Muffins de l’Entre-Deux

Vanille… Chocolat.
Poire… Pomme.
Noisettes… Amandes.
Aube… Coucher de soleil.
Or… Argent.
Montagne… Mer.
Été… Hiver.

On hésite souvent.
Entre chaque.
Nos cœurs balancent.
Hésitent.
Parfois, on aime bien les deux.
C’est mon cas.

J’aime énormément la vanille.
Sa douceur, ce sentiment de volupté légère qu’elle dissémine sur nos papilles.
Elle semble délicate dans sa couleur même : blancheur nacrée, parsemée d’étincelles noir jais.
Comme un ciel étoilé inversé.

J’aime aussi le chocolat (cru).
Sa rondeur, la profondeur de sa couleur.
Il se marie avec tant de notes différentes, avec tant de fruits.
Son histoire, si riche, si merveilleuse, si sacrée, est elle-même extraordinaire & précieuse.

J’hésite aussi.
Entre mer & montagne.
Chacune me parait tellement belle.
Tellement grandes, insondables, écrasantes de beauté, de richesses, de trésors.
Chacune d’elles m’apporte, me transporte.
Chaque ballade, en leur cœur, est une rencontre avec Soi, avec la Nature.
Une découverte, une aventure, une nouvelle histoire.

J’hésite encore.
Entre l’été, et l’hiver.
Entre la délicate chaleur du soleil, et la blancheur immaculée doublée du froid revigorant de l’hiver.

Entre tous, mon cœur balance.

Entre chaque, la différence est grande.
Vanille ou chocolat.
Poire ou pomme.
Noisette ou amande.
Aube ou coucher de soleil.
Or ou argent.
Montagne ou mer.
Été ou hiver.

Le choix…
Le «bon» choix…
Se situe souvent en dehors de celui que l’on croit.
Que celui que l’on prend.

Le vrai choix est… celui de choisir de voir au-delà.
Qu’il y a un choix en dehors des propositions connues, proposées.

Le vrai choix est de découvrir.
Qu’entre tous.
Il y a des entre-deux.

Qu’entre chacun, il y a un autre univers.

Caramel.
Fruits rouges.
Pistaches.
Le jour, ou la nuit.
Le platine.
La forêt.
L’automne.

Ce choix-là est le plus enrichissant, le plus merveilleux, magique, nourrissant de toutes les options.

Finalement…
L’univers est infini.
Le monde est immensément riche, généreux, grand.
De par notre vision occidentale, notre conception culturelle de tout rattacher à des «cases», des choses, de tout étiqueter, clarifier, décortiquer, pour mieux maitriser, connaitre, savoir, on finit par oublier l’univers qu’il y a au-delà.
On finit par oublier que la Vie est (infiniment) plus complexe que des petites cases.
Infiniment plus belle, aussi.
Plus belle, colorée, goûteuse, merveilleuse.

Venez…
Aujourd’hui, je vous emmène découvrir le monde de l’entre-deux.
L’entre-deux gourmand, l’entre-deux voyage, l’entre-deux de l’équilibre de notre petit corps, aussi ♥

muffins_couverture

L’automne.
Ma saison préférée.
Celle où les arbres se teintent en or.
Le Temps où l’Aube tarde. Un peu plus.
Ce moment où les températures descendent.
Où l’on sort les gros pulls doudou.

Ce n’est plus l’été.
Et, ce n’est pas encore l’hiver.
Temps indécis.
Saison de l’entre-deux.
On ne sait plus trop.
Si on aime, ou pas.
Un jour, il fait beau, l’air ambiant est agréable. Pas trop froid. Plus trop chaud.
Un autre, le ciel a revêtu son manteau gris. Celui qui annonce la pluie, dans quelques semaines, le même sera annonciateur de gros flocons.
Le moral fluctue.
Presqu’inconsciemment, en fonction de la météo.

On est bercé.
Moral sourires.
Moral boudeur.
Moral en dents de scie.

montage-automne

La forêt.
Je me suis retirée, pour quelques jours, près de la Nature.
Escapade d’une petite semaine.
Pour finaliser un beau projet.
Un magnifique projet.
Oh… J’ai si hâte de vous le révéler…
D’ici quelques jours, il sera prêt.
(Edit d’octobre 2013 : hop, la nouvelle ici – clic)

En attendant, chaque jour, en fin de journée, je pars.
Je quitte mon bureau, mes papiers, mes cahiers, mon ordinateur.
J’enfile des bottes, et plonge dans le cœur d’une forêt bordant ma maison.
Coupée de tout.
Temps suspendu.
J’entends le chant du vent. Le chant des arbres. Le chant mêlé des deux, qui se rencontrent.
Je vois des étincelles solaires, perçant à travers quelques feuillages, comme si la magie de la Vie, plus forte que le Temps qui passe, que la saison froide arrivant, finit par se creuser un chemin parmi l’épaisse chevelure de Dame Forêt.
L’air, la mousse, la terre humide, l’humus de la forêt.
Tout cela, créé une odeur si caractéristique des tapis sombres des forêts.
L’impression d’être dans un monde à part, déconnecté de la réalité, où le Temps est suspendu.
Comme dans un entre-deux.

La forêt…
On y découvre des trésors aussi.

framboises

La saison des framboises s’étend de juin à septembre avec une haute saison en juillet et août.
Fin septembre, on ne s’attend donc plus à voir des framboises.
J’ai été étonnée de voir ce framboisier.
Situé en bordure d’un petit sentier, facilement à la portée de promeneurs.
Pourtant, il semblait presqu’intact.
Quelques framboises manquaient ici & là, et quelques autres étaient arrivées dans un stade de maturité bien avancé.
Mais, la plupart des framboises oscillaient du rose pâle ou bordeaux foncé, prêtes à être cueillies.
Le lendemain, j’y suis revenue.
Avec un petit panier.
J’ai passé près d’une heure à cueillir des framboises.
Une à une.

Durant cette heure, mes pensées se sont envolées.
Vers cette saison dorée qui pointe le bout de son nez, tous les jours un peu plus.
Et ce framboisier.
Petit, généreux.
Il semblait défier le Temps.
Comme s’il appartenait à l’entre-deux.

framboises_panier

Toutes les noix, les graines, les oléagineux.
Leur monde est si riche, si intense en goûts, tous différents…
Leur richesse est immense : leur qualité nutritionnelle en est épatante.
Chacune a ses petits atouts, ses petits points forts (et ses petits points faibles).
Parmi toutes (amande, noisette, noix, sésame, cajou, cacahuète, macadamia…), il est amusant d’observer que leurs couleurs restent dans la même palette.
Celle des beiges, des marrons.
Sauf une.
Défiant ces grandes sœurs, jolie pistache revêt une robe de non pas une, mais 2 couleurs.
Vert & rose.
Couleurs si opposées l’une de l’autre.
Si différentes de la gamme des marrons / beige.
Comme pour s’écarter.
Pour montrer.
Pour nous rappeler.
Le monde de l’entre-deux.

pistaches-macro

Toute cette richesse.
De l’entre-deux.
Monde immensément coloré, généreux, original.
Monde où les petites cases n’ont pas leur place.
Monde où le Temps, la Vie, s’étend, s’emplit.
S’emplit de magie, de possibles.

Ce monde de l’entre-deux.
Vibre.
Fait écho.
À notre précieux, délicat, et merveilleux équilibre acido-basique.

Merveilleux éco-système.
Simple complexe de la Vie.
Notre organisme baigne.
Constamment.
Chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Entre-deux.

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Nous allons faire un petit bond en arrière, et revenir au temps de nos cours de chimie au collège / lycée.
Cette matière-là n’était pas ma préférée, loin de là, mais avant de pouvoir explorer les délicieuses merveilles de notre équilibre acido-basique, nous devons (re)dessiner les bases.
Ne vous en faites pas : je ferai ce passage aussi court que possible.

Notre corps réalise un travail constant pour maintenir un pH bien précis.
Le pH mesure l’acidité ou la basicité d’un milieu.
Vous souvenez-vous des petites éprouvettes où l’on glissait des «solutions» ?
Chaque milieu, ou «solution» peut ainsi être mesuré avec un pH.
C’est un peu comme si on notait un milieu : «Oh, lui, il a X de pH. Oh, et celui-là, son pH est de Y.».
Le pH a une échelle qui va de 0 jusqu’à 14.
Un pH neutre est donc de 7.
Plus le pH est élevé (plus de 7), et plus le milieu (la solution) est dit «alcalin» (ou «basique», ces 2 termes étant synonymes).
Plus le pH est bas (moins de 7), et plus le milieu (la solution) est dit «acide».

Notre petit corps a, lui aussi, un pH.
On a même plusieurs pH, car les différentes parties de notre organisme ont toutes un pH différent : notre salive a un pH variant de 6,8 à 7,4, tandis que notre urine est plus acide (surtout le matin, notamment en raison du processus métabolique d’élimination qui est plus accru à ce moment de la journée)…
C’est le pH de notre sang qui nous intéresse le plus ici, car son impact sur notre santé est très grand.
Comprendre son fonctionnement, et surtout connaitre comment on peut agir dessus est un précieux atout pour notre santé.

Notre équilibre acido-basique
Tous les jours.
Toutes les heures, chaque minute.
Notre corps veille.
Notre corps se réajuste constamment pour maintenir un pH équilibré & sain pour l’épanouissement de nos petites cellules.

Imaginons.
Que notre petit corps est un monde, un écosystème.
Toutes nos petites cellules sont des habitants.
Chacune avec un rôle qui lui est propre.
Aucune est plus importante qu’une autre : le tout forme une cohésion magique.
Le pH est un peu la «météo» de ce petit monde.
On aspire tous à un environnement où la lumière du soleil est présente, sans être écrasante de par sa chaleur.
Mais, parfois, le ciel s’assombrit de nuages, plus ou moins gros, plus ou moins gris.
Parfois même, il pleut. Il neige. Une tempête s’élève.
Et, d’autres fois encore, c’est l’inverse : il fait tellement chaud, que l’air est (trop) lourd. Moment caniculaire désagréable.
Dans ce joli monde, dans ce merveilleux écosystème, notre corps est un outil magique.
C’est lui qui fait la météo.
Il fait tout pour maintenir un doux soleil.

puree pistache

Facteurs impactant sur notre équilibre acido-basique
Cependant… Il n’est pas le seul.
À jouer sur la pluie & le beau temps.
Il y a une multitude de facteurs qui impacte, et influence notre équilibre acido-basique.
Certains facteurs sont acidifiants, et d’autres sont alcalinisants.
Dans notre société actuelle, nos habitudes de vie font qu’on est plus souvent confronté à des facteurs acidifiants :
Physique : manque de sommeil / fatigue, froid (en hiver, nous sommes donc plus sensibles aux fluctuations), surmenage, mauvaise oxygénation des cellules souvent dû à un manque de mouvement (exercice physique, stretching, yoga, marche…), excès d’activité physique (sport de haut niveau), insuffisance émonctorielle…
Psychologique : stress, frustration, conflit (intérieur ou extérieur), pensées négatives…
Métabolique : carences (vitamines, oligo-éléments, minéraux…), constipation…
Alimentaire : protéines animales, levure de bière (hé oui !), produits laitiers, céréales & sucres raffinés (blancs), alcool, tabac, médicaments (dont la pilule…), café, thé, fruits acidifiants, légumes acidifiants, molécules de maillard dû à une cuisson non respectueuse des aliments…

La liste parle d’elle-même : on est tous plus ou moins confrontés à des facteurs acidifiants.

Notre organisme met constamment tout en œuvre pour réajuster un pH sain, équilibré.
Notre corps tolère, et gère très bien les petits écarts.
En revanche, il ne peut pas faire face à une trop grande et/ou trop nombreuse source d’acides.
En fonction des sources auxquelles il est confronté, de leur nombre, et de leur ampleur, il arrive parfois qu’il peine à maintenir un pH sain.

Pour faire face à ce surplus d’acidité, notre petit corps va alors faire quelque chose qu’il n’est pas censé faire.
Il va puiser dans des sources qu’il n’est pas censé touché.
Comme un petit ouvrier, notre corps va aller prélever des substances minérales alcalines dans nos cheveux, nos ongles, nos dents, et nos os.
S’il épuise ces réserves, il ira ensuite puiser dans nos articulations.
Et, en dernier ressort, il ira puiser dans notre système nerveux.

Après des années d’excès d’acidité, notre corps ayant puisé, chaque jour, un peu plus, dans des sources précieuses, une déminéralisation de notre organisme s’installe (un excès d’acides entraîne toujours une déminéralisation).

La balance penche un peu trop d’un côté
La liste des éléments acidifiants cités ci-dessus parle d’elle-même : dans notre société actuelle, nous sommes souvent confrontés à des éléments acidifiants (et si on s’y attarde un peu, on peut aussi clairement voir que l’on n’est pas censé vivre & consommer tout ceci).
Il est donc courant que nos organismes tendent à l’acidification.

De nombreux maux, troubles & déséquilibres de notre société sont liés directement avec une acidification de notre organisme :
des problèmes cutanés : peau sèche, réactive (trop sensible), dermatoses sèches, psoriasis, eczéma…
une qualité médiocre de nos phanères (ongles & cheveux) : perte trop importante, cheveux cassants, ongles cassants, pellicules sèches…
toutes les allergies sont en lien direct avec un excès d’acidité dans notre organisme
la chute de notre système immunitaire
le dérèglement de notre flore intestinale (qui impacte sur un rôle vital sur un grand nombre de nos systèmes)
la déminéralisation (dû au fait que notre corps ait puisé chaque jour un peu plus dans des réserves non destinées à cet effet comme vues plus haut) peut conduire, et accentuer un processus d’ostéopénie, ostéoporose, et arthrose.
une acidification de notre organisme est le siège où des déséquilibres inflammatoires & chroniques naissent plus aisément : cancer, SEP, parkinson…

Doux équilibre, synergie de la Vie
Je sais.
Ce n’est pas très rose, tout cela.
C’est même plutôt assez gris.

Mais…
Souvenez-vous.
Derrière les nuages les plus gros, les plus gris.
Se cache toujours de la magie.

Et, à vrai dire vrai, il n’y a pas de «gris», ni de «rose».

Rien n’est «mal» ou «bien».
Les nuages gris sont nécessaires.
Pour donner de la pluie à la Terre, et la nourrir.
Le soleil est lui aussi nécessaire, et nourrir, lui aussi, la Terre, et ce qui y né.

On associe souvent les petits nuages gris à un concept péjoratif, que l’on cherche à fuir.
Et on aspire tous au soleil, à sa douce chaleur.
Mais… Au final, les 2 sont essentiels.
Et, les 2, repoussés dans leur extrême est source de déséquilibre.

J’ai pu le voir.
Lors de mes 14 premières années de la Vie, voguant dans des pays exotiques en Asie & Moyen-Orient où la température ambiante avoisinait constamment les 40°C (à l’ombre) : l’excès de chaleur est pesant, et n’est pas (du tout) propice à faire pousser, et vivre une flore luxuriante.
Là-bas, la pluie est vue, perçue, et vécue comme une immense joie, comme un miracle.
L’inverse de chez nous.

Tout est une question de doux équilibre.
On peut y tendre.
On peut soutenir notre organisme.
On peut l’aider à tendre vers un meilleur équilibre.
Et, une fois ajusté, on peut mettre en place des choses simples pour aider le fabuleux écosystème qu’est notre corps à conserver au quotidien ce doux équilibre.

Lorsque toutes nos cellules arrivent à se maintenir à un pH sain, la communication entre elles toutes s’effectue de manière plus fluide, limpide.
Les échanges sont rapides, aisés.
Nos différents systèmes (immunitaire, hormonal, nerveux…) baignant dans un milieu leur convenant fonctionnent d’une manière plus fluide.
Et, tout ce fabuleux écosystème est plus à même de faire face aux potentiels déséquilibres qui peuvent se présenter.
Tout se met en place.
Fabuleux Entre-Deux.
Entre-Deux magique.

muffin-indiv

Comment aider notre corps à réinstaurer un doux équilibre acido-basique ?
Conseils généraux
Le choix de nos aliments est une aide précieuse pour aider notre petit corps à faire maintenir un pH sain & équilibré.
Mais, notre alimentation n’est qu’un des nombreux éléments que l’on peut corriger, mettre en place, et appliquer pour aider notre corps à mieux s’harmoniser.

Voici quelques clés essentielles pour rétablir, et conserver un équilibre acido-basique sain :
Une bonne hydratation est essentielle à notre santé, notre énergie, notre vitalité & notre immunité.
Nous sommes composés à 70% d’eau, et tout notre écosystème cellulaire est impacté par la quantité et la qualité de l’eau que nous buvons.
Petit rappel : les thés, tisanes & infusions déshydratent. Seule l’eau nous hydrate.
Voici un point auquel on ne pense pas forcément, car on respire constamment automatique, même dans notre sommeil.
Mais, une bonne oxygénation de notre organisme est très importante.
Chacune de nos petites cellules respire, elle aussi.
On peut apporter à notre corps plus d’oxygène en faisant différents exercices respiratoires et/ou des pratiques travaillant la respiration (comme le yoga).
D’une manière générale, l’exercice physique nous force à amplifier notre respiration, et nous apporte donc plus d’oxygène.
Une simple marche au grand air, dans la nature, est bénéfique (et relativement facile à faire 1 ou 2 fois par semaine).
L’alimentation est extrêmement précieuse pour réinstaurer un bon équilibre acido-basique.
Il existe des aliments :
«acidifiants» : qui tendent à acidifier notre organisme, et à accentuer un potentiel déséquilibre installé
«alcalinisants» (ou «basifiants») : qui aident notre organisme à rééquilibrer notre équilibre acido-basique, et à conserver un équilibre sain, aidant & favorisant le bon fonctionnement de tous nos systèmes.
Et, il existe aussi des aliments qui sont alcalinisants, mais que l’on devra éviter en fonction de plusieurs paramètres propres à nous-mêmes (constitution Naturopathique, autre déséquilibre installé, carence et/ou surcharge potentielle, pathologie installée…).
Ce dernier point est exactement pourquoi beaucoup de sources émettent des faits contradictoires sur le potentiel alcalinisant ou acidifiant d’un aliment.
On finit par s’emmêler les pinceaux.
L’exemple du jus de citron est sans doute le meilleur exemple (certains affirment que le jus de citron est alcalin, et préconisent de boire un jus de citron dilué le matin, à jeun, et d’autres affirment le contraire).
En réalité… les 2 courants ont raison.
L’individualisation est donc la clé (voir ci-dessous).
Les superaliments.
Ah… Les superaliments.
Que je les aime…
Que j’aime jouer avec eux.
Varier.
Tourner.
Goûter.
Tester.
Les délaisser.
Y revenir.
Tour à tour.
En fonction des saisons, de mes besoins, de mes envies (et de ma gourmandise), j’alterne.
Beaucoup de superaliments sont alcalinisants, les microalgues en première ligne de mire (chlorella chérie, spiruline, et klamath).
Là aussi.
On gagne tant.
À adapter son choix de superaliments, en plus de ses propriétés acido-basiques, à ses propres besoins, potentielles carences, et autres déséquilibres.
On est tous différents.
Parmi la large palette colorée de superaliments, il en existe forcément un, deux ou trois.
Adaptés à nous.
Nous aidant.
Soutenir notre organisme.
Rappelons aussi qu’il est plus intéressant (et même conseillé) de prendre les superaliments en complément d’une bonne hygiène de vie.
Ainsi, une synergie entre les deux se met en place, et les bénéfices n’en seront que supérieurs.
Même le meilleur complément alimentaire ne peut remplacer une bonne hygiène de vie.

Les acides gras essentiels pourraient presque être qualifiés de superaliments.
Surtout qu’il est fréquent que l’on ne consomme pas assez d’acides gras essentiels.
Un moyen extrêmement simple pour être sûr d’y remédier : consommez quotidiennement de l’huile de chanvre (la seule qui convienne à tous).
Une clé essentielle pour notre équilibre acido-basique.
Elle est tellement simple, tellement évidente, qu’il est fréquent qu’on la délaisse, n’y pensant même pas.
Pourtant, c’est sans doute la plus importante.
Chercher, et trouver sur les causes qui ont amené notre petit corps à une plus ou moins grande acidification.
Et, travailler dessus, en effectuant un réajustement sur ses causes.
Les gommer, les changer, les modifier, les transformer.
Il y a tant de causes pouvant être impliquées : peut-être est-ce dû à une flore intestinale dégradée ? Ou, nos émonctoires gérant l’acidité de notre organisme (les reins & nos glandes sudoripares avec la sueur – et non le sébum) qui peinent à gérer ce surplus d’acidité ? Ou, encore, peut-être est-ce une alimentation non adaptée ?
Trouver la cause, plutôt que gommer les symptômes, est un des fondements de la Naturopathie.
Et, quelque part, c’est apprendre à écouter son corps.
Quelque part, c’est apprendre à tendre l’oreille.
Sur les mots, les maux qu’il a.
Il tente d’attirer notre attention.
Nous demandant de l’aider.
On peut en faire un allié.
En l’écoutant.
Le chérissant.

muffin-decoupe

Individualisation : un atout précieux
La plus grande, et sans doute la plus efficace des clés d’un bon équilibre acido-basique se trouve dans l’individualisation.
L’individualisation de 4 points cités ci-dessus.
Car, en réalité, tout dépend en grande partie nous.
De notre corps, de notre constitution Naturopathique (on nait avec), de notre tempérament Naturopathiques (il évolue au fil de notre vie), de potentiels déséquilibres (autres que l’équilibre acido-basique), de différents maux, carences, allergies… que vous avez.
On est tous différents.
Et, nos petits corps réagissent donc tous différemment.
Cela parait logique, non ?

Chacun peut s’aider de plusieurs moyens, tous individualisés en fonction tous ces paramètres pour nous ramener, et conserver un doux équilibre : le nôtre.
Ainsi, si pour certains, certaines solutions seront pertinentes, et pour aider grandement à un meilleur équilibre, pour d’autres, les mêmes conseils ne le seront pas.

muffin-mise-en-scene

Le plus important.
Dans tout ceci.
C’est d’y aller à son rythme.
Petit à petit.
Pas à pas.

Garder à l’esprit que but est de se faire du bien.
De prendre soin de soi.
Faire des erreurs est humain.
Ignorer certaines choses l’est aussi.

Apprendre à écouter son corps.
Ce qu’il nous dit.
En prendre soin.
Pour pouvoir s’élever.
Un peu plus.
Plus haut, plus loin.
Repousser nos limites du bonheur, d’un bien-être.
Être mieux.

Notre corps a, en lui, le potentiel, la faculté, de nous indiquer des petits nuages gris.
Ou de faire briller un joli soleil.
À nous de l’aider, de l’écouter.
Nos petites cellules.
Nous constituant.
Seront plus rayonnantes de Vie avec une météo douce & chaleureuse.

Ingrédients : (pour 12 muffins – moule avec 6 cm de diamètre & 4 cm de hauteur)

Mélange sec

  • 200 g de farine de blé T110
  • 50 g de farine d’avoine
  • 70 g de sucre de coco
  • 1 pincée de sel gris
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 1 sachet de poudre à lever (j’ai utilisé celui de Natali qui est sans phosphate)
  • 1/2 cac de vanille en poudre

Mélange humide

  • 220 ml de lait de soja nature
  • 70 g d’huile de coco
  • 3 cas de purée d’amandes blanches
  • 3 cac de purée de pistaches
  • 120 g de compote de pommes (non sucrée)

Framboises (ou autres fruits rouges)

  • 150 g de framboises (fraiches ou surgelées)

Préparation :

  1. Dans un grand récipient, versez tous les ingrédients du mélange sec, et mélangez-les.
  2. Dans un 2e récipient, versez tous les ingrédients du mélange humide, et mélangez-les à l’aide d’un batteur électrique (ou un fouet).
  3. Versez les ingrédients secs dans le récipient des ingrédients humides, et mélangez à la manuellement (sans fouet ou batteur électrique).
    Il ne faut pas mélanger de trop : l’aspect rustique des muffins est en partie due au fait que la pâte a été peu mélangée.
  4. Ajoutez les framboises.
    Mélangez à nouveau un peu.
  5. Disposez des caissettes dans votre moule à muffins.
  6. Remplissez au 2/3 vos caissettes avec de la pâte (pas plus, car ils gonfleront à la cuisson).
  7. Faites cuire au four préchauffé à 180°C pendant 20 min.
  8. Démoulez de suite.
    
Astuce pour le démoulage : n’essayez pas de les démouler un à un, en les extrayant de leur moule (à la main ou avec l’aide d’une cuillère, fourchette ou autre).

Framboise.
Pistache.

Étonnant trésor trouvé au détour d’un chemin de forêt, bravant le Temps.
Petite noix bravant ses sœurs par des couleurs chatoyantes & opposées.

framboise-macro

pistaches-indiv

Couleurs suspendues.
Hors du Temps.
Fraicheur gustative.
Entre-Deux.

En ce moment…
Ces jours-ci…
J’ai conscience de la chance d’être au plus près de la nature pour voir tous les petits changements qui accompagnent l’arrivée de l’automne.
L’aube qui pointe le bout de son nez plus tardivement.
Les couleurs mêmes de l’aube changent.
L’aube d’été aux couleurs roses, jaunes & dorées a revêtu une robe aux couleurs plus froides.
Teintes de bleu, violet avec une pointe de pourpre.
Couleurs de l’Entre-Deux.

Telle une berceuse, le mouvement même entre 2 polarités est source de Vie.
Car, la Vie est un continuel cycle.
Un éternel va-et-vient.
Vers des couleurs chatoyantes, chaudes, orangées.
Vers des couleurs froides, bleutées, violettes.

Palette de la Vie.
Vibrante, éternelle, rayonnante.

Prenez soin de vous.

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20 commentaires

  1. Madeline

    Bonjour Mély. C’est la 1er fois que je poste un commentaire (nature timide).
    Cela fait quelques mois que j’ai découvert ton site, et suis tes articles. Merci pour ce que tu transmets si généreusement à tous. C’est agréable de te lire. J’ai souvent l’impression de lire des mots que mon coeur aurait ressenti mais n’aurais pas exprimé.
    Je tenais aussi à te dire que j’aime beaucoup tes newsletters: je suis abonnée à quelques sites, mais tu es la seule qui les personnalise ainsi. On se sent privilégié. A chaque fois que je reçois un nouveau mail de toi, je me dépéche de l’ouvrir… privilégié de savoir que l’on a un petit plus par rapport à tes articles (j’aime beaucoup aussi quand tu partages ce que tu as fait dernirement).
Au plaisir de te lire.

    dimanche 29, septembre 2013 à 8h13
  2. Françoise

    Chère Mély
    Chacun de tes billets est un enchantement qui m’apporte de la douceur et de la paix.
    Merci pour tout ça.
    Tes billets, je les imprime pour pouvoir les lire et les relire ( en cas d’interrogation sur une info que tu as donné) et je les range dans un classeur.
    Vive les fées et je t’embrasse. Françoise

    dimanche 29, septembre 2013 à 10h36
  3. Emmanuelle

    Merci beaucoup pour tes fabuleux articles et toutes ces infos et cette poésie que tu nous donnes…
    T’arrive-t-il de donner des consultations naturopathique en province ?
    Merci encore du fond du coeur

    dimanche 29, septembre 2013 à 10h58
  4. Nahalie

    Bonjour Mély

    Te lire est un enchantement pour mon coeur. J’aime ta façon de décrire les choses, ta façon de parler de la Nature qui est si importante pour nous. Inscrite depuis peu à ta newsletter, j’attends la prochaine avec impatience. Merci pour ces instants magiques qu’apporte tes écrits et comme le dit si bien Madeline on se sent privilégiée en recevant tes mails. Merci encore d’être ce que tu es.

    dimanche 29, septembre 2013 à 12h07
  5. Bulles de Gourmandises

    Toujours un bonheur de te lire…on te déguste, on prend le temps, on s’imprègne, on sent notre cœur battre à l’unisson de tes jolis mots et on se sent remplies et heureuses au bout de ton texte.
    Nous avons encore appris et tout en continuant à suivre tes précieux conseils nous avançons doucement vers une nouvelle connaissance de nos besoins et de nos attentes…
    Un grand merci et mille bisous plein de douceur automnale.

    dimanche 29, septembre 2013 à 12h22
  6. Hélène

    … moi aussi, c’est ma saison préférée. Tout y est entre-deux, l’humeur, les fruits et légumes, au goût d’hiver et aux couleurs d’été (les courges !!!), le temps… C’est le bon moment pour réfléchir, penser, rêver… Bises, Mély !

    dimanche 29, septembre 2013 à 12h22
  7. Minimirabelle

    Trop joli article, qui m’a fortement intéressée. Je suis dans une phrase où je m’intéresse et me documente pas mal sur l’équilibre acido-basique. Tu imagines donc que ton billet arrive tout pile au bon moment !

    Je trouve qu’au quotidien, c’est finalement compliqué de bien se nourrir… Entre l’IG, le gluten, les produits laitiers, les températures de cuisson et j’en passe, c’est dur !

    Je n’utilise pas de sucre raffiné, je consomme bio, je consomme de l’huile de chanvre, je prends de la spiruline, je fais pas mal de sport… Pour autant, il y a des choses dont je ne peux pas me priver: un peu de café, un peu de thé, du chocolat (noir quand même !), des gâteaux (faits maison, savamment dosés mais ça reste des gourmandises !).

    Aaaaah c’est dur, mais on fait au mieux !

    dimanche 29, septembre 2013 à 12h22
  8. Florence

    Chouette, une nouvelle newsletter de Mély, et des muffins aux couleur des l’automne. Miam… Moi aussi, j’aime l’automne, il me donne le sourire, je redécouvre la campagne où je vis…
    Merci Mély… En attendant le projet dont tu nous parles mystérieusement…
    Je t’ai déjà dit lequel me ferait plaisir au plus haut point…

    dimanche 29, septembre 2013 à 17h51
  9. Lau

    Cet article m’a transportée. Je suis allée me balader au bois juste après l’avoir lu. La forêt était illuminée par un magnifique soleil qui entamait sa descente et j’ai pensé à toi. Je me suis dit que pour chacun de tes lecteurs qui te suit avec intérêt, de même que pour tes proches et tes patients sans aucun doute, tu étais comme ce merveilleux soleil qui parait la forêt de mille éclats et la rendait encore plus belle. Tu as ce don de rendre n’importe quelle chose habituelle ou banale, magique. Tu fais une fête de chaque moment. On dit que « celui qui est heureux peut rendre heureux les autres  » et je me rends compte combien c’est vrai.

    Merci d’être toi…

    lundi 30, septembre 2013 à 12h51
  10. amélie

    Bonjour Mély,

    Je passe régulièrement ici, mais c’est la première fois que je poste.

    Toutes tes recettes me donnent terriblement envies…
    Mais, et c’est aussi pour cela que je passe par ici aujourd’hui, je dois actuellement totalement repenser mon mode d’alimentation… Je suis vegan depuis plusieurs années, mais je dois maintenant tout revoir pour un alimentation exclusivement alcaline (pour cause d’ennuis de santé). La difficulté est que je ne vois plus ce que je peux manger en dehors d’une toute petite liste de légumes et fruit… Mais quid des féculents, qui restent quasi tous acides?
    Je suis perdue… as-tu quelques idées dans ta poche ;) ?

    Amélie

    mardi 1, octobre 2013 à 10h01
  11. Elise

    Mély, merci pour cet article et tous les autres que j’ai découverts il y a peu. A chaque fois vous sont réunis la Nature, la poésie de la Vie, l’Amour, la gourmandise, la connaissance et le plaisir dans la cuisine.
    C’est un cadeau de grande valeur que vous nous faites-là.

    mardi 1, octobre 2013 à 12h59
  12. lory

    Salut,
    Merci pour toutes ces informations,quel travail !
    La recette des muffins je veux l’essayer, ils sont si beaux !
    Très belle semaine.

    mardi 1, octobre 2013 à 17h27
  13. veronique

    Ah Mély, ça nous fait chaque fois un bien fou de te lire ! Nous apprenons un tas de choses dans la douceur, tournées de façon poétique, dans le calme… Il me semble t’entendre lorsque je te lis ! Et toutes ces photos qui nous emmènent nous promener en forêt…
    Merci Mély de consacrer autant de temps pour nous ! Et ces délicieux muffins ont été réalisés très rapidement : que veux-tu, ils étaient si tentants sur tes photos que nous ne demandions qu’à les croquer… et nous nous sommes régalés !! une pure gourmandise saine ! quoi de mieux…
    Merci pour cette recette que mon petiot a dévorée !!!

    J’ai réalisé aussi ta soupe froide d’avocats/agrumes (je suis toujours tentés par le Vitamix) que j’ai réalisée avec mon blender classique car ce mélange passe bien ! Et un régal ! A refaire encore et encore !!!
    Mon mari s’est demandait quelle crème j’avais bien pu mettre pour que cette soupe soit veloutée sans être écoeurante…
    Voilà, et je viens de repasser à nouveau une commande chez Nutrinaturel pour un tas de choses que tu m’as enseignées et qui me deviennent indispensables ! Et pas qu’à moi !!! Bravo Mély !!
    Merci encore pour ta douceur qui nous va droit au coeur ! Je t’embrasse.

    mardi 1, octobre 2013 à 18h13
  14. Christel

    Bonsoir Mély,
    La purée de pistache est celle que je n’ai jamais acheté vu le prix mais ta recette fait très envie. Qui sait je céderais peut-être à cet achat. Qu’est-ce que j’aimerai pouvoir aussi cueillir des framboises. Les photos sont toujours aussi belles.

    mardi 1, octobre 2013 à 20h14
  15. Mély

    @Minimirabelle : J’adore ton pseudo (et la mirabelle est mon fruit d’été préféré !) :)
    Je comprend ce que tu veux dire. Je le comprend, mais je ne le vois (et ne le vis) pas ainsi.
    Adapter mon hygiène de vie (alimentaire & autre) à être saine est pour moi source de plaisir & non de frustration.
    Il y a quelques années, quand j’ai peu à peu fait la transition, j’ai pu ressentir pendant une période de temps assez courte, une sorte de frustration lorsqu’il s’agissait de pâtisseries (industrielles, type flan, millefeuilles…).
    Au final… J’ai appris, compris, et vu qu’en réalité, ce que j’aimais en ces pâtisseries étaient surtout le(s) souvenir(s) que j’y rattachais : le flan de mon enfance, le millefeuille (pâtisserie préférée de ma mère), les après-midi en famille à déguster des gâteaux pour le goûter…
    Au-delà de la frustration / impression de se priver de mets, il y a parfois (souvent ?) un lien avec des habitudes, des schémas ancrés, et des souvenirs enfouis.
    Ce sont ces derniers qui nous manquent, et auxquels on aspire le plus, je pense.
    Bien sûr : ceci est mon expérience propre, et n’est pas forcément le cas pour beaucoup :)
    Des bises (à la mirabelle).

    @ tous : Merci pour la douceur de vos mots, de vos partages.
    Sentez-vous toujours libre de laisser une trace de votre passage… ou non.
    Ne ressentez aucune obligation à y déposer votre plume, ni culpabilité si vous en avez envie, mais ne le réalisez pas.
    Continuez simplement à être vous, prenez soin de vous.
    Gardez en un coin de votre cœur que vous êtes précieux.

    Je continue à lire chacun de vos mots (et leurs douceurs continuent de m’apporter).

    jeudi 3, octobre 2013 à 9h21
  16. Clara

    Bonjour,
    article doux, tendre, parfait ou plutôt non avec ce qu’il faut de perfection,
    Votre site est décidément une source de joie et d’inspiration pour moi, il est temps que je vous le dise,
    Merci

    samedi 5, octobre 2013 à 20h31
  17. Laurence

    Tes muffins sont simplement divins ! Et c’est Miss Muffins qui te le dis ;-)
    J’aime te lire. J’apprends des tas de choses. Je suis ravie que l’on puisse dorénavant te consulter en naturopathie … qui sait, un jour ?
    Des bises gourmandes douce Fée **

    lundi 7, octobre 2013 à 19h09
  18. Nathalie

    Bonjour Mély,
    Moi, je me suis empressée d’inviter mes amies pour le thé du dimanche juste pour ces muffins! DELICIEUX ! J’ai juste remplacé la purée de pistaches que je n’avais pas sous la main par de la purée de noisettes. Il ne manquait plus que les couleurs magnifiques de l’automne! Avec un café ils sont divinement mis en valeur (ok, c’est pas bon pour l’équilibre acido-basique mais pour le goût…!). Et le lendemain au petit déjeuner avec mon smoothie c’est tout simplement mâââgique!!
    Merci pour tout et pour les bienfaits que je constate chaque jour un peu plus!

    mardi 8, octobre 2013 à 9h25
  19. Sabine

    Mmmmm !!!!! Je viens de faire ces beaux muffins, et je me régale !! En laisserais-je aux autres gourmands de la famille, telle est la question…
    J’aime leur aspect rustique, la couleur brune égayée du rose framboise, la note acidulée, le moelleux de la pâte. Et sans œuf, ce qui chez nous est devenu nécessaire pour cause d’allergies.

    Merci Mély pour cette belle recette qui va rentrer dans mon carnet de recettes préférées !

    mercredi 23, octobre 2013 à 15h07
  20. Maelle

    Magnifiques photos… elles nous font voyager le temps d’un instant. Et très belle recette de Muffins. Etant une amatrice de ceux ci, je peux résister à la tentation !

    samedi 2, novembre 2013 à 17h16

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