Verrines aux cheveux d’ange

couverture-amour

Des anges.
Dans ma vie, j’en ai rencontré plusieurs.
Tous différents.
Grande palette de profils.
Parfois. Souvent.
Un air fermé.
Bourru.
Sérieux.
Se cachant derrière un mur. D’humour. De clin d’œil mielleux. D’air sombre. De regard sévère.
Attitude renfrognée.
Sûrs d’eux.
Brusque.
Piquant.
Brutal.
Parfois. Rarement. Arborant un air presque parfait.
Parfait en apparence.

Des carapaces.
Uniquement des carapaces.
Au-delà de cette armure, je vois.
Je vois, perçois, sens.
Leur essence, leur cœur, leur fragilité.
Elle me touche. Toujours. Autant.
J’ai envie de leur dire.
Que ce trésor, en eux, est doux.
Qu’il est précieux.
J’ai envie de leur dire.
Que je le vois.
Que je l’aime. Que je les aime, eux, pour ça.
Qu’ils n’ont pas à garder leur carapace avec moi.
Car je vois au-delà.
Car je vois malgré elle.
Car ce qui m’apparaît est un milliard de fois plus beau que leur armure construite qu’ils ont essayé de rendre parfaite vue de l’extérieure.
J’ai envie de leur dire que loin de m’effrayer, me déplaire, ou me décevoir, cela m’émeut, et me donne envie d’être là, près d’eux, pour eux, encore plus.

J’arrive à le faire.
Infiniment plus qu’il y a quelques années.
J’arrive à le faire (presque) aisément avec mes amis, mes proches, ma famille.
Un peu moins avec d’Autres.
Fluctuant avec le temps, les jours, les rencontres, ma sensibilité du moment.
C’est dur, parfois, de dire.
De dire : «Je vois en toi, malgré toi, et j’aime ce que j’y vois. C’est beau.»
L’Autre peut se sentir dérangé, irrité, violenté, bousculé.

Alors, j’ai parfois peur de le faire.
Peur de leur réaction.
Peur que cela génère une gêne, une fuite, une peur.
Alors des fois je me tais.
Je ne dis rien.
Je reste profondément émue. Touchée.
Au plus profond de mon Être.
En silence.
J’attends le moment.
Celui que je trouverai plus propice.
Pour leur dire que je vois. Et que j’aime.
Chacun de leurs défauts, de leurs failles, chacune des fibres de leur Être.
Mais… Y-a-t-il vraiment un moment plus propice ?
Qui suis-je pour le choisir ?
Pour juger qu’un moment est plus propice, «meilleur» ?
Je n’ai pas le droit.
De faire ce choix.
Alors j’essaie.
Alors, j’y tends.
Le plus possible.
Je m’ouvre.
Tout grand.
Je suis tombée.
Parfois.
Souvent.
(Trop)

Telle une enfant qui serait tombée, se serait égratignée les genoux, je me relève.
J’hésite.
Une demi-seconde.
Un élan.
Celui de la Vie.
Celui de la Foi.
Celui de l’Amour.
L’Amour de l’Autre.
L’Amour à répandre.
Les couleurs à faire exploser dans tous les univers.
La musique à jouer pour dénouer les cœurs.
Les saveurs à parsemer dans les âmes.

Je joue.
Je danse.
Je retomberai.
Peut-être.
Peut-être pas.
Qu’importe.
La danse de la Vie est là.
Après avoir frôlé la Mort, une étincelle de magie s’est glissée en mon cœur.
Les Fées, la Vie, l’Univers, qu’importe.
L’étincelle est là.
Je la porte, en moi.
Je reste humaine.
Avec des failles.
Avec une (trop ?) grande sensibilité.
Parfois le sentiment d’appartenir à un autre monde.
Un autre monde plus doux.
Ici, le monde est trop dur.
Ici, le monde me parait trop dur.
Ça, c’était avant.
Avant l’étincelle de magie.
Glissée en mon cœur.
Avant que je puisse Voir.
Le cœur des gens, la douceur de leur âme.

Parfois.
Être émue aux larmes.
De voir cette beauté dans des cœurs.
Et de voir qu’ils n’ont pas, ne serait-ce qu’une idée, un soupçon d’idée… de la richesse qui les habite.
Aurais envie de toucher leur cœur.
Du bout des doigts.
Pour les éveiller.
Leur montrer.
Leur dire…
Leur dire de faire confiance.
À la Vie.
En eux.
D’essayer.
De sourire.
De s’ouvrir.

La magie en chacun.
Nous rend unique.
Unique & magique.
Quelque part…
Sans le savoir.
Ou sans se l’autoriser.
Nous sommes tous des êtres magiques, exceptionnels.
Chacun l’étant à sa manière.

Être Soi est le plus cadeau que l’on puisse se faire.
Pour Soi.
Et pour les Autres.
Exprimer, faire, accueillir nos ressentis, nos rêves, nos envies… nos peurs, aussi.

Soyez-vous.
Brillez de votre lumière.
Soyez-vous.
Exposez vos côtés sombres.
Soyez-vous.
Multicolore.

Ce que vous êtes : offrez-le au monde.
Car, telle est votre Voie.

Ayez Foi.
En vous.
Car…
La Vie a Foi en vous.
J’ai Foi en chacun de vous.

Laissez votre cœur être celui qu’il aspire être.
Soyez les anges que vous êtes.

citation

Cette recette, je l’ai voulue toute douce.
Toute douce au goût, et aussi toute douce pour notre petit corps.
Chacun des ingrédients a été soigneusement choisi pour prendre soin de notre équilibre acido-basique (beaucoup plus d’informations sur le sujet ont été abordé dans cet article).
L’équilibre acido-basique est particulièrement important lorsque la saison froide pointe le bout de son nez.
Je l’ai aussi créé pour que chacun puisse l’adapter, en fonction de ses propres goûts, de ses préférences gustatives.
Se l’approprier, la peaufiner, en fonction de ses propres papilles, son propre cœur, sa propre sensibilité.

Les «cheveux d’ange» sont des filaments extraits d’une courge spaghetti.
Cette courge m’a toujours fait sourire.
On dirait qu’elle est née pour nous dire que malgré la (grande) diversité des courges, au-delà des formes, couleurs & goûts, la diversité peut aussi se trouver dans la forme que prend la chair elle-même.
Car, une fois cuite, comme son nom l’indique, de la chair de la courge spaghetti, on en extrait… des filaments ressemblant à des spaghettis.
Ou des cheveux d’ange.
C’est selon son point de vue.
(Vous aurez deviné celui auquel j’adhère)
Comme toutes les courges, la courge spaghetti est alcalinisante : un point de douceur pour notre corps.
Pour faire le plein d’astuces sur la manière de la préparer et de la cuire (four / cocotte, temps…), c’est par ici (clic).

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Pour sucrer, aromatiser, et enrober de douceur & de rondeur nos cheveux d’ange, une petite sauce.
Elle aussi a été créée pour envelopper de douceur notre petit corps, chacun des ingrédients étant alcalins.

♦ L’élément liquide de notre sauce sera un lait végétal.
On peut opter pour un lait d’amandes, ou de châtaignes, tous deux alcalins, et parfaits pour l’hiver grâce à leur profil nutritionnel.

♦ Une touche de rondeur, d’onctuosité.
Une nouvelle touche de douceur, pour notre équilibre acido-basique.
Délicate purée d’amande.
Vous pouvez la choisir blanche ou complète, selon votre inspiration & votre envie du jour, et des autres ingrédients de la recette (notamment les fruits, que l’on verra plus loin).
La purée d’amande blanche se mariera bien avec tous les laits végétaux, la vanille, la cardamome, la poire, le kaki (♥), le coing (en compote), la pomme, la banane : tout lui va.
La purée d’amandes complète se mariera avec un peu moins de notes que la blanche… on lui pardonne aisément, car elle nous apporte une note pralinée, si gourmande, caractéristique, et appréciée par un grand nombre de gourmands.
La purée d’amandes complètes se marie particulièrement bien avec tous le lait de châtaigne, la cannelle, le cacao, la poire, le coing (en compote), la pomme, la banane, et la crème de marrons (♥).

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♦ La mesquite (appelée aussi «caroube du Pérou», à ne pas confondre avec la caroube méditerranéenne) est riche en fibres, en protéines, et… extrêmement douce.
Mi-caramel, mi-vanille, rien que son goût est une touche de douceur.
Douceur s’étendant à des caractéristiques physiques, car elle est, elle aussi, alcalinisante.

♦ Pour contraster légèrement, une touche délicatement fruitée.
Subtile touche apportant un éclat de fraicheur dans cette rondeur hivernale : un fruit.
On peut le choisir cru ou en compote, cela n’a pas d’importance (exception faite pour le coing qui devra obligatoirement être utilisé en compote).
Selon notre envie du jour, l’épice que l’on voudra utiliser, la purée d’amandes, la palette de choix est vaste : pomme (préférez celles qui sont peu acides), poire, kaki (♥), coing, figue, crème de marrons, ou banane, cette dernière permettant de renforcer l’aspect nutritionnel alcalin de notre recette (les autres fruits étant neutres ou acidifiants).

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♦ Pour enrober & clore cette belle & saine synergie gourmande, optons pour une épice.
Vanille, cannelle, cardamome : les 3 sont merveilleuses.

♦ Si vous avez l’âme poète (ou une fibre féerique), vous pouvez aussi ajouter une touche florale.
Depuis quelques mois, je dois l’avouer, j’en parsème dans un peu de chacune de mes créations, de mes plats.
J’ai l’impression que ce «petit quelque chose» nourrit mon petit cœur (trop) sensible.
On peut opter pour une demi-cuillère à café (cela suffit amplement) de fleur d’oranger.
Il me semble que c’est le meilleur hydrolat, la meilleure note florale, pour cette création.

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Ingrédients : (recette inspirée & adaptée d’une création culinaire de Jean-François, un des gérants de Sol Semilla)

  • 600 g de chair déjà cuite d’une courge spaghetti
    (retrouvez ici des astuces pour la préparer & la cuire)
  • 500 ml d’un lait végétal de votre choix (amandes ou châtaignes de préférence)
  • 6 cac de purée d’amandes (blanche ou complète)
  • 6 cac de caroube du Pérou (mesquite)
  • 2 fruits de saison (poire, pomme, kaki, coing en compote, banane…)
  • 1/2 cac de cannelle, vanille ou cardamome en poudre
  • (facultatif) 1/2 cac d’hydrolat de fleur d’oranger

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Préparation :

  1. À l’aide un mixeur, mélangez jusqu’à obtenir un mélange homogène le lait végétal, la purée d’amandes, la caroube du Pérou, les fruits, et les épices.
  2. Disposez dans des petites verrines les filaments de la courge spaghetti.
  3. Versez votre sauce dans chacune des verrines.
    Vous pouvez disposer quelques amandes effilées sur le dessus, si vous le souhaitez.

Filaments angéliques.
Douceur lactée.
Rondeur de l’amande.
Poudre de tendresse.
Fraicheur fruitée.

Que cette synergie.
Enveloppe & aide votre petit corps à lutter contre les déséquilibres acido-basique.

Que cette synergie.
Vous enveloppe, vous.
Enveloppe votre cœur.
De douceur.

Que cette synergie.
Vous aide à vous rappeler.
Que l’Autre est magique, au-delà de son (ses) masque(s).

Que cette synergie.
Vous aide à laisser tomber tous les jours un peu plus, vos propres masques & carapaces.
Parce que.
Vous êtes mille fois plus beaux sans.

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8 commentaires

  1. Mnêmosunê

    De bien jolis mots ici.
    De grosses larmes émues sur mes joues.
    Une carapace qui est encore là, beaucoup trop.
    Et cette recette, un plat ? un dessert ? un peu des deux ?

    Bonne semaine douce Mély.

    dimanche 24, novembre 2013 à 20h16
  2. Marianne

    Bonjour,

    Cette verrine m’a l’air délicieuse et une présentation très esthétique !
    Un coté féerique, le texte tout en douceur j’en convient.
    Parfait pour ces journées maussades et j’aime particulièrement les courges, il est vrai que celle-là est particulière.

    Merci beaucoup

    dimanche 24, novembre 2013 à 20h56
  3. véronique

    Merveilleuse recette, merci… tout ce que j’aime, et un magnifique article !
    Bonne soirée…

    dimanche 24, novembre 2013 à 21h39
  4. jeff

    Merci Mély pour cette belle poésie d’automne et tes appréciables conseils.
    Belle semaine

    dimanche 24, novembre 2013 à 22h40
  5. Lydie

    Très beau partage ! Belle journée <3

    lundi 25, novembre 2013 à 7h44
  6. Laure TDLC

    Bonjour Mély,

    J’adore le livre de Doreen Virtue Les Nombres des anges.
    Et voici la symbolique de 333 : « Vous êtes complètement entouré, protégé, aimé et guidé par les maîtres ascensionnées bienveillants. »
    Belle semaine à toi !

    lundi 25, novembre 2013 à 14h39
  7. Mély

    @ tous : ♡ • ♥ merci ♥ • ♡

    @ Mnêmosunê : elle est parfaite pour un dessert alcalin :)

    @ Laure : J’adore ton intervention !
    Faire le lien… Tisser des clins d’œil de choses intimes délivrées dans ma Newsletter Pastel…
    3h33…
    La citation de Doreen Virtue est parlante.
    Parlante de vérité.
    Malgré les tempêtes que j’ai dû affronter (!), même dans l’ombre, même dans les moments les plus noirs, je sentais une présence… une douce étincelle qui me disait de ne jamais perdre Foi.
    Je ne sais pas comment, ni par qui, mais oui… «On» veille sur moi… Je te le confirme ✭

    lundi 25, novembre 2013 à 19h36
  8. Cél

    Quel bel article, Mély, Si tu savais combien il arrive à point nommé…
    La courge spaguetti version sucrée, je n’y avais pas pensé, mais je pense que je vais adorer!
    Et en plus, je vais la déguster en me disant, à chaque petit cheveu tout doux qui s’enroulera dans ma fourchette, qu’un petit ange veille sur moi. Sur chacun de nous. Que notre bonne étoile ne nous trahit jamais, quoi qu’il arrive : même ce qui paraît comme « coup dur » a du beau en lui. Même les nuages noirs sont beaux, sont porteurs de lumière, pour peu qu’on veuille la voir. Il faut bien chercher, parfois. Mais tout, tout peut être vécu de manière positive.
    C’est difficile.
    Mais se le rappeler, c’est comme rajouter un peu de miel à sa vie. Cela la rend plus douce.
    Merci de souffler cette poésie comme une lumière d’hiver. Un rayon de soleil pâle sur un paysage endormi de givre.
    La beauté est là où on a envie de la voir. Il ne tient qu’à nous de la laisser nous toucher.
    Passe une belle soirée, et merci encore…

    lundi 25, novembre 2013 à 20h06

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