Curry modulable de chou-fleur

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Ma cuisine quotidienne est rythmée par des préparations simples & rapides à faire… des fois, je ralentis. Je prends le temps.

Généralement, je le fais pour ceux que j’aime, mes amis, ma famille.
Et, pour vous, aussi.
Le partage se fait aussi au-delà des frontières de notre vie intime & personnelle.
Il se fait par autant de biais que notre imagination & notre pudeur le permet.
Étendre les couleurs de notre imagination, et libérer notre pudeur des peurs intrinsèques qui nous limitent à donner ce que notre cœur aspire… tel est une des nombreuses & belles recettes pour rendre le monde plus doux.

Un sourire, un «bonjour», une intonation de voix, un regard… tous ces petits riens peuvent être colorés à chaque moment de notre quotidien, pour interagir avec l’Autre, le monde, de manière plus douce, altruiste.

À travers ce curry, aussi, un voyage.

Voyager un peu, beaucoup.
Dans le temps, le faire ralentir.
Pour donner aux autres, un peu de Soi. Pour donner aux autres, beaucoup de son cœur & de son âme.
De vous à moi.

Voyager un peu, beaucoup.
Dans des souvenirs d’enfance, y replonger & sourire.
Pour comprendre des choses, en déduire des belles leçons de vie.
De moi à moi.

Voyager un peu, beaucoup.
Dans un pays bercé de sagesse, par le biais de notre imagination & de nos 5 cinq sens.
Pour se souvenir que même lorsqu’on n’a rien, on peut encore donner & être heureux.
Vous & moi, ensemble.

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Se laisser bercer, au fil des mots qui suivront.
Se laisser immergé, apprendre pour savourer ses couleurs qui nous enrichiront, non pour tendre vers une perfection visée ou idéalisée & impossible à atteindre, car ce sont justement à travers les imperfections que peut être révélée la réelle beauté de la Vie.
Se laisser imprégner de richesses nous aidant à nous trouver nous, à nous colorer nous-mêmes, à guider nos pas de vie.

Les trois trésors de ce curry…

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Les pois cassés jaunes. J’ai été charmée.
Par leur goût, d’abord, qui m’est plus agréable que leurs cousins verts.
Par leur couleur, aussi, tels de petits écus d’or à glisser dans nos assiettes & nos corps.
Par leurs richesses nutritionnelles, également… tant de bénéfices s’y trouvent.

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Le pois cassé vert est relativement connu.
Le petit pois (vert, lui aussi) est tout autant connu dans notre société.
On connait le premier pour les soupes ou les purées que l’on peut faire avec, et le deuxième pour ces tartinades ou le classique petits pois – carottes.

Le pois sec (entier ou cassé) & le petit pois frais viennent de la même plante, leur différence résidant dans leur temps de récolte :
• le petit pois frais est cueilli avant maturité.
• le légume sec est récolté à maturité. Débarrassée ensuite de sa peau, la graine se sépare en deux cotylédons pour donner le pois cassé.

Tous deux font partie de la famille des légumineuses, et contiennent donc des protéines végétales.
Parmi les légumineuses, ces deux petites denrées rondes & vertes font partie de celles qui contiennent le moins de protéines végétales.
Ils ont l’avantage d’être particulièrement digestes (en comparaison aux autres légumineuses) : on les privilégiera donc pour les enfants & les personnes ayant les intestins sensibles.
Toujours en terme de digestibilité : les petits pois frais sont les plus digestes, suivis des pois cassés, et enfin, des petits pois surgelés qui sont les plus difficiles à digérer.

Les pois cassés sont très riches en fibres solubles : ces fibres contribuent à faire baisser notre taux de cholestérol sanguin, à ralentir l’absorption du glucose dans le sang (en modérant notre sécrétion d’insuline produite par notre pancréas en présence trop élevée de sucre).
Les personnes atteintes de diabète de type II, d’obésité, et celles touchées par différentes maladies cardiovasculaires devront privilégier les fibres solubles plus que les fibres insolubles.

Elles sont présentes dans les graines de lin, de psyllium, de chia, le son d’avoine, les algues de mer, et certains fruits (poire, pomme, prune, figue, pruneau) sous forme de pectines, gommes, mucilages, etc.
Les personnes ayant les intestins sensibles (colitique, maladie coeliaque, syndrome de l’intestin irritable, etc.) peuvent consommer ce type de fibres.
Les fibres solubles forment une espèce de substance gélatineuse (si l’on fait l’expérience de tremper des graines de chia ou de lin, on peut voir ce que cela donne) qui, dans nos intestins & colons, aident à maintenir un transit régulier : très précieux pour que l’équilibre de notre flore intestinale soit préservée (une tendance à la constipation ou à la diarrhée (ou les deux en alternance) peut dénoter un trouble, et accentuer un déséquilibre déjà présent).

Les pois cassés jaunes sont riches en molybdène : un micro-nutriment intéressant, et très important pour notre santé.
Le molybdène est un oligo-élément qui (comme tous les oligo-éléments) va servir à notre corps comme co-facteur dans plusieurs processus physiologiques de notre organisme… on peut le visualiser comme un petit outil.
Un petit outil qui ne va pas faire le travail d’un processus, mais qui sera indispensable pour la réalisation de ce travail.
Merveilleuse cohérence & synergie de la vie ♥

Le molybdène aide notre organisme à la fabrication de certains acides-aminés (non essentiels), qui sont les précieuses petites briques des protéines, elles-mêmes pouvant être vues comme la charpente de notre corps.
De nos os, nos dents, à nos cheveux & peau, le molybdène sera donc utilisé pour construire, réparer, et remplacer les acides aminés qui meurent chaque jour dans notre organisme.
Lorsque notre alimentation est raffinée, une carence en molybdène peut aisément s’installer & se creuser.

En cuisine : les pois cassés se marient bien avec les épices indiennes, le citron (jaune ou vert), et le lait de coco.
Certains estiment qu’il n’est pas nécessaire de pré-tremper les pois cassés, ceux-ci ne germant pas (contrairement à d’autres légumineuses tels que les lentilles ou les pois chiches), j’ai cependant constaté qu’elles sont plus digestes & cuisent plus rapidement si on les pré-trempe de 6 à 12 heures.

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Je trouve le monde végétal fascinant.
De par sa diversité, ses couleurs, ses formes, toutes différentes.
Cela m’attriste, me révolte un peu, parfois, de voir que de nombreuses variétés se sont éteintes au fil de ces dernières années (une très belle infographie sur le sujet ici).

J’appréciais les pois cassés verts, sans en consommer régulièrement.
La couleur des jaunes, ainsi que leur goût plus exotique, faisant écho à des souvenirs culinaires de mon autre vie, celle de mon enfance, m’emplit d’une magie indescriptible en mots.
Je les aime tant, ces petits écus d’or ♥

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C’est au cours d’un petit atelier ayurvédique que j’ai découvert cette petite poudre dorée.
Une pincée d’asafoetida suffit pour augmenter & faciliter la digestibilité des légumes soufrés (ail, oignon, poireau, etc.).

Appelée aussi «Hing», l’asafoetida est une résine séchée extraite par incision du rhizome d’une plante ombellifère.
Cette petite poudre a une odeur très forte & caractéristique du soufre. Elle peut paraitre désagréable si l’on n’est pas habituée à elle, mais une fois cuite, son parfum ne transparait plus.
Ses propriétés sont nombreuses, et l’on retiendra ici simplement qu’elle aide & soutient notre digestion, et a aussi des propriétés carminatif (anti-flatulences).

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En cuisine, on l’intégrera toujours en amont de la préparation de la recette : on doit tout d’abord faire chauffer notre faitout (de préférence de fond épais), et y glisser de l’huile de coco ou du ghee (beurre clarifié).
Une fois fondu, on glisse une pincée d’asafoetida dans la matière grasse choisie, et on sait que les propriétés de notre petite poudre dorée sont activées lorsqu’elle prend une couleur dorée / cuivrée.

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Cuire doucement, longtemps… à feu doux, très doux.
Regarder le plat qui mijote, voir les spirales de vapeur s’élever, humer les odeurs qui se mêlent, s’entremêlent, observer ces couleurs, si jolies, si dorées… parfaites par ce froid si cinglant.

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J’ai rarement l’envie de manger le même type de plat le midi & le soir.
Outre les couleurs, textures & légumes avec lesquels je cuisine, une autre différence se situe entre mes déjeuners & mes dîners : le midi, je conçois généralement intuitivement des plats associés, et le soir, des plats dissociés.

Chacun a des bénéfices intéressants qui lui sont propres, et que l’on peut faire varier en fonction de notre profil Naturopathique (ainsi que de potentiels déséquilibres), de notre rythme de vie, et de potentiels buts espérés.

Avant de comprendre leurs bénéfices, une pointe d’histoire & un peu d’information à leurs sujets.

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C’est grâce aux travaux du Dr Shelton & du Dr Hay, au 19e siècle, que les bénéfices d’une alimentation dissociée ont été mis en avant.
Le principe est très simple : certains aliments ou groupes d’aliments ne doivent pas être associés au cours d’un même repas pour nous assurer une bonne digestion, leur association pouvant annihiler certaines de leurs richesses et/ou ralentir notre digestion et/ou en provoquant des maux digestifs.
Les recommandations du Dr Shelton étant (très) extrémistes, et certaines découvertes au cours du 20e siècle remettant en cause certains de ces arguments, d’autres courants d’alimentation dissociée sont nés, plus souples & faciles à mettre en place épisodiquement.
Aujourd’hui, il existe donc plusieurs autres types de repas dissociés, dont certains sont plus ou moins restrictifs, ou plus spécifiques que d’autres : on devra les choisir en fonction de notre profil Naturopathique & de potentiels déséquilibres physiologiques.

Ci-dessous, j’ai intentionnellement choisi de partager un modèle que chacun peut adopter sans soucis
On gagnerait tous à intégrer un dîner dissocié deux à sept jours par semaine (fréquence à adapter à soi en fonction de notre profil), et ce, quelque soit notre profil Naturopathique, notre âge & sexe, et notre rythme de vie.

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Voici les principes du courant le plus souple & accessible à tous pour concevoir un repas dissocié :
♦ Une base de légumes crus et/ou cuits en quantité souhaitée ;
♦ Base à laquelle nous ajouterons une part de protéines (végétales ou animales) ou de féculents (céréales, pseudo-céréales, pommes de terre, ou amylacés comme la châtaigne) ;
♦ Duo que l’on peut enrichir d’aromates, d’épices, de noix (oléagineux), et d’une bonne huile ;
♦ Éviter de prendre des fruits frais (ou séchés) en fin de repas, exception faite de pomme ou de fruits cuits (compotes).
… Ainsi, la règle à retenir est simplement d’éviter d’associer des protéines à des féculents (tout en veillant, bien sûr, à la qualité & la quantité des autres denrées), et d’éviter de prendre des fruits à la fin des repas.

Les bénéfices d’un repas dissocié sont nombreux :
• Notre digestion est plus courte.
Notre digestion étant le processus physiologique qui requière le plus d’énergie à notre corps, raccourcir notre digestion est autant d’énergie disponible en plus pour nos autres systèmes (nerveux, immunitaire, hormonal, etc.).
Certaines études ont d’ailleurs mis en évidence le lien entre l’intégration régulière de repas dissociés dans notre vie & une longévité accrue.
• Dans un but de perte de poids et/ou de détoxification de notre organisme, opter plus ou moins régulièrement pour un repas dissocié permet de soutenir notre corps dans ces objectifs (pour lesquels nous opterons prudemment et seulement dans certains cas, tels un déséquilibre, ou une surcharge, ou simplement par cure annuelle si notre Force Vitale nous le permet).
• Opter pour ce type de repas une fois par jour (généralement le soir) & sur quelques semaines uniquement, permet dans certains cas de soulager momentanément notre organisme de certains maux digestifs le temps de réaliser un travail en profondeur sur un de nos systèmes déséquilibrés ou en souffrance (flore intestinale, foie, etc.).

Bien des avantages donc, se nichent en un repas dissocié.

Cependant… un autre point très important.
Très important.

Plus un repas est dissocié, et moins notre organisme assimilera les micro-nutriments du dit repas.

Cette notion est une clé. Réellement.

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S’imaginer…
Un beau, grand & coloré tableau (comme ce joli nymphea pastel de Monet).
Avec une grande palette de couleurs variées, des douces, des tendres, et des plus brutes.
Une magnifique toile de plusieurs mètres de long sur plusieurs mètres de large.

S’imaginer cette jolie œuvre divisée en plusieurs morceaux.
Pour former un joli puzzle.
Un immense puzzle que l’on doit assembler.
Pièce après pièce, morceaux de couleurs, de lignes… à effleurer du doigt, à penser, à emboiter.
Création d’une belle synergie, d’une grande synergie.

La jolie œuvre est notre repas.
Les morceaux du puzzle sont ses micro-nutriments.

Se souvenir…
La bêtacarotène a besoin d’un corps gras pour que notre corps puisse l’assimiler convenablement (j’ai traité de ce sujet ici & ).
Les acides aminés essentiels de nos protéines ont besoin d’être 8, et doivent être assemblés pour que notre corps puisse en bénéficier (j’ai traité de ce sujet ici).

Plus le puzzle aura de morceaux, et plus on mettra de temps à l’assembler.
Plus le repas aura d’aliments de natures différentes, et plus notre corps devra œuvrer pour digérer dans le but d’assimiler les micro-nutriments qui composent notre repas.
… mais plus grand & beau sera le dessin final, reconstitué.

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La Nature est riche, généreuse, immense, et aucune denrée ne peut remplacer une autre totalement, ne peut se substituer à elle seule à une synergie plus holistique.

Bien sûr…
Étant tous différents, notre idéal d’association sera, lui aussi, différent d’une personne à une autre, tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif.
Il est fréquent, dans notre société, que l’on rencontre des maux digestifs après certains repas (ou que l’on ressente une fatigue post-prandiale, ou que nous ayons les mains froides) : ce sont autant de petits signes par lesquels notre corps nous indique qu’un déséquilibre se trouve en lui, qu’il peine à digérer ce que l’on vient de manger.
Peut-être est-ce la nature du repas elle-même ? Dans sa qualité, ou sa quantité.
Peut-être, aussi, est-ce lié à l’état de notre flore intestinale, plus ou moins dégradée & si précieuse pour l’assimilation de notre repas.
Des petits signes que notre corps utilise pour nous inviter à réfléchir.
Un petit message codé nous rappelant de prendre soi de nous.
Aucun de ces petits signes ne sont graves tant qu’on les accepte, les accueille, allons à leur encontre, tentons de les écouter, et d’aider notre corps à rétablir ce déséquilibre à sa source.

Notre organisme est un merveilleux écosystème.
En prendre soin ♥

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Intuitivement, avant même de découvrir les bénéfices de repas dissociés à travers ma formation en Naturopathie, j’avais intégré des dîners «doudou».
Ces dîners que j’aime tant… axés & composés principalement d’un grand bol de crèmes de légumes.
Faisant varier, au fil du temps, des jours, des saisons qui passent, les légumes.
Accorder la richesse des couleurs des denrées végétales, à la couleur du ciel, de la Nature & de son rythme.

Enrichi souvent de pain maison que je fais, lui aussi, varier au fil de mes envies, de mes amusements…
Créer de nouvelles associations de farines, de graines, jouer, tester, expérimenter, découvrir des mélanges surprenants, croquants, doux ou typés…

Si la majorité de mes dîners sont des repas dissociés, je me tourne aussi parfois vers d’autres horizons…
À la fin de journée longue & durant laquelle j’ai réalisé de l’exercice physique… ou, tout simplement, sans autre raison que mon ressenti aspirant à me ressourcer autour d’un dîner nourrissant & dense… je compose alors un dîner où j’associe, je mélange… écoutant mon corps me demandant des forces, de l’énergie, douce & adaptée.

Dans ce curry, la possibilité… de créer ces deux possibles.
Un repas dissocié, délicieux mixé en crème doudou… ou associé, si on l’agrémente de riz.

En ce curry, le choix, la liberté de composer notre repas…
Aucun des deux modèles n’est supérieur à l’autre.
Dissocier ou associer : en chacun, des bénéfices.
À adapter à soi, au fil de notre vie, des jours ♥

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Ingrédients : (pour 4 à 6 parts) – recette inspirée d’Alanna, modifiée,  retravaillée & peaufinée selon mes goûts & connaissances

  • 220 gr de pois cassés jaune prétrempés pendant 12 heures
  • 2 cas bombée d’huile de coco
  • 1 pointe de couteau d’asafoetida
    (on peut la trouver sur internet par VPC)
  • 1 gousse d’ail
  • 2 oignons jaune de taille moyenne (ou un gros)
  • 1 morceau de gingembre d’un ou 2 centimètre(s)
  • 1 cac rase de curcuma en poudre
  • 2 cac rases de curry de votre choix
  • environ 2 litres d’eau (en fonction de votre type de cuisson)
  • 1 pincée de sel gris non raffiné
  • 1 chou-fleur de taille moyenne
  • 200 ml de lait de coco
  • le jus d’un citron vert

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Préparation :

  1. Épluchez l’ail & les oignons, et découpez-les en petits dés.
  2. Dans un grand faitout, versez l’huile de coco. Allumez le feu (moyen à fort).
  3. Dès que l’huile est fondue & le fond du faitout bien chaud : versez l’asafoetida.
  4. Une fois que l’asafoetida se colore (passe du jaune clair à un joli orangé doré) : versez l’ail, remuez quelques secondes, et ajoutez les oignons.
  5. Ajoutez ensuite le gingembre (auquel vous aurez retiré sa peau en la découpant), le curcuma, et le curry en poudre.
    Laissez cuire & dorer l’ail & les oignons quelques minutes à feu moyen & à couvert jusqu’à ce qu’ils soient tendres (5 à 10 minutes).
  6. Ajoutez les pois cassés jaunes que vous aurez au préalable bien rincés, et l’eau.
  7. Portez à ébullition. Aux premiers frémissements : abaissez à feu moyen, et laissez cuire environ 1 heure à couvert.
    (Ajoutez de l’eau si besoin est : tout dépend votre type de cuisson, ainsi que votre matériel de cuisson. J’utilise cette batterie)
  8. Pendant que les pois cassés jaunes cuisent : lavez soigneusement votre chou-fleur, et découpez des gros & des petits bouquets.
  9. Trempez-les dans un eau vinaigrée (1 à 2 cas de vinaigre blanc) : cette petite astuce les rend plus digestes.
  10. Une fois que les pois cassés jaunes sont cuits : ajoutez le sel, les fleurettes (bouquets) de chou-fleur, le lait de coco, et assez d’eau de manière à recouvrir le chou-fleur.
  11. Portez à ébullition à nouveau.
    Aux premiers frémissements : abaissez à feu moyen, et laissez cuire encore environ 20 minutes (jusqu’à ce que le chou-fleur soit cuit & tendre).
  12. Pour l’option curry dissocié : servez tel quel ou en version mixée : versez le contenu du faitout dans votre mixeur, et mixez jusqu’à obtenir la consistance souhaitée (lisse ou avec des morceaux).
    Versez dans un bol, et versez un filet de jus de citron vert.
    Pour l’option curry associé (servi avec du riz) : versez votre curry dans une grande assiette, et accompagnez-le de riz (un riz demi-complet basmati cuit avec 2 clous de girofle se marie à la perfection avec), et versez un filet de jus de citron vert.

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Avec tout mon Amour,
Prenez soin de vous ♥

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15 commentaires

  1. marie

    Merci Mély Fée pour ce clin d’oeil d’Orient :-D
    Impatiente de l’essayer,
    cette recette sera savourée dès ce soir,
    malgré un petit ingrédient de moins
    (asafoetida n’est pas encore dans mes placards!)
    Merci aussi de rendre la naturopathie si accessible et visible <3
    Bises douceur
    Marie

    vendredi 6, février 2015 à 16h16
  2. Ophélie

    Merci Mély pour le voyage en Asie, mes papilles sont en ébullition,:-)
    Et j’ai appris comment gérer le choux fleur pour les estomacs sensibles, ce qui n’est pas mon cas, mais l’autre jour j’ai eu des plaintes concernant mon idée de mettre du choux fleur dans la soupe…
    L’asafoetida j’avais jamais entendu parler et les pois cassés j’avais jamais osé… je suis plutôt une habituée lentilles, mais là je me sens inspirée à tenter l’aventure culinaire pois!
    Salutations parfumées

    samedi 7, février 2015 à 8h26
  3. Léa

    Voilà une très belle recette qui m’inspire beaucoup !
    J’adore la cuisine indienne donc je pense que je vais vite tester…

    samedi 7, février 2015 à 10h55
  4. laurie

    Toujours intéressant, et joyeux, merci je vais essayer

    dimanche 8, février 2015 à 9h56
  5. MadTeaAndGlory

    Merci pour ce voyage poétique qui nous permet de reprendre goût aux bonheurs simples de l’assiette ! Connais tu les lentilles Belluga?

    dimanche 8, février 2015 à 10h29
  6. Camille-Hélène

    Ton curry est en train de mijoter sur le feu et de délicieuses essences virevoltent à travers mon appartement pour me faire voyager vers des pays lointain … Je n’ai malheureusement pas trouvé de pois cassés jaunes, ni la fameuse épice mais je suis certaine qu’il sera tout de même délicieux.

    Une petite question à la suite de ton article. Lorsque l’on mange ce curry de façon dissocié (donc sans céréales), les protéines ne seront pas complètes car il n’y aura pas tous les acides aminés essentiels. Du coup, est-il possible de compléter ce délicieux curry afin d’en faire un plat complet en restant dans la démarche dissociée ?

    Belle fin d’après-midi.

    mercredi 11, février 2015 à 15h45
  7. Mély

    @ Camille-Hélène : Bonjour ♪

    J’espère que les effluves exotiques & dorées t’ont nourri aussi sur le plan physique ♥
    On trouve les pois cassés jaunes dans de petites épiceries sur Paris (ainsi qu’en ligne sur certains sites).
    Comme ils sont « rares », on pourrait penser qu’ils viennent de très loin… mais sur mon paquet est indiqué qu’ils ont été produits en France (!).
    Après une petite recherche sur le sujet (avant la publication de mon article, mais ai souhaité ne pas l’ajouter à mon article déjà bien long), les pois cassés jaunes proviennent du Canada & d’Europe avant d’avoir été expatrié à l’autre bout de la planète… C’est fou & merveilleux à la fois ♡

    Pour répondre à ta question : le principe du régime dissocié, comme nous l’avons déjà vu ensemble est justement de ne pas en faire un plat complet (pour alléger le processus de la digestion donc).
    Je suis presque convaincue que tu poses la question pour le sujet des protéines (complètes VS incomplètes), et ne cherchais pas à réaliser un plat complet (tout court, au-delà des protéines), mais je souligne ce petit point pour les potentiels lecteurs qui liraient notre échange & n’auraient donc pas fait la séance avec nous :)
    Pour en revenir aux protéines complètes : un petit verre de spiruline (ou de chlorella), ou accompagner ce curry avec une pointe de tartare d’algues… et voilà ♥
    Et, aussi, bien sûr, toujours garder à l’esprit que si un repas (ou même une journée) ne comporte pas de protéines complètes, ce ne pose pas de problème pour ton profil ✿

    jeudi 12, février 2015 à 8h22
  8. ASTRID

    Cette recette est devenu classique depuis plusieurs mois dans ma cuisine… A chaque fois, mes convives sont toujours surpris de re-découvrir le chou-fleur sous cette forme… le mélange coco épices et citron ( qui fait toute la différence pour mon palais) est a tombé… Du coup, cette base, je la décline à l’infini avec tous mes légumes… merci Mély… gourmandisement votre !

    lundi 24, août 2015 à 11h37
  9. pauline

    Mm! Délicieuse recette magique et digeste, saine et gourmande!
    Merci Mély.
    Juste une question : un repas constitué de quinoa ou sarrasin contenant tous les acides aminés dont notre a corps a besoin (à moins que je ne me trompe ?) demeure-t-il dissocié ?
    Merci d’avance!

    samedi 6, février 2016 à 15h05
  10. Mély

    @ Pauline : Bonjour
    Excellente & pertinente question !
    Malgré ce qu’avancent bon nombre de thérapeutes / auteur(e)s, le quinoa & le sarrasin ne se suffisent pas à eux-mêmes pour nous apporter une source de protéine complète !
    En effet, s’ils contiennent tous les deux les 8 Acides Aminés Essentiels (AAE) pour notre petit corps, certains (de ces AAE) sont en quantité trop faible pour être une source protéique complète de bonne qualité : on parle alors de « facteur limitant ».
    Le facteur limitant diminue la quantité totale des protéines disponibles (et donc assimilables) par notre organisme de tous les autres AAE… ce qui diminue fortement la totalité de la quantité de la protéine complète disponible.
    Pour répondre à ta question donc : un repas sans légumineuse (et autre protéine végétale), et sans produits animaux mais contenant quinoa ou sarrasin demeure dissocié.
    J’en profite pour te glisser un petit lien : la’échange des commentaires de cet article pourra aussi t’intéresser : clic.

    mardi 9, février 2016 à 10h04
  11. pauline

    Merci a toi pour tes lumières, et d’avoir pris le temps de me répondre ^^
    J’aime beaucoup ton site encore chapeau bas!

    mardi 9, février 2016 à 14h53
  12. Maureen

    Bonjour Mely,

    Je suis en train de me familiariser avec l ayurveda et ton plat me fait penser au kitchari.

    Celui-ci est censé se faire avec du mung dal (du soja jaune concassé). Et je voulais donc ton avis car j ai un SII et je supporte assez mal les légumineuses (je me contente souvent de lentilles corail) sur celle ci en particulier ?

    Je vais me faire offrir ton livre sur le SII d ailleurs pour noël car j aimerais pouvoir moi aussi pouvoir réintégrer des aliments que j ai banni de mon alimentation ou que je mange avec appréhension. Et l expérience que tu décris sur ton blog par rapport à ta propre intolérance me donne espoir :-)

    Belle journée,

    Maureen

    vendredi 17, novembre 2017 à 9h26
    1. Mély

      @ Maureen : Bonjour,
      Merci pour ton message ♥ Je te souhaite que le Père Noël puisse t’apporter ce livre, surtout si tu as une digestion sensible, car je sais que cela t’aidera ✩
      Pour répondre à ta question : ma professeur d’Ayurvéda nous a enseigné que les haricots mungos était la légumineuse la plus digeste qui soit. De plus, le fait de prétremper augmente la digestibilité (par la réduction des FODMAPs notamment).
      Toutes les personnes étant différentes face au SII, la solution ne peut être apporté que par vous-même : je vous suggère donc d’essayer (en réalisant le kitcharee), et de voir.
      Belle journée ♡

      samedi 18, novembre 2017 à 14h45
  13. Estelle

    Bonsoir Mély,

    Tout d’abord, merci pour ce blog qui est une mine d’informations absolument merveilleuse. Merci également de laisser transparaître ton âme de fée à travers tes articles, c’est si inspirant.

    Souffrant énormément des intestins, mais n’étant encore diagnostiquée de rien, je dévore tout ce que tu écris afin d’essayer progressivement de trouver des moyens de me soulager qui me conviennent. C’est pourquoi j’en suis venue à m’intéressée à l’alimentation dissociée, et j’aurais quelques questions à ce sujet :

    1. Le petit-déjeuner compte-t-il comme un repas associé/dissocié ?

    2. Si l’on considère qu’une personne fait deux repas par jour en plus du petit-déjeuner, peut-elle se contenter d’un seul repas associé (par exemple le déjeuner) et jeûner le soir ? Peut-elle se contenter d’un seul repas dissocié (toujours le déjeuner) et jeûner le soir ?

    3. Tu écris que composer un repas dissocié consiste à ne pas combiner protéines et féculents. Or, étant donné que les protéines végétales sont incomplètes, à la différence des protéines animales, le fait d’utiliser l’une ou l’autre change-t-il l’apport/la nature (associée ou dissociée) du repas ? Tu as déjà répondu à un commentaire posant la même question, mais je ne suis pas sûre de comprendre complètement… Est-il possible de compléter une protéine végétale sans féculent ? Le fait de se passer de féculents rend-il nécessairement le repas incomplet (car il me semble avoir lu ailleurs que les féculents ne sont a priori pas indispensables à un repas, à l’inverse des protéines et des lipides) ?

    4. De manière générale, les glucides et les protéines composant un repas doivent-ils être issus d’une source unique (un-e seul-e céréale/pseudo-céréale/amidon ou une seule protéine animale/végétale sur un repas) ? Ou vaut-il mieux raisonner en termes de quantité et peu importe le nombre de sources de ces nutriments ?

    Je te suis sur les réseaux et sais à quel point tu es occupée, aussi je comprendrais que tu ne puisses pas répondre à toutes ces questions ;) Sache en tout cas que je te serais infiniment reconnaissante dans le cas où tu le ferais :)

    Bonne continuation et encore merci,
    Estelle

    mercredi 18, septembre 2019 à 20h15
    1. Mély

      @ Estelle : Bonjour,
      1/ Cela dépend du petit-déjeuner. S’il comporte ou non l’association de glucides avec des protéines, par exemple.
      2/ Cela dépend de la Force Vitale de la personne, sa constitution, son état de santé, et de la saison (l’été se prête plus à cet exemple que l’hiver).
      3/ Trop complexe à répondre en commentaire :)
      4/ En théorie, non, mais cela va dépendre du « feu digestif » de la personne (l’état de son système digestif) : moins il y aura d’aliments différents, plus simple ce sera à digérer (en théorie, c’est un poil plus complexe que cela).

      mardi 22, octobre 2019 à 8h09

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