- Le 29 Mai 2014
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Gâteau d’anniversaire féerique à la rosée du matin
♫ ♪ Mots écrits & inspirés au son des notes mélodieuses de Magic de Colbie Caillat ♪ ♫
Il y a 31 ans, jour pour jour, je suis née.
Aujourd’hui est mon anniversaire ✩
Le 29 mai 1983 était un dimanche.
C’était aussi le jour de la fête des mères.
Ma Maman m’a toujours dit, répété, au fil des années, chaque jour de la fête des mères, lorsque je lui glissais dans ses mains son cadeau pour cette année : «Mélanie, ma fille, ma chérie, tu es, et resteras le plus beau cadeau que la vie m’ait donné le jour de la fête des mères.»
Cette petite phrase, que je savais réellement sincère, et dont l’énergie aimante avec laquelle elle la prononçait, inlassablement, au fil des ans, était infiniment profonde, et allait bien au-delà de l’aspect du compliment qu’elle peut révéler d’un point de vue extérieur.
Je fais partie des personnes qui aiment le jour de leur anniversaire.
Il y a des personnes qui n’aiment pas fêter leur anniversaire, d’autres encore pour qui cela leur est égal, et d’autres qui s’en font une joie.
Je fais partie de celles qui s’en font une (grande) joie.
Et, en ce jour particulier…
… j’ai des jolies choses à vous dévoiler.
… j’ai une belle histoire à vous conter.
Ce jour bien particulier pour moi signe un tournant.
La belle histoire.
Juin 2013.
J’avais décidé, pour la toute première fois de ma vie, de fêter mon anniversaire pour mes 30 ans (j’avais expliqué pourquoi je n’avais jamais fêté mon anniversaire auparavant ici).
J’aspirais à ce que cette journée soit spéciale.
Pour mes amis, pour moi, pour tous.
J’aspirais à ce que chaque petit détail soit en accord avec ma personnalité douce, sensible & féerique.
Le gâteau inclus.
Ce gâteau, je le voyais beau, original, rempli de couleurs (douces & pastel), aux notes gustatives prononcées & subtiles à la fois.
Bien sûr, il fallait aussi qu’il soit en accord avec ma vision de la cuisine : saine, gourmande, poétique, éthique & nourrissant d’autres corps que notre corps physique.
J’aspirais à un gâteau féerique.
Joli défi.
Cuisiner des mets salés m’est chose relativement aisée : je me sens à l’aise à cuisiner des plats quotidiens.
J’ai une certaine facilité à deviner les notes salées qui se marieront bien ensemble (épices, aromates, légumes, crèmes végétales, huiles, oléagineux…).
Ayant une préférence pour les notes salées, cela doit grandement aider.
La pâtisserie est une pratique avec laquelle j’ai beaucoup moins d’aisance.
Concevoir mon gâteau d’anniversaire était donc une des tâches qui me semblaient les plus difficiles à réaliser parmi la longue liste des préparatifs pour cette jolie fête.
Jour après jour, j’y songeais.
J’avais acheté une grande quantité & variété d’ingrédients pouvant composer des recettes sucrées de natures très différentes : tarte, muffin, gâteau simple ou à couches multiples, bavarois…
Assurément beaucoup trop pour les glisser tous en une seule recette.
Mais je m’étais dit qu’il valait mieux en avoir un peu trop, que pas assez, le jour venu (la majorité des ingrédients se conservant très bien, je ne risquais pas de gâcher quoi que ce soit).
Au fil des jours, des questions défilaient, et me revenaient inlassablement.
Quelle forme prendrait-il ?
Quelles notes y glisserai-je ?
Comment créer quelque chose qui soit fidèle à ma personnalité, mais qui convienne aux goûts de tous mes amis ?
Le temps fila.
Puis, la veille au soir de ce jour si spécial arriva.
La fête devait avoir lieu dans ma maison de campagne où je venais de passer la journée entière à œuvrer aux préparatifs.
J’avais tout fini, tout créé, tout préparé.
Délicates notes salées composées, en lesquelles beaucoup se cachaient un détail de douceur.
Quelques pétales de fleurs séchées, quelques boutons d’or, quelques fleurs de bleuets, quelques pétales de rose du jardin…
Tout était prêt.
Sauf le gâteau.
Je ressentais, en moi, l’essence que je souhaitais voir en ce gâteau.
En revanche, je n’avais aucune idée de comment le mettre en forme, le créer.
Il commençait à se faire tard.
L’horizon s’assombrissait, et se composait de jolis tons bleutés & violacés.
Je me souviens très bien.
De cet instant précis.
Où la magie a opéré.
J’étais alors dans la cuisine, face à la grande table en marbre blanche veinée de gris.
Sur laquelle reposaient tous les ingrédients que j’avais achetés pour ce gâteau féerique.
Et… cet élan m’est venu.
D’un endroit, d’une source, de la Vie que je ne saurai définir.
Mes gestes, lents, mais assurés, ont commencé à composer.
À verser, assembler, mélanger, goûter, ajuster, peaufiner.
Petit à petit, il a pris forme.
Petit à petit, il a pris Vie.
Petit à petit, la féerie s’est créée.
Dans cette cuisine, j’ai vu des centaines de fois ma mère œuvrer.
Elle cuisinait beaucoup à l’instinct, et ne pesait jamais rien.
Je la vois encore, sourcils froncés par la concentration, à mélanger, enfariner, beurrer les moules, découper.
À mon tour.
J’étais dans cette même cuisine.
À composer.
Quelques minutes, peut-être une heure, ou deux se sont écoulées.
Concentrée sur ma création, le Temps n’avait plus de prise, plus d’impact.
Une fois que j’ai eu fini, le gâteau prêt, délicatement déposé bien au frais au sommet du réfrigérateur, j’ai regardé par la fenêtre : il faisait nuit.
La nuit était tombée, doucement, tendrement.
Les nombreux oiseaux habitant aux alentours de notre jardin s’étaient retirés, et dormaient certainement.
Parfois, le bruissement des feuilles.
Caressées par le vent délicat & nocturne de l’été.
J’ai enfilé un gros gilet épais & doux, et je suis sortie dans le jardin, pieds nus.
Il devait être tard : l’éclairage public de ce petit village était éteint.
Le jardin était plongé dans une pénombre adoucie par les milliers d’étoiles, brillantes, étincelantes.
Aucun nuage ne venait troubler ce tableau céleste.
J’ai regardé les étoiles.
Longtemps.
J’ai souri.
À moi-même.
À la Vie qui m’avait aidée, guidée, à créer ce gâteau venu d’un endroit insondable par le mental, mais certainement accessible par celui du cœur.
Le lendemain, la fête fut un moment merveilleux pour tous.
Riche en émotions, en petits bonheurs, en sourires.
Ponctuées, aussi, de surprises.
Des surprises pour moi, préparées à mon égard par mes amis.
Et, des surprises pour mes amis, préparés par moi-même.
J’ai beaucoup aimé voir réunis mes amis les plus chers, certains venant de bien loin…
J’ai été touchée par leur présence, leurs mots, leurs gestes & paroles qui m’assuraient, me rassuraient que tout était bien, que je pouvais me détendre (j’aspirais tellement à ce que tout soit parfait pour tous…).
Les voir interagir entre eux, se découvrir, échanger & partager.
Le tout dans une ambiance d’un immense & infini respect, et ce malgré leur vision de vie extrêmement différente, de par leur propre chemin de vie…
Tout ceci me combla de joie.
Cette journée, à jamais, restera gravée en moi.
Le lendemain de cette fête, j’ai vécu quelque chose qui m’a émue, qui m’a marquée.
Quelque chose que j’ai réellement vécu comme un clin d’œil de la Vie (ou peut être un joli & subtil message des Fées).
Nous avons veillé tard. Très tard.
Je me suis donc levée un peu plus tard qu’à mon habitude. Neuf heures, peut-être dix.
Je ne me souviens plus très bien de l’heure, mais cela importe peu.
Lorsque je me suis réveillée, je suis allée dans le jardin.
En ouvrant la porte, j’ai vu le jardin comme je ne l’avais jamais vu.
Des milliers de gouttelettes scintillaient dans l’herbe.
Des gouttes de rosée.
Étincelaient partout dans le jardin.
Le temps s’était accordé pour créer toutes conditions météorologiques pour intensifier la douce & subtile puissance de ce spectacle.
L’air, encore frais, les avait protégées de l’évaporation.
Le soleil, entravé par aucun nuage, libérait toute sa puissance : ses rayons ricochaient sur cette rosée féerique, leur donnant des allures de diamants d’eau.
C’était merveilleusement beau.
Sincèrement.
Pieds nus, avec une infinie lenteur & précaution, comme si je craignais briser ce spectacle féerique, j’ai parcouru notre beau jardin.
Chaque pas m’offrait une vision différente de la précédente : au fil de mon avancée, les milliers de gouttelettes semblaient se mouvoir grâce aux reflets changeants, révélés par un angle différent.
Je n’avais jamais vu notre jardin ainsi.
Jamais.
Sans doute parce qu’en tant que lève-tôt, si je savoure l’aube, je manque les spectacles défilant au cours de la matinée, mon attention tournée & accaparée par mon travail.
En ces milliers de diamants d’eau, scintillant délicatement.
Un clin d’œil de la Vie.
Un écho en mon être.
À cette aptitude, en moi, à voir les choses différemment, sous un autre angle.
À ma capacité à voir au-delà de l’aspect limitatif que certaines situations semblent présenter.
Transformer le noir, le gris, en arc-en-ciel coloré.
Transmuter une substance pouvant s’apparenter à de la boue au premier abord, en de jolies pépites d’or.
Oooh… Bien sûr, je n’ai pas toujours été ainsi.
Je ne suis pas née avec ce trait de caractère, cette capacité ou aptitude.
Et je n’ai pas non plus l’audace de prétendre être parfaite.
J’en parle peu, ici, il est vrai…
… mais, j’ai, moi aussi, des doutes, des peurs, des moments de tristesse qui me traversent.
Cependant, je ne m’identifie pas à eux.
Et, je pense sincèrement que c’est une de mes plus grandes forces, acquise au fil de la vie, offerte par la Vie.
Lorsque des doutes me traversent.
Lorsque des peurs m’assaillent.
Lorsque des moments de tristesse m’étouffent le cœur.
Je sais que tout ceci ne m’appartient pas réellement.
Je les vis, les sens, en moi, en mon cœur, réellement…
… mais je sais, je sens aussi qu’ils ne sont pas moi.
En eux, je vois une invitation.
Un message que la Vie m’offre, me tend.
À travers eux, une demande de mon Être à aller les chercher, à aller à leur rencontre.
Oui, des fois, ça fait mal.
J’ai parfois (très) envie de leur tourner le dos, de les enfouir en moi, de les fuir.
Cependant, tel l’alchimiste qui transmute par magie les choses, on peut choisir de faire autrement en allant vers eux.
Les accueillir.
Les prendre, en nos mains, en nous.
Délicatement.
Comme s’ils étaient nos alliés.
Nos plus grands alliés.
Car, ils le sont.
Et, avec leur aide, transmuter.
Transmuter ce noir, cette boue, cette tristesse, cette souffrance, ces doutes, ces peurs.
Apprendre à voir en eux.
À voir au-delà.
Et…
Les transformer en Lumière.
Comprendre ce concept, ce mécanisme, arriver à distinguer ces différents éléments est une clé immense pour sa propre croissance, son bonheur, pour vivre pleinement sa vie, toucher du doigt le trésor se trouvant en notre cœur, le développer, et l’offrir autour de nous.
C’est difficile, parfois, de faire face à des choses qui nous trouble le cœur, nous brouille l’âme, en utilisant ce mécanisme.
Un certain temps nous est aussi parfois nécessaire à faire le pont entre comprendre ce concept, et l’intégrer, le vivre en nous.
Ce temps fait aussi partie du processus de croissance, de développement, d’intégration.
Ce trait de caractère m’a énormément aidée au fil de ces dernières années.
Notamment pour avoir réussi à bâtir ce joli Chaudron, reflet de mon cœur… et avoir réussi à en vivre.
Oh… Les Fées m’ont aidée, sans aucun doute ;)
Le temps que j’y ai consacré, aussi.
Un temps considérable. Que je ne compte plus, depuis longtemps.
Que je suis réellement & profondément heureuse de faire, de donner, de consacrer, aux autres, à vous.
Donner, aider, apaiser… me rend vivante.
Ce qu’il y a de joli en cette histoire…
C’est que cette capacité, cette fibre de magie, ce mécanisme intérieur…
Nous l’avons tous, en nous.
Vous aussi.
Vous aussi, en vous, vous l’avez.
Vous aussi, vous pouvez, du bout des doigts, de la pointe de votre cœur, aller la chercher.
Vous aussi, vous pouvez entretenir, faire grandir, cette aptitude de vous détacher de ces maux (difficultés, barrages…).
Se souvenir aussi.
Que chaque chose que l’on vit que l’on traverse a une raison d’être.
Chaque chose.
Maintenant.
Les jolies choses à vous dévoiler.
Il y a plus de deux ans, est née en moi une envie d’écrire un livre.
J’avais alors contacté plein d’éditeurs. Des plus grandes maisons d’édition aux plus petites.
Toutes mes demandes ont été refusées ou accueillies par un silence, ou, au mieux, ont abouti sur des rendez-vous avortés.
Je nourris donc, depuis un long moment, le souhait, le vœu, très cher d’écrire.
J’aime écrire.
J’aime mettre en scène de jolies photos.
J’aime créer, composer.
J’aime donner, transmettre, partager.
J’aime, aussi, transmettre des informations plus pointues & travaillées que l’on trouve généralement dans certaines autres sources.
J’aime la vision holistique de la Vie qui, pour moi, est primordiale.
Je fais déjà tout ceci ici. Un peu. Beaucoup.
Mais ce que j’aspire à créer dans ces livres, l’essence contenue à l’intérieur était infiniment plus que tout ce que je vous livre ici.
Au fil du temps, ce souhait a grandi.
Au fil du temps, ce vœu s’est fait plus fort.
Au fil du temps, ce désir subtil s’est transformé en un élan, puissant.
Puissant & doux… écho de mon énergie propre.
Mon élan a fini par atteindre un tel degré, qu’il a fini par submerger, et anéantir la peur d’une idée (un peu folle) qui m’avait effleurée il y a près d’un an.
Celle d’écrire, de concevoir, ces livres, mes livres, par moi-même.
Celle de créer des e-books.
Lorsque cette idée avait émergé, le printemps dernier, l’ampleur de la tâche qui y était rattachée m’avait freinée.
Ou plutôt : l’idée de cette ampleur.
Puis…
Peu à peu, cette peur s’est affinée, a été gommée…
Il ne reste plus rien.
Que du courage, de l’excitation, une envie, les doigts qui me démangent, des idées qui fourmillent, des pages & des pages de cahier déjà remplies, d’idées notées en vrac.
La création d’un ebook, au-delà du contenu (magique), c’est aussi songer à gérer 1000 petites choses nécessaires à leur naissance.
Des choses à faire, à mettre en place pour créer cet espace, au-delà des mots & des photos.
Apprendre & gérer d’autres aspects pour lesquels je n’ai pas (encore) d’expérience.
Les mille & un aspects que l’on ne soupçonne pas.
C’est aussi apprendre à gérer une cohérence entre toutes les personnes qui y participeront : l’Ange Gardien du Chaudron Pastel que vous connaissez peu, mais qui est extrêmement présent en coulisse : Nicolas, mon webmaster, une conseillère juridique, mon expert comptable, ma banquière, dénicher un designer (car au-delà du contenu magique, la forme de mes ebooks sera tout aussi jolie).
Tout ceci ne me fait désormais plus peur. Du tout.
Bien au contraire…
Je ressens un tel élan…
La joie qui m’habite est si grande lorsque je songe à ces jolis ebooks…
J’ai hâte.
Si hâte de créer, construire, aider à leur croissance, les voir prendre forme, prendre Vie.
Si hâte de partager tout ce que mon cœur contient.
Avec vous.
Vous êtes merveilleux, et c’est en très grande partie grâce à vous que le Chaudron Pastel respire, s’étend & vit.
Je l’alimente, je le berce, je le nourris… mais vous le nourrissez aussi ♥
Merci.
Six e-books sont prévus pour les 12 prochains mois.
Et les deux premiers devraient sortir pour la rentrée scolaire 2014.
Dans ces deux premiers opus, deux thèmes différents (qui seront révélés lorsque le temps sera le bon).
Le premier… le plus cher à mon cœur de fée.
Celui qui a été refusé par plus de dix éditeurs.
Prendra Vie.
Sur le long terme, j’envisage aussi de créer un ebook pour aider tous les blogueurs qui désirent en créer, et les guider dans toutes les démarches à suivre. On est à une époque où le multimédia prend de l’ampleur.
Nombreuses sont les jolies âmes, les personnes de talents nourrissant, eux aussi, des projets leur tenant à cœur.
Si mon chemin, mon expérience peuvent aider les autres, je serai heureuse de le faire.
Ces ebook seront fidèles à l’énergie de mon joli Chaudron : complets, poétiques, fournis, joliment illustrés…
Ils contiendront infiniment plus que des recettes…
Des recueils de vie, des informations pointues, holistiques, illustrées avec une mosaïque de styles différents… reflet de la diversité & complexité de la vie elle-même ♥
J’ai déjà commencé à œuvrer.
J’ai l’impression d’œuvrer à la conception d’un merveilleux jardin.
Ou d’un immense gâteau.
Ou un peu des deux.
Lorsque j’ai reçu les quelques refus d’éditeurs, que j’ai vécu l’avortement de projets, je n’ai réellement jamais vécu ou ressenti cela comme un échec.
Sincèrement.
À chaque fois que j’y ai été confronté, une phrase s’élevait en mon cœur, et parvenait à mon esprit : «Oh ! Quelque chose de plus joli, qui me sera plus adapté est en train de prendre forme… Quelque part… Dans l’univers. Le moment n’est pas encore là… D’accord. Je patiente encore…»
Et, je me concentrais, avec tout l’amour dont je suis capable, sur les autres choses personnelles & professionnelles qui m’appelaient Ici & Maintenant.
Au final…
Je suis heureuse que toutes mes demandes n’aient pas abouti.
J’ai ainsi une liberté totale des sujets que je souhaite traiter, partager, et répandre dans le monde.
J’ai ainsi une liberté totale des moindres détails qui entreront dans la forme de ces ebooks.
J’ai ainsi une liberté totale du contenu que je veux y glisser.
Personnaliser son gâteau féerique
Maintenant, le gâteau ♥
Nous avons tous, dans notre famille, une ou plusieurs recettes «traditionnelles».
Salé ou sucré, elles servent à des repas pour des grandes occasions (Noël, anniversaire, épiphanie, chandeleur…), ou des jours qui n’ont rien de particulier en eux-mêmes, mais dans lesquels on a envie d’y glisser un peu de souvenirs & de plaisirs gustatifs avec cette recette que l’on a fait, goûté, aimé au fil des années, et qui, peut-être, nous aura été transmise par une amie, tante, maman, ou grand-mère.
On a tous des recettes «traditionnelles».
Ce gâteau, dès la première bouchée, j’ai su qu’il serait & resterait désormais ma recette traditionnelle de gâteau d’anniversaire.
Ce qu’il a de merveilleux, c’est qu’il contient assez de magie pour refléter plein de notes différentes…
Pour épouser, au mieux, les saveurs préférées des palais de chacun, et s’accorder à vos envies, aux saisons de notre jolie Planète.
Je l’ai refait à deux reprises, pour pouvoir y noter les mesures les plus justes, pour les transmettre, à mon tour, ici.
J’espère que ce gâteau féerique vous apportera autant de douceurs, gustatives & émotionnelles, que j’y ai glissé, avec lesquels je l’ai conçu ♥
Base biscuitée
La base biscuitée est un mélange de biscuits spéculoos broyés finement, et mélangés avec de l’huile de coco (♥).
On peut utiliser un autre type de biscuit (sablé, palet, cookie…), fait maison ou non. Il faut simplement prendre soin d’en choisir qui aient une texture bien sablée & friable.
Pour l’huile : il est réellement important d’utiliser de l’huile de coco, car se solidifiant à une température inférieure à 25°C, elle permet à la base biscuitée de bien se tenir.
Si l’on souhaite apporter une note pralinée, on peut remplacer un tiers de l’huile de coco par de l’huile de noisette, ou remplacer un quart de la poudre de biscuits par de la poudre de noisettes.
L’appareil
L’appareil est une base qui peut se décliner à volonté, selon les goûts de chacun, et la saison :
♦ un lait végétal : soja, avoine, riz, épeautre, noisette, amande… Tous s’y prêtent bien.
On choisira son lait en fonction de ses préférences personnelles, ainsi que les notes que l’on souhaite que notre gâteau prenne : un lait d’amande, de noisette ou d’avoine se mariera bien avec les notes d’automne / hiver (poire, praliné, chocolat, châtaigne, cannelle…).
Le lait de riz se marie bien avec toutes les notes, et sera le lait végétal à privilégier pour les fruits d’été, et la vanille.
♦ du tofu ferme permet d’apporter une texture plus dense & compacte que ne le ferait l’utilisation de l’agar-agar seul (même si on utilise de l’arrow-root). Le tofu soyeux donne une consistance qui se tiendra mal, je vous le déconseille donc.
♦ l’agar-agar est une algue de mer qui permet de gélifier l’appareil (si vous ne connaissez pas cet ingrédient, Cléa a écrit un article bien complet dessus).
♦ un sucrant liquide parmi ce large choix : sirop de riz ou d’orge, sirop d’agave, sirop d’érable, miel, sève de kitul, et pour ceux qui vivent outre-Atlantique : le sirop de yacon.
Pour les notes rondes de l’automne hiver, les sirops d’orge, de kitul, les miels corsés, et le sirop d’érable sont parfaits.
Pour les notes plus légères de l’été, le sirop de riz, d’agave, les miels doux sucreront délicatement l’appareil sans étouffer la délicatesse des fruits utilisés.
♦ des fleurs : concevoir un gâteau d’anniversaire sans une note florale m’était impossible.
Les fleurs peuvent se glisser en cuisine de mille & une manières.
Dans cette recette, les hydrolats, la poudre de fleurs séchées, ou des pétales séchés peuvent être utilisés.
Rose, lavande, fleur d’oranger (que l’on trouve aussi sous le nom de «néroli»), bleuet…
Certaines conviennent mieux pour la décoration, et d’autres pour le goût.
♦ des notes fruitées. On peut utiliser tous les fruits, ceux d’été comme ceux d’hiver (seul le coing devra être préalablement transformé en compotée à cuisson douce & ne pas être utilisé cru, son goût étant plus agréable une fois cuit à basse température).
Si l’on utilise des fruits trop aqueux (fraise, pêche, melon…), on peut utiliser une pointe d’agar-agar en plus (9 ou 10 g au lieu de 8 g).
Les fruits frais sont à privilégier, mais les fruits séchés développent une intensité gustative qui peut être particulièrement intéressante.
Si l’on souhaite réaliser un gâteau à base d’un fruit qui n’est pas de saison (à la fraise au mois de février) ou que l’on n’a pas trouvé le fruit en question dans son petit magasin bio (expérience vécue la veille de mon anniversaire ;) ), les arômes naturels & bio sont aussi des alternatifs possible.
♦ une épice telle que la cannelle, la vanille, ou la cardamome peuvent être la note qui viendra enrober le tout (comme un joli petit ruban brillant autour de notre petit paquet ♥)
♦ en bonus, on peut y ajouter des notes rondes & gourmandes telles que : du cacao cru en poudre, de la purée d’amandes complètes ou de noisette pour apporter un goût praliné.
Gâteau «Rosée du matin»
Pour mon anniversaire, j’ai utilisé : le lait végétal millet / amande / noisette / noisettes (Bonneterre) très doux & rond, du miel de saule créé par des jolies abeilles à 3 kilomètres de notre maison de famille (merci jolies abeilles ❀), de l’hydrolat de roses, de l’arôme naturel de framboise, et de la vanille.
En décoration, j’ai glissé du beurre de coco (♥), et quelques boutons de roses séchées.
Jolies synergies
Voici quelques autres exemples où l’alliance gustative est particulièrement savoureuse :
• lait végétal de riz, sirop d’érable, poire, cannelle, purée de noisettes & cacao en poudre
• lait végétal d’avoine, miel (ou sirop d’agave ou de riz), pêche, fleur d’oranger (néroli), vanille, purée d’amandes blanches
• lait végétal de soja, sirop d’agave (ou de riz), pomme acidulée & citron vert, hydrolat de citron, cardamome, purée de cajou pour adoucir & poudre de baobab (dont la note acidulée soutient délicatement l’acidité recherchée dans cette alliance)
• lait végétal de riz, sirop de riz, mirabelles, hydrolat de rose, vanille
Ingrédients :
Matériel : 1 moule rectangulaire extensible (comme celui-ci)
Pour la base
- 400 g de spéculoos
- 80 g d’huile de coco liquide
Pour l’appareil
- 1 litre de lait végétal (je conseille le millet / amandes / noisettes de Bonneterre pour cette version)
- 8 gr d’agar-agar
- 400 g de tofu nature ferme
(le soyeux donne une texture qui ne sera pas assez ferme) - 200 g d’un miel doux (ou autre sucrant liquide)
- 1/2 cac de vanille en poudre ou d’extrait liquide
- 40 ml arôme naturel et bio de framboise (fait à partir de concentré de jus – j’utilise celui d’Aromazone)
ou 200 g de fruits frais ou 80 à 100 g de fruits séchés
- 4 cas d’hydrolat de rose (ceux d’Aromazone ou d’autres, l’important est qu’ils soient purs)
Décoration
- beurre de coco
- boutons de roses comestibles & bio
(on en trouve dans certains magasins bio ou épicerie fine)
Préparation :
Pour la base
- Brisez les spéculoos en morceaux plus ou moins gros (en fonction de la puissance de votre mixeur).
- Versez les morceaux de spéculoos & l’huile de coco liquide (fondue au bain-marie ou dans un four encore chaud, par exemple).
Mixez jusqu’à obtenir une poudre bien homogène. - Sur une plaque de cuisson, disposez une feuille de papier cuisson, et placez-y le cadre extensible (dimensions minimales).
- Versez la totalité de la poudre spéculoos / huile de coco.
Aplatissez à la main cette poudre de manière à en faire un fond de gâteau type pâte sablée qui soit bien compacte. - Très important : veillez à ce que tout le contour de la pâte soit légèrement relevé & bien collé au cadre. Ce léger surplus de pâte permettra d’éviter toute fuite de l’appareil lorsqu’il sera versé chaud & encore liquide sur le fond de pâte.
Pour l’appareil
- Dans une casserole, versez le lait végétal & l’agar-agar, et délayez (= mélangez jusqu’à ce que le mélange devienne homogène).
- Allumez le feu, et faites chauffer (feu moyen/fort).
Il est nécessaire que le mélange atteigne 80°C pour que le pouvoir gélifiant de l’agar-agar soit activé. - Aux premiers signes de frémissements : laissez le lait chauffer encore 5 à 15 secondes en remuant rapidement (afin d’éviter que le fond de la casserole ne brûle), et éteignez le feu.
- Dans votre blender, versez : le lait chaud, avec le tofu nature & ferme, le sirop de riz.
- Mixez jusqu’à ce que le mélange soit bien homogène.
- Attendez 5 à 10 minutes que le mélange refroidisse (ouvrez le couvercle de votre blender pour que cela soit plus rapide).
- Ajoutez la vanille en poudre (ou l’extrait), l’arôme de framboise, et l’hydrolat de rose.
- Mixez à nouveau 2 à 3 secondes.
- Versez votre appareil fruité, vanillé & floral (♥) sur votre pâte, le plus doucement possible (afin d’éviter une trop grande pression contre les parois du moule).
- Placez votre gâteau au réfrigérateur, et laissez-le au minimum 12 heures.
Pour la décoration
- Cassez quelques brisures de beurre de coco à la fourchette (vous pouvez en picorer au passage… ♥).
Les brisures doivent être les plus fines & petites possible. - Disposez-les sur la surface de votre gâteau, et finissez avec quelques boutons de roses comestibles & séchées.
Il était une fois,
Une Fée.
Il était une fois,
De la magie.
Créé, pour des personnes.
Permis, grâce à leur présence, leur douceur, leur capacité à recevoir, à savourer.
Il était une fois, une jolie histoire.
Qui pris forme, qui pris Vie.
Avec Amour.
Comme toujours.
♥
✤ ✤ ✤
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Vos clins d’œil me font toujours plaisir ♡
Ingrédients réunis… (spéculos remplacés par des biscuits coco sans gluten) je me lance ce we ;-)
J’aime beaucoup toutes ces photos
J’adore ce gâteau
Merci pour le partage de cette recette
Superbe gâteau et de très jolies photos ! bravo
Bonsoir
Il y’a quelques temps je vous avais demandé conseil pour remplacer l’agar-agar et vous m’aviez dis d’essayer avec du beurre de coco ou de cacao et du tofu soyeux. J’ai donc essayé et je confirme ça marche, le gateau c’est bien tenu. J’ai opté pour un biscuit aux noisettes et l’appareil aux chocolat (beurre de cacao donc). Je pense que le beurre de coco se serait très bien marié avec le chocolat aussi.
Voilà mon retour.
Bonne soirée
Bonjour,
et merci pour la recette !
J’ai fait une version hydrolat de rose + fraises, avec des fraises entières rajoutées (d’ailleurs j’aurais du en mettre plus, ça apportait vraiment) : un beau succès.
Par contre en respectant la recette ça m’a fait un bon gros gâteau, donc difficile de le terminer.
Combien de temps peut-on le conserver au réfrigérateur ?
@ Leonardo : Bonjour :)
Merci pour votre petit mot, retour & avis que j’ai eu plaisir à lire ♥
A la fraise, cela doit être fabuleux aussi ♡
Oui, effectivement, le gâteau est conséquent… Parfait pour une fête d’anniversaire avec beaucoup d’invités (d’où son petit nom ✩).
On peut le conserver jusqu’à 4 à 5 jours au réfrigérateur.
N’hésitez pas à en donner à vos voisins, amis ou collègues de travail aussi ♡
Bonjour Mély,
Je me permets de te tutoyer, même si je ne te connais pas.
Je découvre ton site et cette page. Je suis touchée pour tes mots, ta poésie, ta façon à la fois pudique et profonde de te dévoiler … bref je suis touchée par toi …
Je ne pourrais pas faire cette recette en l’état, puisque je suis intolérante au gluten (speculoos) et à l’agar-agar, mais je me suis nourrie de tes mots et mes yeux se sont régalés devant tes belles photos. C’est un pas de plus vers la guérison des intolérances !
Tu as une lectrice/fan de plus !
Bonne continuation sur ton chemin.
PS : Je remercie la personne du magasin bio où je vais. C’est elle que m’a parlé de Chaudron pastel :-)
Bonsoir Mély,
par quoi pourrais-je remplacer le tofu pour faire ce gâteau ?
Walker ci et jolie soirée à vous !
Maria
@ Maria : Bonjour,
C’est délicat de substituer le tofu dans cette recette…
Ayant beaucoup de rôle (fermeté & tenue, ainsi que représentant une très grande quantité du gâteau) : c’est comme si on souhaitait remplacer des œufs dans un plat d’œufs mimosa :)
On pourrait imaginer remplacer cet appareil par une sorte de panna cotta, mais je crains fort que la surface importante du gâteau (plus qu’un gâteau « normal ») n’impacte sur la tenue (l’appareil risquerait de ne pas être assez solide).
En modifiant grandement le goût : vous pouvez essayer d’opter pour l’appareil de cette bûche (que j’ai conçu pour Sol Semilla) & qui aura donc un goût de praliné, ou bien ce bavarois qui aura le goût de marrons glacés.
En tous les cas : je serai heureuse d’avoir votre retour, avis & impression Maria si vous réalisez ce test… cela pourra notamment servir pour d’autres lecteurs gourmands comme vous qui cherchent des alternatives :)
Douce journée
Ton article est écrit avec une telle poésie et une infinie douceur, c’est vraiment incroyable. Ta description du jardin à ton réveil me fait penser à Antigone d’Anouilh lorsqu’elle dit qu’elle a surpris le jardin en train de se réveiller. Bref sinon ton gâteau m’a l’air délicieux ! :)
Puis-je remplacer l’hydrolat de rose par de l’eau de rose ? Merci d’avance =)
@ Chloé : Bonjour *
Oui, en prenant soin de vérifier que votre eau de rose est « pure » (aucun alcool ni exipient).
Bonjour,
Je suis en train de réaliser ce gâteau (il est au frais) mais je reste sceptique sur le choix du tofu ferme au lieu de tofu soyeux… malgré une bon heure de blender/mixer/mixer plongeant etc (tout y est passé), les micro-miettes de tofu se sentent beaucoup dans la bouche (niveau texture, c’est moyen). Est-ce parce que la préparation est encore liquide ? Après les 12 heures recommandées au frais, cela se ressentira-t-il moins ?
J’ai suivi la recette à la lettre, avec du lait de riz et du sirop de riz.
Merci pour l’inspiration en tout cas,
Jul
@ Jul : Bonjour,
S’il reste encore des morceaux (qu’importe mixeur plongeant, etc.), c’est que la puissance du mixeur / blender (ou des !) n’était pas optimale.
La prochaine fois, vous pourrez utiliser du tofu soyeux en l’adaptant (forcément, sinon la texture sera trop liquide) en ajoutant de l’agar-agar, et du beurre de cacao ou coco (un corps gras saturé de manière à ce que cela « fige » davantage).
Belle dégustation,
Bonjour,
Fausse alerte car une fois gélifié, finalement, on n’a rien senti ! Le résultat a été formidable et a plu à tout le monde. Une remarque intéressante d’une invitée : « c’est tellement léger qu’on pourrait en manger un entier par personne ».
Très satisfait du résultat !
Merci encore,
Jul