Le (bol) déjeuner d’une fée…

Voici la base et les secrets de mes déjeuners.
Comme mon petit déjeuner, cette base est versatile à l’infini, et s’adapte à tous au fil des saisons, de nos envies, et de notre appétit ♥

Si le concept de mon déjeuner peut paraître simple, chaque élément a sa raison d’être… autant physiologique, nutritionnel que gustatif

Avant de plonger dans le vif du sujet, je dois vous faire un aveu : je voue un culte sans limites aux bols.
Les petits, les grands, les profonds, les peu profonds, ceux avec des bords évasés, en céramique, en bois.
TOUS les bols. Si bien, que je préfère servir mes déjeuners dans un bol à bords larges plutôt que dans une assiette.
Et vu l’allure de mes déjeuners féeriques nichés dans mes jolis bols (j’en ai une collection éclectique), je me suis dit que ça serait l’occasion parfaite que l’on parle un peu des Buddha Bowls qui fleurissent depuis un moment sur internet et les réseaux sociaux (si vous n’en avez pas entendu parler, ne vous inquiétez pas, je vous raconte tout juste après).
Car, mine de rien, même si les deux intentions sont similaires (un repas équilibré & riche en nutriments + présenté dans un bol mignon), les secrets de mes (bols) déjeuners de fée sont quelque peu différents des principes théoriques des Buddha Bowls.

Vous dévoiler l’intégralité des éléments clés de la base de mes déjeuners féeriques passera aussi par un principe de préparation universel et (presque) intemporel : le «One pot meal».
Là encore, si vous ignorez ce dont il s’agit : no panic, je vous dis tout.

Vous commencez à me connaitre un peu : j’aime bien raconter des histoires, dessiner des jolies métaphores pour rendre accessibles et compréhensibles à un plus grand nombre des réalités physiologiques complexes.
Donc, apprêtez-vous (aussi) à imaginer de jolies choses à travers ce voyage féerique qu’est la découverte de mon bol-déjeuner.

Ready, pretty ? Let’s go

 


 

 

 

 

Buddha Bowl : bombe nutritionnelle… et physiologique

Avez-vous déjà entendu parler du «Buddha Bowl» ?
Appelés aussi «yogi bowl» ou «zen bowl», la toile en a été inondé, et les réseaux sociaux nous en ont montré un défilé multicolore depuis plusieurs mois.
Le principe est assez simple : dans un bol, on rassemble plusieurs aliments de nature, couleurs, textures et types de préparations différents. On obtient alors un mélange de céréales, légumineuses (entières et/ou réduites en tartinades), noix (entières et/ou sous forme de purées), de légumes (crus et cuits).
On en trouve dans beaucoup de restaurants «tendances» (veggie ou non), et plein de jolis articles de blogs et même des vidéos sur YouTube nous montrent comment les reproduire à la maison.
Le tout donne un rendu coloré avec une explosion de textures et de goûts pour nos papilles.
Cerise sur le gâteau pour accroître notre envie, et nous persuader de s’y mettre (au cas où le visuel n’aurait pas suffi à nous faire céder), on nous assène que c’est la recette parfaite d’un point de vue nutritionnel en partant du principe théorique suivant : plus d’aliments différents il y aura dans notre bol, et meilleur notre bol sera.

La théorie, c’est chouette, la réalité est sensiblement différente.
C’est assez fou comme un message qui se veut bienveillant, positif (et attrayant avec ces jolies couleurs) peut se répandre dans le monde… et être au final porteur d’une conséquence physiologique peu recommandable (digestion difficile et/ou complexe, et assimilation non optimale) découlant de la base théorique plein de bonnes intentions (richesse nutritionnelle).
Car, les Buddha Bowl, s’ils sont effectivement jolis, colorés, riches nutritionnellement, et pleins de goûts, sont peu souvent synonymes d’équilibre d’un point de vue physiologique.

Aujourd’hui, je vous parle de tout cela. De ces jolis bols colorés, de leurs conséquences physiologiques sur notre petit corps. Aujourd’hui, je vous propose aussi ma version revisitée du Buddha Bowl, en version «Naturo + Ayurvéda… pastel».
Cerise sur le gâteau, avec moi, il rimera avec simplicité et rapidité ♡

 


 

Prenons une graine d’une jolie fleur. Celle que l’on veut, celle que l’on préfère.
Plantons-la dans la terre, arrosons-la régulièrement (mais pas trop), veillons à ce qu’elle a du soleil, et reçoive suffisamment de chaleur…
… et il y a de fortes chances que d’ici quelques semaines, on obtienne une jolie fleur ♥

Maintenant.
Reproduisons la même expérience.
Avec la même graine, la même eau, la même chaleur, la même exposition au soleil, mais… dans un milieu différent.
L’espace, le béton, ou la surface de la lune.
Que croyez-vous que l’on obtienne en quelques semaines ?
Il y a de fortes chances que le résultat ne soit pas assez joli et fleuri que le premier.

Les ingrédients additionnés sont les mêmes.
Mais le milieu a changé.
Le terrain, l’environnement de pousse est bien différent.

Notre assiette, nos repas sont à l’image de cette expérience : le fait qu’une assiette / un bol / un repas contienne une richesse nutritionnelle extraordinaire n’engendrera pas forcément une digestion et/ou une assimilation optimale.
Et au final, ce qui importe, n’est pas la richesse nutritionnelle d’un repas, mais ce que notre organisme réussira à digérer et assimiler.
Or, plus un repas contient des aliments différents (toute nature confondue), et plus sa digestion requerra une grande quantité d’enzymes et mobilisera notre système digestif à ces différents «étages» (estomac, foie, intestin, côlon, etc.), et peut occasionner une lenteur digestive, des ballonnements, une fatigue après le repas, etc.
Or, moins bien on digère, et moins bien on assimile.
À vouloir trop enrichir et parfaire nos assiettes (ou nos bols, en l’occurrence ici), et plus notre système digestif devra dépenser en énergie, redoubler d’efforts, d’enzymes digestives.

On retrouve beaucoup dans notre société une quête constante de performances.
On veut, on idéalise une certaine perfection.
Et, depuis peu, une forme de désir, de recherche d’une certaine pureté s’est insinuée dans nos inconscients.
Cette tendance plus ou moins inconsciente s’exprime différemment selon les individus : dans notre alimentation, dans une vie minimaliste, dans une pratique sportive, dans l’expression d’une forme d’art, dans notre vie professionnelle, et même la tenue d’une maison.
En quête d’équilibre, de perfection, on finit parfois par s’empoisonner l’esprit, le cœur, le corps.
Ce qui est très intéressant, c’est que chaque forme de dérive que je viens de citer peut aussi être vécue avec une harmonie et une paix émotionnelle + spirituelle.
Au final… tout est une question d’équilibre, de bienveillance avec soi-même, de transparence avec nos émotions, de Conscience sur nos faits, gestes, réactions, pensées.

La vie subtilité, complexité, simplicité.
La vie est un subtil et merveilleux mélange d’équilibre, de lâcher-prise, de perfection avec ses imperfections.
La vie est magie ✩

 

 


Vous savez… si vous aimez les Buddha Bowls, si vous en mangez souvent (ou régulièrement) que ce soit chez vous ou à l’extérieur, ne changez rien.
Certes, en lisant mon article, vous venez peut-être d’apprendre que contrairement à ce que vous pensiez / aviez lu, ce n’est peut-être pas le moyen le plus pertinent de construire un repas… mais rien ne nous en empêche – si on les aime – d’en manger de temps à autre (comme une pâtisserie, un burger, un cornet de frites, une crêpe au chocolat ou que sais-je).
Tout est une question d’équilibre, de variété, de plaisirs, d’allier conscience et bienveillance avec connaissances.

Si vous souhaitez creuser les thématiques de digestion vs assimilation, et d’association avec la dissociation d’un repas,
vous pouvez (re)lire cet article-ci, et vous (re)plongez dans les pages 67-68 de mon livre

 


 

 

One pot meal : ce concept révolutionnaire

Sans vraiment chercher à suivre ou à adopter un type de préparation particulier, je suis devenue une adepte inconditionnelle des repas «one pot meal» (Oh my God, encore un terme anglais ! :)), et l’utilise quasi quotidiennement depuis des années.
Mon côté organisé, mon besoin d’allier rapidité au plaisir de l’équilibre, et ma préférence à opter pour des choses simples au quotidien auront sans doute suffi à ce que je parvienne à mettre en pratique ce type de préparation toute seule, de manière plus ou moins intuitive.

On pourrait traduire «one pot meal» par «repas unique préparé dans un unique récipient».
Plus qu’une recette, c’est LE concept de préparation avec lequel on peut obtenir des dizaines (centaines !) de plats différents en alliant rapidité, simplicité, gourmandise et variété… what else ? (vu le grand nombre de termes anglais dans cet article, cette boutade en anglais était trop tentante, je me devais de la faire :))
Le principe est ultra simple : on place tous les ingrédients dans le même récipient, et on laisse cuire à feu moyen/doux + à couvert (le couvercle permet de limiter la perte de vapeur d’eau, et donc de se retrouver sans eau alors que la cuisson n’est pas terminée).

Ce concept peut paraitre révolutionnaire, mais ne date cependant pas d’hier : nos grands-mères l’utilisaient déjà.
J’ai eu la chance de voir ma propre grand-mère maternelle le faire : après le petit-déjeuner, et avant d’aller travailler dans ses champs et son jardin, elle préparait un grand faitout où elle glissait pommes de terre, divers légumes de saison, des «cocos de Paimpol» (des haricots blancs – le choix de la légumineuse diffère selon la région de France et du monde où l’on se trouve), et une ou deux fois par semaine, elle y ajoutait de la saucisse ou une pièce de viande.
Je me souviens encore de la voir poser son énorme faitout sur son poêle à bois, et le cuire à basse température et à couvert.
Nos équipements ont cependant beaucoup évolué depuis l’époque de nos grands-parents : plaque électrique, gaz, vitrocéramique ou induction pour la source de chaleur ; et le fond de nos pièces de batterie de cuisine s’est affiné afin que le contenu chauffe plus vite (le temps, c’est de l’argent, et il parait que c’est drôlement important).
Si le type de feux n’importe pas pour les «one pot meal», le type de casserole / faitout lui joue beaucoup : plus le fond de notre faitout sera épais, et plus on obtiendra un repas cuit convenablement sans qu’il se termine en une bouillie innommable, ou que toute l’eau se soit évaporée bien avant que les aliments ne soient cuits (pouvant terminer sur des aliments qui brûleront le fond de notre casserole).
Un faitout à fond épais permet une meilleure régulation et maintien de la chaleur, évite de surcuire les aliments, et répartit de manière plus harmonieuse la chaleur (sur toute la surface).
Souvent, ce type de matériel représente un investissement, mais la majorité d’entre eux étant garantis à vie, leur achat est beaucoup plus économique sur le long terme.
Il existe plusieurs marques proposant ce type de matériel : ABE, Baumstall, Le Creuset et DEL qui a ma préférence, et que j’utilise depuis 5 ans maintenant (mes articles sur eux : ici, et ).

Nul besoin d’investir dans un faitout à fond épais si ce n’est pas dans nos priorités financières : on peut tout à fait réaliser des «one pot meal» avec une casserole classique. On veillera simplement à suivre ces petites clés :
♦ démarrez le feu à pleine puissance
♦ placer un couvercle lorsque les premiers frémissements pointent le bout de leur nez…
♦ … et baissez le feu à moyen / doux
♦ la pose d’un couvercle est essentielle ! Si vous avez loupé la raison précédemment expliquée : le couvercle permet de limiter la perte de vapeur d’eau, et donc de se retrouver sans eau alors que la cuisson n’est pas terminée
♦ choisir des ingrédients dont le temps de cuisson est similaire OU jouer avec le temps en ajoutant certains en cours de cuisson (par exemple, les rondelles de courgettes ou les fleurs de brocolis 5-8 minutes avant la fin de cuisson)

 

 


 

Touche Naturo + Ayurvéda
Touche Pastel

Comme je le disais au début de mon article, j’ai mis au point cette base de préparation intuitivement au fil des années, et l’ai affinée en fonction des principes Naturopathiques et Ayurvédiques acquis au cours de mes formations.
Cette base est parfaite pour réaliser rapidement des repas versatiles en alliant simplicité, gourmandise, s’assurer d’une digestion optimale

Le secret tient en ces deux principes essentiels :
♥ Le choix des ingrédients : on associe une céréale (demi-complète de préférence) avec un à deux légumes – à la fin de la cuisson, on sale, ajoute les épices / herbes / condiments et une matière grasse de qualité.
À cette base, on peut ajouter une source de protéines (fromage, œuf, légumineuse ou tofu). Si l’on opte pour de la viande (volaille ou rouge), ou du poisson, il est conseillé de remplacer la céréale par des pommes de terre ou des patates douces : le repas en sera plus digeste.

La céréale nous apporte les sucres lents nécessaires pour tenir plusieurs heures durant : ce macro-nutriments peut-être vu comme le carburant premier de notre organisme, de nos cellules, et notre cerveau en est le premier consommateur. Particulièrement important pour les nerveux (Naturopathie) et les dosha Vata (Ayurvéda), en consommer aide à ancrer les personnes au profil trop « aériennes ».
Le(s) légume(s) nous fournissent des fibres, des anti-oxydants, des minéraux, vitamines et oligo-éléments : tous ces éléments peuvent également être comparés au carburant de notre corps, mais sur un plan plus subtil, plus profond, plus affiné (que le carburant premier et brut que sont les glucides lents).
Le sel (gris non raffiné, rose ou bleu) aide notre organisme à mieux «retenir» les éléments constructeurs du repas (particulièrement important pour les personnes en excès du Dosha Vata ou ayant tendance à l’hypotension – ceux en excès Kapha ou Pitta saleront moins). Le sel a mauvaise réputation dans notre société, mais n’a rien de néfaste en tant que tel : c’est sa surconsommation et sa qualité appauvrie qui en fait une denrée à éviter (plus d’informations ici).
Une matière grasse riche en oméga 3 (chanvre, noix, lin ou cameline) sera bénéfique pour notre système nerveux (notre cerveau et ce qui est en lien avec : stress, sommeil, etc.).
Une autre matière grasse (huile de coco, ghee, huile d’olive) sera intéressante pour d’autres propriétés (voir ci-dessous dans «alternatives»).
Les épices / herbes / condiments choisies peuvent agir sur notre système digestif ou nerveux en l’aidant / atténuant de légers déséquilibres. On peut les choisir selon notre constitution, et nos faiblesses afin d’utiliser nos repas comme vecteurs de leurs propriétés actifs.

♥ Le type de cuisson : une cuisson unique regroupant tous les aliments nécessitant une cuisson permet d’allier rapidité et praticité.
Comme expliqué précédemment, il est préférable d’avoir un faitout permettant une cuisson à basse température (comme celui-ci) : nous obtenons alors une cuisson parfaite (même si l’on dépasse un peu le temps) en veillant à conserver un maximum de micro-nutriments (dû à une cuisson à une température peu élevée).

Laissez-vous tenter…
Vous verrez, les bols naturo pastel sont tout doux et adaptables à toutes nos différences, nos goûts.
Enjoy ♡

 

 

 

Alternatives :

♦ On peut adapter les épices et la matière grasse choisie selon la saison, son Dosha (Ayurvéda) / sa constitution (Naturopathie), voir ses besoins physiologiques, par exemple si l’on est carencé ou que l’on a une sensibilité digestive (vous êtes les bienvenus à mes Ateliers Pastel traitant de ces thématiques).
L’huile de coco est à privilégier durant la saison chaude (fin printemps, été, début de l’automne), lorsque l’on a un foie un peu fatigué (après les fêtes de fin d’année, un peu trop de chocolat à Pâques, ou que l’on n’a plus de vésicule biliaire). Le ghee convient à tous les Doshas (youpi), et est à privilégier si l’on est végétarien et/ou que l’on a des déséquilibres hormonaux dus à un taux de cholestérol trop bas.
En cas de maladies inflammatoires, on peut ajouter un filet d’huile de chanvre ou d’huile de noix : leur richesse en oméga 3 nous sera précieuse sur le long terme.
♦ Si l’on a une grande sensibilité digestive (maladie de Crohn, SII en période de crise, de fortes intolérances) : on optera pour un bol contenant un seul légume (et non deux), en privilégiant ceux ne contenant pas de FODMAPs.
♦ Varions la céréale choisie : le riz peut être remplacé par du quinoa (que l’on aura mis à tremper 2-3 heures minimum, puis convenablement bien rincé), du sarrasin (ou sa version grillée, le «kasha»), du kaniwa, ou du boulgour (en ce moment, je voue un culte à l’avoine concassé).
♦ On évitera de mettre des noix / graines d’oléagineuses dans nos bols (entières ou sous forme de purées) : il vaut mieux les consommer en dehors des repas pour une question de digestibilité.
Et, si l’on veut absolument les intégrer, une petite astuce pour le sésame, graines de courge et tournesol : les faire revenir rapidement à la poêle (les griller), et les mêlés à des épices digestives telles que le cumin augmente leur digestibilité.
♦ On peut remplacer la feta par un autre type de fromage de chèvre ou de brebis. Si l’on a le SII, on optera pour un fromage affiné.
Si l’on ne consomme pas de produits laitiers (ou qu’on a envie d’autre chose), on peut opter pour un œuf à la coque, un morceau de poisson, du blanc de volaille, des dés de tofu, des tranches de tempeh, ou encore une à deux cuillères à soupe de légumineuses cuites et assaisonnées.

 

Idées pour améliorer / digérer son repas :

♦ Saviez-vous qu’entre la fin d’un repas et la consommation d’une tisane, nous devrions attendre environ 30 minutes ?
Dans le cas contraire, la quantité de liquide risque de «noyer» nos enzymes digestives, et d’entrainer donc une moins bonne digestion.
Une fois un petit délai passé (30 minutes, une heure ou un peu plus), une tisane peut nous soutenir notre digestion : le choix des épices, herbes, plantes, sommités peut s’affiner en fonction de notre profil ou de notre sensibilité digestive. En effet, certaines personnes ont un estomac flagada, souffrent de reflux gastrique, tandis que d’autres ont une vésicule biliaire paresseuse (difficulté à effectuer libérer la bile produite par notre foie), et d’autres encore peuvent avoir un intestin / côlon fragile (c’est mon cas !).
Si vous n’êtes pas trop familier avec l’univers de la phytologie (on peut vite s’y perdre, voir faire des erreurs ou fausses-routes : il existe généralement des mélanges tout prêts en magasins spécialisés (bio ou herboristeries).
Personnellement, je trouve très pratiques les tisanes de la célèbre synergie «Élixir du suédois», ou j’apprécie beaucoup le mélange «Ô Zen» de Chic des Plantes. La synergie Pousse délice (chez la même marque) est supposé avoir un plus grand impact digestif, mais j’ai personnellement pu constater le contraire sur moi.
♦ Il faudrait éviter de finir son repas sur une note sucrée (yaourt, fruit, chocolat, petit gâteau, pâtisserie, etc.) : tout apport de sucres rapides (même naturel) freine notre digestion.
Si l’on a un bec sucré, se frustrer n’est pas une solution non plus (soyons doux avec nous-mêmes en trouvant un équilibre entre réalité physiologique et nos envies) : on peut trouver un compromis gourmand et pacifique en dégustant ce petit dessert une à deux heures après le repas, ou en en-cas en milieu d’après-midi en guise de goûter.

 

 

 

 

Ingrédients (1 personne) :

  • 1 portion de riz demi-complet (40-80g pesé cru)
  • 1 petite patate douce (ou autre légume racine ou courge)
  • 1 légume «vert» de saison (brocolis, courgette, poivron, chou romanesco, etc.)
  • pincée de sel
  • pincée de poivre et/ou autres épices
  • 1 matière grasse au choix : ghee, coco, chanvre ou noix
  • 30-40g de feta (ou autre fromage – autres variantes : un œuf, portion de poisson ou de volaille ou de légumineuses ou tofu)

Préparation :

  1. Faire cuire le riz dans deux fois son volume d’eau (ex : 100ml d’eau pour 50g de riz).
    Idéalement, on aura fait tremper le riz (3-6 heures) dans un petit bol d’eau, et on le rincera rapidement avant la cuisson.
    Cette étape n’est pas nécessaire, mais augmente la digestibilité de la céréale.
  2. Au début de cuisson, on choisit un feu fort, et aux premiers frémissements, on baisse à feu moyen, et on laisse cuire à couvert.
  3. Pendant que l’eau commence à chauffer, on s’occupe du légume nécessitant un plus grand temps de cuisson (patate douce / potimarron / panais par exemple) en l’épluchant (pour la patate douce et le panais), et en le découpant en dés grossiers.
  4. On l’ajoute à notre faitout qui est peut-être arrivé à ces premiers frémissements (on aura donc baissé le feu).
  5. Pendant que le riz + le premier légume cuit, on s’occupe du second légume en le lavant / découpant.
    On ajoutera (ses dés ou rondelles selon la forme de découpe choisie) 8-10 minutes avant la fin de cuisson : l’eau a presque été entièrement «bue» par le riz, et le légume vert cuira dans un semblant de vapeur, et donc de rester croquant.
  6. Une fois la cuisson terminée, on verse le tout dans notre bol, et on ajoute le sel, les épices, la matière grasse, et le fromage.
    (NB : le ghee et l’huile de coco peuvent être ajoutés en cours de cuisson, notamment sur l’on a un excès du Dosha Vata ou que l’on est de constitution «nerveux» en Naturopathie.
    Les huiles de chanvre ou noix doivent être ajoutées après la cuisson uniquement : leur teneur en oméga 3 est trop importante pour résister à la chaleur.)
  7. Déguster, savourer… avec conscience, gratitude et amour pour soi-même ♥

 

 

✤ ✤ ✤

Que cet article puisse vous aider à…
… réaliser des déjeuners digestes, gourmands et sains,
… clarifier certains détails subtils de notre merveilleux corps

 
D’autres chouettes articles à (re)découvrir :

Tous les secrets du muesli parfait ♡

Cuisiner des sauces pour pâtes saines & gourmandes en 15 minutes
Les merveilles de la cuisson à base température
 

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21 commentaires

  1. Smooth

    En outre, le buddha bowl est tellement à la mode « healthy » qu’il en devient inconsommable pour moi : la plupart du temps, c’est chou cru/betterave crue / légumineuses : la CATA pour ma digestion !!! :D
    Du coup je me fais des veggie bowls qui me conviennent avec souvent une céréale, un légume, une matière grasse (avocat, miam)…
    En revanche le one pot meal, miam ! Moi je n’en fais jamais (ça devrait changer) mais ma mère en cuisine un « spécial petits » dont ma fille est fan : petites pates (coquillettes ou alphabet, hihi), épinards, et crème. Bah c’est le succès assuré. :)
    Sinon, on n’avait pas parlé des Tisanes Chic des Plantes, je me demandais justement si tu en avais goûté certaines et les avais appréciées :) Donc tant mieux ! :)

    mardi 19, septembre 2017 à 9h42
    1. Mély

      @ Smooth : Ma jolie ♡

      Dieu merci (je bénis les fées qui veillent), mon petit ventre va beaucoup mieux qu’il y a un an, et je ré-intègre (progressivement / en petite quantité / selon mes envies) les aliments qui me faisaient réagir au quart de tour il y a encore 4-5 mois (j’ai prévu de faire une vidéo « Un an après » en janvier prochain, car je reçois de nombreuses demandes en ce sens de mes lecteurs).
      J’ai ainsi pu ré-intégré (en petite quantité) : lentilles corail, haricots noirs (dimanche dernier ! Ils sont passés comme une lettre à la poste).
      Je n’ai pas encore essayé tous les aliments, mais je sais une chose : en cas d’intolérance (gluten, lactose ou autre type fodmaps), il ne faut PAS croiser dans un seul repas les aliments « inflammatoires », dont ce fameux trio infernal (pour toi & moi) : crudités + légumineuses + chou = réaction au quart de tour.

      Ceci dit, indépendamment du SII (ou autre sensibilité digestive) : ce type de mélange sollicite énormément notre système digestif (production d’enzymes), notamment « Agni » (feu digestif en Ayurvéda), nous pompant une grande dose d’énergie (que l’on pourrait investir ailleurs).

      Sinon, j’suis adulte (enfin des fois, je me le demande ^^), mais je ne dirai pas non à une One Pot Meal avec des pâtes alphabet ?
      (Je déconne) (Quoique) ?

      J’ai testé plusieurs tisanes de ces Chic des Plantes, oui (j’avais pris un abonnement de 6 mois en mai dernier) : j’aime beaucoup !
      Je cogite à écrire un billet sur eux, mais j’ai peur que ce soit redondant (tellement de blogs en ont parlé) (et, en même temps, plusieurs lectrices m’ont dit être intéressées par mon retour en particulier, alors je verrai ?) ☕️?
      Tu as testé toi ? Tu aimes bien ?

      mardi 19, septembre 2017 à 16h46
  2. Cadouin corinne

    Bonjour Mely,

    Après plusieurs mois, je reviens vers ton blog. La douceur que tu exprimes me manquait.
    Merci pour ce nouvel article qui m’offre réconfort et inspiration.

    Tout ton univers m’offre énormément, je me retrouve beaucoup dans tes images récits et ton univers de fée. Je te suivais il y a quelques années et reviens sur ton blog aujourd’hui. Je découvre depuis peu tes vidéos et ta façon de parler est aussi très apaisante et réconfortante.
    Bravo pour ton travail, je suis consciente de l’investissement que cela demande et consciente aussi de la richesse de ta personnalité car tu restes égale et honnête envers toi même et cela m’inspire de la confiance et de l’apaisement.
    Cela me donne un petit coup de boost pour rester honnête et confiante envers ce que je suis et ce dont à quoi j’aspire… merci de t’exprimer car nos douces personnalités ont parfois tendances à ne pas trop s’étendre et se fairent entendre.

    Si j’étais parisienne, je serais ravie de pouvoir participer à l’un de tes ateliers.

    As tu écris un article sur les profils et constitutions naturopathiques que tu cites dans cet article ? Peux tu stp me renvoyer vers eux s’ils existent, je serais enchantée de m’enrichir sur ce sujets que je ne connais pas.

    Merci encore
    Amicalement
    Corinne C.

    mardi 19, septembre 2017 à 9h47
    1. Mély

      @ Corinne : Merci pour cet adorable message ✩
      Cela me prend effectivement beaucoup de temps, mais la contrepartie (savoir que cela impacte de manière positive de jolies âmes) est merveilleux pour moi ♥

      Je n’ai pas écrit d’articles au sujet des constitutions : ces indications sont destinées aux 1/ personnes que j’accompagne en Naturopathie 2/ aux thérapeutes (je sais que bon nombre de Naturopathes / thérapeutes médecines intégratives me suivent) 3/ ceux qui connaissent leurs profils (car ils sont suivis par un autre thérapeute que moi qui leur aurait dit).
      Ceci dit, je parle dans mon livre de la subtilité + problématique (danger ?) d’aborder ce sujet via un questionnaire (on en trouve à foison sur internet) : tu peux t’y reporter si tu souhaites creuser le sujet ?

      mardi 19, septembre 2017 à 16h50
  3. maela

    Bonjour Mély !

    Merci pour cet article encore très intéressant!
    J’ai deux petites questions…

    – concernant les purées d’oléagineux, je comprends que tu conseilles de ne pas en consommer pendant le repas. Mais cela est valable, même glissées au sein d’une sauce, ou d’une soupe (le soir), ou même d’un porridge (le matin) ? (en fait, quand les consommer?)

    – concernant la cuisson basse température, mets-tu la céréale et les légumes ensemble dès le début de la cuisson, ou rajoutes-tu les légumes ensuite (en rallumant le feu) ?

    Belle journée :-)

    mardi 19, septembre 2017 à 11h14
    1. Mély

      @ Maela : Bonjour jolie Maëla ♡

      1/ Idéalement, les oléagineux (et leurs purées) peuvent être associés : avec les « sucres lents faibles » (flocons, potimarron, châtaignes, pommes de terre, patate douce, etc.) (tartines de purée d’amandes ou de cajou par exemple), ou les légumes (gomasio sur des brocolis revenus au wok, ou des courgettes vapeur avec des graines de courge, etc.).
      Mis à part ces deux associations, il vaut mieux les consommer en dehors des repas (en en-cas ou goûter).
      Mais… n’oublie pas ma jolie que ces bases sont simplement des « guides » pour améliorer notre digestion, et que l’on peut se préparer des repas / mets sans les suivre à la lettre de temps en temps ♥ (je me souviens que tu es souvent dure avec toi-même pour cela ♡ mais je sais aussi que tu as beaucoup évolué au fil des mois… alors juste une pointe de rappel toute douce pour toi ✩)

      2/ Je mets tout ensemble directement (vu que mon faitout cuit à basse température).
      S’il y a plusieurs légumes à cuissons différentes (comme patate douce et courgette dans cet exemple – cela est valable pour les pommes de terre et brocolis, ou encore le panais et les champignons), je peux mettre le légume « rapide » 3-5 minutes avant la fin de la cuisson si j’ai la possibilité : cela dépend de mes organisations dans la journée (certaines journées sont plus denses que d’autres, et je fais d’autres choses pendant que cela cuit ?).

      Douce journée ?

      mardi 19, septembre 2017 à 17h11
  4. Marionette

    Merci pour ce trés joli article qui rappelle les principes que tu diffuses…et sonne particulièrement doux ce soir.
    Trés belle semaine.

    mardi 19, septembre 2017 à 19h31
  5. Clémentine

    Bonsoir Mély,

    Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un de tes articles. Toujours un grand plaisir :) La simplicité et la versatilité de ce déjeuner de fée me font de l’oeil. Je suis également une amoureuse des bols et des cuillères à soupe… De la rondeur, s’il-vous-plaît ! ;)

    Par contre, je t’avoue être un peu perdue en alimentation / nutrition ces temps-ci… Je me suis pas mal documentée sur l’alimentation végétale crue / vivante (y compris les jus, je songe même à investir dans un extracteur…) avec des vidéos d’Irène Grosjean, Thierry Casasnovas. Une multitude d’information qui fait sens pour moi mais qui contredit aussi d’autres schémas. J’en perds un peu mon latin et je ne sais plus quoi mettre dans mon assiette pour « bien » manger.

    Quel est-ton avis à ce sujet ? Je suis bien consciente qu’il est vaste :)

    Merci et douce soirée,

    Clémentine

    mardi 19, septembre 2017 à 21h10
    1. Mély

      @ Clémentine : Bonjour ♡
      Bien que le profil / âge des personnes que j’encadre en Naturopathie varie beaucoup (tant de diversité me comble de bonheur ♥), j’ai assez régulièrement des femmes qui, comme toi, sont un peu perdues entre les différents discours, et s’interrogent sur la question du crudivorisme.
      Sans m’étendre sur le sujet, des pistes / articles à (re)lire :
      – ma FAQ n°13 : clic ;
      – dans cet article-ci, je traite (avec poésie) du feu digestif (appelé « Agni » en Ayurvéda) qui aborde le cru avec un autre angle que les discours d’hygièniste contemporain (se basent uniquement sur des faits physiologiques et biologiques) : clic ;
      – dans mon témoignage (clic), je parle aussi de cette question. La vidéo est longue, mais j’ai eu tant de bons retours… je pense qu’elle t’aidera, aussi.
      Douce journée ✩

      vendredi 29, septembre 2017 à 8h44
  6. Rougemond

    Bonjour Mély,
    merci pour ce partage, je suis déjà adepte du petit déjeuner de fée, je sens que ce déjeuner va devenir également une référence à la maison.
    Promis j’essaie de vous translettre des photos de mes réalisations mais pas sûre que le rendu soit aussi beau que les vôtres.
    Delphine

    mercredi 20, septembre 2017 à 14h44
    1. Mély

      @ Rougemond : Merci pour votre petit mot ♡ Je me réjouis de voir votre version (qu’importe le côté qualitatif de la photo, le principal est le goût et le plaisir !).

      mercredi 27, septembre 2017 à 8h15
  7. Julie

    Bonjour Mély,

    Merci beaucoup pour ce bel article plein de douceurs. Je suis très sensible à ce que tu évoques sur les enzymes digestives, l’importance de repas dissociés pour soulager les petits ventres un peu fatigués. Tu en avais parlé lors d’un atelier sur la flore intestinale auquel j’avais assisté il y a un an ou deux (le temps passe si vite!!). Et je me demandais si à l’occasion tu pourrais approfondir un peu ce sujet, en parlant des enzymes digestives, des différents niveaux de digestion en médecine chinoise, de ce qu’en dit peut être la médecine ayurvédique (?) etc… J’ai trouvé des choses intéressantes sur internet et dans certains livres mais… personne n’expliques aussi bien que toi!!!
    Merci beaucoup, je te souhaite une journée douce et lumineuse.

    jeudi 21, septembre 2017 à 17h58
    1. Mély

      @ Julie : Bonjour ♡
      Merci pour ton adorable mot.
      Oui, il est vrai que j’aborde ce sujet dans le cadre de mon Atelier Pastel sur la flore intestinale, en version approfondie.
      Quant à l’Ayurvéda, et la MTC, j’aborderai aussi le sujet de la digestion (avec les éléments + doshas) dans les Ateliers respectifs ?
      Douce journée Julie ?

      vendredi 29, septembre 2017 à 8h56
  8. Laure

    Bonjour Mély

    Merci encore pour cet article très intéressant
    J’ai acheté ton livre sur la colopathie fonctionnelle dont je suis atteinte en plus (ou en lien ?) avec l’endometriose . Et je me régale et j’apprends! Merci !

    Juste une petite question dans ton article la tu parles du ghee comme utile aux personnes pouvant manquer de cholestérol . Quels en seraient les signes ? On parle souvent des excès mais jamais des manques ! Je suis très intéressée du coup .
    Ja’lterne entre le ghee et l’huile de coco d’olive ou de sésame (je suis dosha pitta/vatta) selon les saison et mes envies !!!!
    Merci pour ces partages ! Hâte d’en savoir plus, donc !

    samedi 23, septembre 2017 à 20h50
    1. Mély

      @ Laure : Bonjour ♡

      Mon amie ostéopathe Nathalie (nous avions écrit un article ensemble ici – clic) m’a informée il y a peu qu’endométriose et SII allaient souvent de pairs.
      A notre connaissance à toutes deux, il n’y a pas de lien direct (mis à part les deux inflammations physiologiquement proches qui pourraient donc « s’alimenter » l’une l’autre), mais c’est visiblement fréquent.

      Concernant une potentielle carence en cholestérol : cela reste très rare (d’où le manque d’informations à ce sujet).
      Souvent, les profils concernés sont les personnes ayant une alimentation végétarienne ou végétalienne qui soit également saine (une alimentation VG peut ne pas l’être comme je l’explique ici – clic), car alors pauvre en matières grasses saturées (qui ne sont pas néfastes en tant que telles, mais le sont uniquement consommées en excès !).
      De potentiels signes : déséquilibre hormonal (les hormones sexuelles sont fabriquées avec du cholestérol), peau peu souple (omégas 3 + cholestérol sont nécessaires pour une jolie peau en terme d’acides gras), frilosité récurrente / sensibilité au froid même par temps doux, certains troubles psychiques.

      vendredi 29, septembre 2017 à 8h54
  9. nina chauvin

    Bonjou Mely,

    Merci encore pour cet article instructif!
    Même si je trouve cela très beau dans l’assiette moi aussi j’ai du mal avec trop de choses différentes en même temps!

    Je voulais par contre savoir pourquoi ne pas manger graines ou oléagineux en même temps?
    si c’était la même recommandation pour petit déjeuner et diner?
    Faut il seulement les manger en encas seuls?
    Qu’en est il des crackers aux graines? il faudrait les éviter pendant les repas aussi?

    Et concernant la note sucrée, je sais que personnellement c’est le soir mais je mange en général un yaourt avec stevia ou un peu de granola peu sucré ou courge/carottes déshydraté, ou du chocolat cru peu sucré ou des amandes justement, même si cela n’est pas vraiment sucré est ce que cela n’est pas recommandé non plus?

    Merci beaucoup d’avance pour ta réponse!

    Belle journée à toi!

    Nina

    mardi 26, septembre 2017 à 12h09
  10. Laetitia

    Coucou jolie Mély,

    J’avais laissé un message sur ce précieux article (aux alentours du 21 septembre) et je ne le vois pas apparaître, toutefois celui-ci contenait une question alors je me permet de te la reposer, connais-tu le vitaliseur de Marion et si c’est le cas, qu’en penses-tu ?
    Je vais déménager dans pile poil une semaine et retrouver mon indépendance et je réfléchis à la question des achats de matériel de cuisson. Je dois bien avouer que le matériel Dell que tu avais présenté me tente mais mince pour le budget !

    Je serai moins longue que dans mon commentaire précédent mais je te dis un grand MERCI pour tes recettes de tous les jours car voilà qui va me faciliter les premiers temps de cuisine (après un retour chez ma maman, je n’ai plus l’habitude !!), d’ailleurs j’ai aussi ton livre duquel je me réjouis de confectionner des recettes ♥

    Finalement je reprends le fil de mon commentaire initial : c’est un peu un soulagement de savoir qu’il vaut mieux ne pas trop mélanger d’aliments, moi qui me mettait une énorme pression à l’époque pour avoir plusieurs légumes en une assiette (culpabilité bonjour et homéostasie plutôt aurevoir… donc pas très chouette !).

    J’ai aussi testé la recette de ton précédant article de crème de courgette et comment dire… mes papilles ont fait la danse de la joie !

    Je devrais commenter plus souvent car je me nourris de chacun de tes articles et partages, qui sont vraiment intéressants et inspirants alors vraiment merci infiniment de ce que tu crées ♥

    Une place pour l’atelier pastel « Beauté holistique et naturelle » m’est réservée et j’ai très hâte d’y venir depuis ma jolie Suisse ! (j’avais déjà eu la chance de venir en 2015 pour l’atelier au sujet de notre pieuvre ;) ).
    (bon finalement je me suis re-étalée !)

    Douce pensées et belle fin de journée à toi

    vendredi 6, octobre 2017 à 15h54
    1. Mély

      @ Laetitia : Bonjour ♡

      Merci pour ton petit mot.
      J’ai été rechercher dans les archives et les spams, mais n’ai trouvé aucune trace de ton commentaire de fin septembre (ah, internet, et ses dédales incroyables !).

      Pour le Vitaliseur de Marion : c’est un bon produit.
      Côté spécificités : le vitaliseur est un cuit vapeur.
      Comme tous les cuits vapeur, il faut mettre de l’eau dans le récipient inférieur (et admettre que cette eau est pure donc pas d’eau du robinet) et la porter à ébullition.
      À moins d’habiter au sommet du Mont Blanc, la température sera donc de 100° ce qui est relativement chaud.
      Cette vapeur va ensuite monter à la verticale et éclater les cellules des aliments, ce qui aura pour conséquence de faire tomber dans l’eau les sels minéraux (voilà pourquoi l’eau est teintée) et, compte tenu de la température, de tuer une bonne partie des vitamines.

      L’argument qui dit que le couvercle se soulève à 95° pour laisser échapper l’excédent de vapeur afin que la température ne monte pas n’est pas très réel car, pour provoquer le déplacement d’un couvercle (fût il en dôme), il faut de la pression et n’importe que adepte de physique vous expliquera que la pression s’obtient au delà de 100°C.
      Quant à l’argument qui consiste à dire que cette vapeur fera tomber dans l’eau les vilains pesticides tout en respectant les vitamines et les sels minéraux (en quelque sorte une vapeur intelligente), c’est – d’après mes sources – un argument marketing plus qu’une réalité.
      Avec la vapeur, nous pouvons stériliser les biberons (comme quoi elle détruit tout) et les vendeurs d’appareils de ménage à vapeur (genre Vaporetto et autres) vous expliquerons que la vapeur tue tous les microbes et toutes les bactéries (qu’en est il des vitamines et des sels minéraux bien plus fragiles ?)
      ➜ En résumé, le vitaliseur est construit dans du très bon inox mais cela ne reste q’un cuit vapeur.

      Très douce journée Laetitia,

      samedi 7, octobre 2017 à 10h22
  11. Emiie

    Bonjour je suis nouvelle ici :)

    Ton blog et ton livre m’ont beaucoup aidé, merci à toi ! ❤
    Il y’a si peu de recettes compatibles avec le SII, c’est une perle d’avoir ton livre. Même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir avant de me sentir mieux et de pouvoir tester toutes tes recettes, c’est déjà un bel avancement :)

    Mon Sii est encore très handicapant et douleureux mais je sais maintenant beaucoup mieux trouver les causes. J’ai encore des ballonnements au quotidien. As-tu ( vous) résolu ce problème pour toi ?
    j’ai lu que dans le cadre du régime FODMAP, il fallait mieux consommer du tofu en petite quantité, 100 g de tofu est ce un maximum par jour ? Tu en penses quoi ?

    Bonne journée

    jeudi 12, octobre 2017 à 10h18
    1. Mély

      @ Emilie : Bonjour ♡
      Bienvenue parmi mes lectrices du Chaudron Pastel ?
      Je suis heureuse de savoir que mon travail, mes créations (et mon expérience !) puissent t’aider ♥
      Pour répondre à tes questions : «oui», cela va infiniment mieux pour moi niveau digestion. Mon SII s’est désinflammé, mon état stabilisé (je referai une vidéo en janvier, un an après celle-ci – CLIC – pour donner des nouvelles).
      Le tofu étant issu d’une légumineuse (soja jaune), oui, il est à limiter.
      Bonne journée,

      mardi 17, octobre 2017 à 10h27
  12. Miss Pat'

    Bonjour Mély, merci pour ce beau et doux billet. Bravo, tu sais nous interroger sur notre façon de manger, et sur cette recherche de performance constante via l’alimentation qui est source d’erreur parfois. Le mieux est l’ennemi du bien. Dorlotons nos organes. Prenons le temps de ressentir les choses et de nous faire plaisir simplement. Des bisous Mély.

    lundi 23, octobre 2017 à 9h36

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