Comment m’est venue ma passion des plantes

Cela fait 13 ans cette année que je tiens mon blog. Celui-ci a toujours été le reflet de ma propre vie, de mon propre développement, de mes découvertes et de mes passions.
Vous l’avez vu dans la dernière vidéo, mon premier « Plant Tour », j’ai commencé une petite collection de plantes.
Plus qu’accueillir des plantes chez moi, ou apporter une note végétale de décoration, c’est une véritable passion qui est née et a fleuri peu à peu.
Je pense donc créer et partager davantage de contenus sur les plantes d’intérieures à l’avenir. Vous expliquer comment et pourquoi cette passion est née m’a donc parue être une bonne idée pour amorcer ensemble ce nouveau chapitre.

Et, qui sait peut-être ferai-je naître d’autres passions chez certaines et certains d’entre vous ?
Ou, si ce n’est pas le cas, j’espère simplement que ces contenus pourront vous faire rêver, voyager et vous relaxer… car c’est cette intention que je glisse dans chacune de mes créations.

 

 


Avant…

Depuis toujours

Aussi loin que je puisse m’en souvenir, j’ai ressenti de la tristesse se mêlait à la joie lorsqu’on m’offrait des fleurs.
La joie de recevoir des fleurs, et la tristesse de savoir que ces êtres vivants sont condamnés et faneront.
Pour cette raison-là, je préfère les plantes : elles sont en pot, et peuvent vivre plusieurs années si on s’en occupe bien.

 

Jusqu’en 2015

Jusqu’en 2015, j’avais une chatte (Coussinay) avec laquelle il m’était impossible d’avoir une plante : les rares fois où j’en ai acheté, elle les dégommait de l’étagère, de la table ou de l’endroit où je les mettais. C’était comme un jeu… mais qui valait la vie des pauvres petites plantes.

 

Le mythe de la main verte

En parallèle de cela, j’ai longtemps cru ne pas avoir la main verte, car les rares fois où j’ai eu acheté des plantes, c’était des cactus ou des orchidées :
autant par facilité (les fleuristes traditionnelles vendent facilement des orchidées en pot),
– que par croyance (dans mon esprit : cactus = plante facile et résistante).
Ces quelques expériences désastreuses avec les orchidées et les cactus m’ont amenée à penser que je n’avais pas la main verte. D’ailleurs, peut-être que c’est arrivé à certains ou certaines d’entre vous ? Ce n’est que récemment que j’ai appris que ces plantes font parties des plus difficiles à garder en vie !

 

Novembre 2017 : découverte de What the flower

En 2017, j’ai découvert par hasard « What the flower » (un concept-store dont je vous reparlerai dans un prochain article à la rentrée) qui – je ne le savais pas – mais venait tout juste d’ouvrir : j’ai même connu la 1e boutique (Justine et son équipe ont déménagé entre temps rue du chemin vert).
Je crois que c’est à ce moment-là que la 1e graine de mon amour pour les plantes a été plantée en moi.

 

Fin 2017 au printemps 2020

Les deux années qui ont suivi ont vu arriver dans ma vie quelques plantes vertes, mais j’ai rapidement dû me limiter, car mon duplex à Troyes était très peu lumineux à l’étage, et c’était là qu’il y avait la plus grande surface d’habitation.
La rez-de-chaussée comptait une petite dizaine de plantes… ce qui est déjà pas si mal !
En revanche, mon intérêt était limité : je connaissais aucun de leur nom, de leur variété.

 


 

Comment ma passion des plantes est née

Puis, au printemps 2020, une combinaison de 4 facteurs a donné une impulsion gigantesque qui a fait véritablement naître ma passion pour les plantes d’intérieur, et l’a élevé à un autre niveau :

J’ai participé au KKBB de What the flower : Justine (la créatrice de WTF) a lancé son financement participatif pour pouvoir créer son e-shop.
J’y ai participé en choisissant la contrepartie « carte VIP » permettant d’avoir accès à certaines plantes en avant-première et d’avoir des prix plus doux. Autant vous dire que j’ai hâte que son e-shop voit le jour !

En février / mars 2020 : j’ai emménagé avec mon compagnon dans un appartement plus lumineux : chaque pièce est un véritable puit de lumière ! Ce qui me permet donc d’avoir plus facilement des plantes.

Durant le confinement, j’ai découvert l’univers «  Plant Addict » avec des comptes Instagram entièrement dédié à cette passion, et le concept de « Plant Tour » sur YouTube qui peut nous faire voyager à travers le monde chez d’autres plantes addict !
Cette richesse de contenus m’a permis d’avoir accès à une source d’informations infinie concernant les soins, les variétés rares ou connues, les astuces, etc.

À notre retour chez nous, après le confinement (pour rappel, on a passé 7 semaines dans le Lot – cf mon article posté à cette période), 7 de mes 12 plantes sont mortes.
Ça m’a vraiment fait mal au cœur. À chaque fois que la date du déconfinement était repoussée, je pensais à elles. J’avais tellement peur de rentrer et de voir le désastre… Ces pauvres petites plantes ne m’ont pas choisies : c’est moi qui les ai choisies, et je les ai abandonnées alors que j’étais responsable d’elles. J’ai beaucoup culpabilisé (et culpabilise encore de l’avoir fait).
J’ai été étonnée, d’ailleurs, de voir qu’il y avait 5 plantes qui avaient survécu sans être arrosées pendant 7 semaines, j’ai trouvé ça extraordinaire.
Donc, à mon retour, pour contrebalancer cette perte qui me faisait mal au cœur, j’ai voulu enrichir l’intérieur de notre appartement de nouvelles plantes : et cette impulsion a été enrichie par les trois points précédents.
J’ai été incapable de racheter la même variété de celles qui sont mortes, et je ne sais pas si je le pourrai un jour, ça me fait trop mal au cœur.

 


 

Pourquoi cette passion ?

Nature chez soi

Habitant en ville, et étant sensible à la nature, cette passion me permet d’apporter un peu de verdure et de nature dans mon intérieur. Ayant grandi dans le désert, au Moyen-Orient, ce n’est pas quelque chose qui était « inné » chez moi, mais qui est venue pendant que j’habitais Paris : pour contrebalancer tout le gris, le béton, le rythme de la ville, les plantes sont devenues en quelque sorte une nécessité à mon équilibre.

 

Observer

Avoir des plantes rime aussi avec l’émerveillement devant leur évolution : chacune a son rythme, ces différents besoins, leurs caractéristiques de couleurs ou de tâches qui les rendent uniques.
Voir les racines de mes boutures prendre et grandir, découvrir la naissance de nouvelle feuille…

 

Détente

Pour certains, le fait de s’en occuper peut être une contrainte ou obligation, mais pour moi, c’est un moment qui m’apporte beaucoup d’apaisement et de détente : vérifier l’humidité de leur terreau et l’état de leurs feuilles, les arroser si besoin, les tuteurer, etc.

 

Décoration

Une plante en tant que telle est belle : selon les goûts et les couleurs de chacun, on va forcément trouver une plante que l’on trouve belle. Une plante peut donc enrichir notre intérieur d’une touche de décoration de par sa forme, sa couleur, ses potentielles tâches, la manière dont elle se maintient ou tombe, etc.
En plus de la plante elle-même, je m’amuse à essayer d’accorder la couleur et la forme de mes cache-pots à la plante qui l’accueillera.

 

Savoir et informations

Pour beaucoup, j’imagine que ce point ne vous fera pas rêver : s’il n’est pas très féerique ou doux, il fait parti de moi, de ma personnalité : une passion, chez moi, s’est toujours retranscrite par un certain besoin d’apprendre sur un sujet à fond.
Je n’arrive pas à me passionner d’un sujet sans creuser en profondeur : juste par esthétisme ou par « légèreté ». C’est mon côté Enéagramme 1 qui veut ça, mon côté perfectionniste. C’est aussi grâce à lui que je peux créer des contenus très en profondeur pour vous transmettre un savoir sur un certain sujet comme le SII, les culottes menstruelles ou autre !
La découverte de chaines YouTube, des comptes Instagram, de podcasts, des boutiques de céramistes, des boutiques physiques et des e-shops m’ont permis d’enrichir mon savoir à ce sujet au cours des 3-4 derniers mois.

 



Que ce nouveau chapitre vous transporte dans une rêverie apaisante

D’autres chouettes articles à (re)découvrir :

Mes articles « Maison »
Mes articles « Plantes »

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3 commentaires

  1. Cindy

    Coucou Mély,

    Tout d’abord un grand merci pour ton article et ta vidéo. C’est une véritable source d’inspiration est de joie de découvrir tes plantes. Je les vois comme de petits tableaux colorés et géométriques (peut-être mon énnéagramme 4).
    What’s the flower est une très belle boutique et salon de coiffure. C’est comme si l’on rentrait dans une petite jungle, magique.
    Merci Mély pour toute ton attention et ton travail que tu nous partages.

    Belle fin de journée.

    Cindy

    vendredi 7, août 2020 à 18h43
    1. Mély

      @ Cindy : Merci beaucoup, c’est si gentil 💛
      Je vois aussi les plantes comme des œuvres extraordinaires de Dame Nature (mon âme d’enfant ? mon côté INFJ 🙈)
      Je ne sais pas si tu connais la boutique « Leaf » à Paris (dans le 10e) ? C’est boutique est extraordinaire aussi ! Sur Paris, ça fait parti de mes préférées 😊
      Ils ont également des cache-pots d’artistes céramistes, et des tableaux en lien avec le végétal 💚

      samedi 8, août 2020 à 8h30
  2. Cindy

    Non je ne connais pas a boutique Leaf mais merci beaucoup Mély de m’en informer. Les pots sont aussi très important. J’aime la céramique ( je me suis aussi essayée à faire de l’argile mon vase initialement prévu s’est transformé en un petit oiseau :)).
    L’âme d’enfant dont tu parles est assurément là, l’hypersensibilité avec lui tient compagnie :). Je suis également un profil INFJ.
    Dans la boutique What’s the flower, j’ai testé une coloration végétale (la première de toute ma vie, un super moment). Il y avait tout ce que j’aime dans ce petit salon jungle. Jusqu’aù thé que l’on m’a proposé (intitulé «la part des anges» rien que le nom un délice, un thé blanc, à l’amande et au maïs soufflé) que je me suis empressée d’aller acheter à la fin dans la boutique pratiquement en face du salon.

    Je suis heureuse d’apprendre que l’orchidée est l’une des plus difficile à garder. J’ai eu beaucoup d’orchidée. Une a vécu plusieurs années car elle y avait trouvé tout ce qu’elle cherchait. Malheureusement posée sur le manteau de cheminée un jour on a fait tombé son pot. Elle n’a pas supporté la chute. Une seule feuille était abîmée mais elle est morte. Je le vois comme un grand stress qu’elle a subi. J’étais triste.
    Sinon je parle aux plantes. J’ai parlé à une plante grasse que l’on m’a offert pour mon anniversaire qui ne fleurissait plus. Et je lui ai demandé de me montrer la beauté de ses fleurs de nouveau. Et miracle de la Nature elle a fleuri ! Je l’ai chaudement remercié.

    samedi 8, août 2020 à 14h09

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