tout, c’est toujours le casse-tête! Un grand merci pour cette recette qui a beaucoup plu au goût mais aussi aux yeux. Il est vrai qu’on peut le customiser selon l’humeur du moment et surtout selon ce que l’on a dans les placards.
Pour répondre à une des questions, oui, l’œuf peut être remplacé sans problème par de la compote de pomme.
Bonjour,
Je suis tombé sur votre cette après avoir acheté de la patate douce violette.
Par chance j’avais la totalité des ingrédients sauf la farine de maïs violette que j’ai donc remplacé par ma farine de maïs habituelle jaune.
En suivant la recette à la lettre, avant de passer en cuisson je n’avais pas un appareil liquide mais pateux comme une pâte à cookie.
J’ai tout vérifié et je n’ai fait aucune erreur. Du coup je le demande vraiment pourquoi cette différence de consistance ?
@ Ozirys : Bonjour ♡
Cela peut être dû à la cuisson de la patate douce : si trop d’eau s’est évaporé (ou que la cuisson a été à la vapeur et non à l’eau), la chair peut-être trop sèche. Il suffit simplement d’ajouter un peu de liquide (eau ou lait végétal).
J’espère que ça aidera ♥
Bonjour, est il possible d’enlever les cajou de la recette ? Faut il les remplacer ?
(Je suis allergique)
@ Alicia : Bonjour ♡
Oui, par des amandes blanches (émondées) mixées en poudre.
Ce gâteau a une allure très poétique , j’adore ! Comment faites-vous la deco finale SVP ? Car vous ne parlez que d’un seul coulis ( qui doit être rose) alors que vos photos montrent du blanc et du rosé…vous avez mis des gouttes du coulis blanc par-dessus le rose?
Et faut-il conserver ce brownie impérativement au frigo si on le déguste sur qqs jours ( si j’arrive à me contrôler, il a l’air tellement bon !) merci d’avance et bravo !
@ Lily : Bonjour,
merci pour cet adorable message !
Le blanc est du beurre de coco (clic) fondu, la base du coulis rose (beurre de coco + jus de betterave).
La déco, comme le mentionne mon article : pistaches concassées, pétales de fleurs comestibles (épiceries spécialisées + certains magasins bio)
Belle dégustation !
Ok, merci pour votre retour rapide !