Stérilet en cuivre : mythes vs réalité – mes conseils et expérience

Stérilet au cuivre

Quand il s’agit de parler des stérilets au cuivre, les deux informations que l’on retrouve le plus souvent sont :

  • beaucoup de fausses idées, des mythes incroyables qui perdurent et sont relayés en masse par différentes sources
  • des témoignages effrayants

J’ai eu envie d’écrire à ce sujet pour :

  • démystifier le vrais du faux… cette première partie sera donc dédiée aux FAITS OBJECTIFS (avec des sources vérifiées et partagées)
  • et apporter un témoignage plus léger et doux… cette seconde partie sera donc SUBJECTIVE

 


 

Stérilet au cuivre : mythes et réalité

 

« Les stérilets provoquent une inflammation de l’utérus »

On voit cette info relayée sur des sites de coachs féminins, des cercles de femmes, des créateurs de contenus dits « de santé naturels »), etc.
Ces différentes sources tiennent un discours similaire : le stérilet au cuivre provoquerait une inflammation de parois de l’utérus. Et c’est cette inflammation qui permettrait d’éviter une grossesse (l’embryon ne pourrait pas se développer sur un terrain « inflammé »).
Ces différentes sources renchérissent même en alertant sur le danger que cette inflammation induirait sur le court, moyen et long terme.
Aussi terrifiant que faux.

Cette fausse idée vient probablement de trois choses :

1️⃣ L’Histoire avec un grand « H ». En 1928, le stérilet en cuivre est inventé par Ernst Gräfenberg.
Il y a 100 ans, des études ont remarqué une LÉGÈRE corrélation entre ce dispositif intra-utérin et des inflammations utérines. Le taux restait très bas : ces cas minoritaires étaient inférieurs à 15% de celles qui avaient ce dispositif.
Evidemment, en près d’un siècle, les DIU ont été améliorés : ceux en vente en 1928 et ceux disponibles aujourd’hui ne sont plus les mêmes.
Aujourd’hui, il n’y a plus aucune corrélation entre un DIU et une inflammation de la paroi de notre utérus (voir liens des études scientifiques ci-dessous).

2️⃣ L’effet « téléphone arabe » qui peut transformer et fausser n’importe quelle information.
Vous connaissez sans doute cet effet ?
Une personne énonce une phrase.
Cette phrase est reprise par une seconde personne, et légèrement adaptée pour se l’approprier.
Une troisième personne fait de même.
Ainsi qu’une quatrième.
Et… la phrase initiale peut ainsi être transformée, alors même que TOUTES les personnes étaient de bonne volonté et ne souhaitait pas nuire ou véhiculer des informations partiellement ou totalement fausses.
Bref.
Le principe de fonctionnement du stérilet en cuivre est assez simple : le cuivre créé un environnement « spermicide » (néfaste au développement et survie des spermatozoïdes). De plus, il empêche le développement d’un embryon (et peut donc servir de contraception d’urgence, s’il est implémenté rapidement après un rapport à risque).
Or, le raccourci « le DIU au cuivre est néfaste pour les spermatozoïdes, provenant des hommes. Il peut donc être néfaste pour le corps des femmes. » peut être rapidement fait par des personnes ayant peu d’esprit critique ou de connaissances physiologiques.

3️⃣ La confusion entre de potentiels effets secondaires et un problème.
Beaucoup de choses (aliments, plantes, substances), même naturelles, peuvent induire des effets secondaires indésirables.
Exemple : si l’on mange 100g de graines de chia, cette consommation peut engendrer des maux de ventre, des spasmes, une constipation ou de la diarrhée (selon les personnes).
Pourtant, les graines de chia ne sont pas problématiques en soi.
Les personnes ayant un DIU au cuivre peuvent avoir des effets secondaires (souvent plus présents les premiers cycles après la pose), tels que : flux plus abondant, règles plus longues (pouvant induire une anémie), spasmes et crampes, spotting entre les règles, etc.
Mais ces effets secondaires ne doivent pas être confondus avec un problème sous-jacent (bien sûr, autre que celui qu’il peut induire sur la qualité de vie de la personne !).

Sources

Voici les sources pour ceux qui aiment bien lire et comprendre :
Source 1 (agréé par le Ministère de la santé) : https://universpharmacie.fr/blog/article/idees-recues-sur-le-sterilet.html
D’autres sources de PUBMED :
1e lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29627410/  
2e lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32148134/ 
3e lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8489756/ 
4e lien : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1347812/

 


 

« Intoxication au cuivre ; déséquilibre cuivre / zinc, fer »

Une autre fausse-idée, proportionnellement plus effrayante que délirante, est que les DIU au cuivre :

  • une perte de fer
  • provoquerait une intoxication au cuivre
  • provoquerait un déséquilibre physiologique dans notre « balance cuivre / zinc »

Le premier peut s’avérer vrai à la CONDITION que cela augmente le flux menstruel et/ou la durée de nos règles. Dans ce cas, on perd plus de sang… et donc du fer.
Les deux derniers sont faux : plusieurs études ont démontré qu’il n’y a aucune incidence entre des femmes ayant des DIU en cuivre et celles qui n’en ont pas. Les études sont listées juste ci-dessous, si vous souhaitez les consulter.

Sources

Voici les sources pour ceux qui aiment bien lire et comprendre :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28813370/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30214197/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17531610/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7398904/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1751485120302087

 


Mon expérience

Octobre 2018, je me fais poser mon premier stérilet en cuivre.
Octobre 2023, 5 ans plus tard : il est temps de le changer et d’en poser un nouveau.

PREMIÈRE POSE

En 2018, je venais d’emménager dans une nouvelle ville.
N’ayant pas de soignant, j’ai utilisé le portail collaboratif GYNECO (je vous en parle plus bas).
Ce portail a la particularité de référencer des sage-femmes et gynéco bienveillants, respectueux et non infantilisants.
La sage-femme chez qui je suis allée, a été merveilleuse et je pèse mes mots.
Je n’avais jamais été aussi bien traitée par un soignant, ça a été une expérience incroyable.
Je n’ai rien senti à la pose.

 

DEUXIÈME POSE

Octobre 2023, j’ai une nouvelle sage-femme (car j’ai encore déménagé !).
Là aussi, c’est une perle.
Au retrait du premier (donc ancien) stérilet, j’ai ressenti quelque chose mais je ne dirai pas que c’est douloureux.
Plutôt inconfortable. Ça a généré des crampes.
Comme ma sage-femme est très à l’écoute et m’a demandée comment je me sentais à chaque étape (en plus de mon consentement), on a attendu quelques minutes, en parlant, avec un plaid sur moi, pour que mon corps se calme.
Puis, on est passé à la pose du 2e : je n’ai rien senti, là aussi.

 

MES RÈGLES

J’ai des règles qui durent 2 à 4 jours.
Un flux qui est très faible : j’utilise environ 2 tampons « mini » par jour ou une culotte de règles.
Je n’ai pas de perte la nuit.
Je n’ai aucune crampe ou spasmes.
Voilà, ça, c’est mon expérience.

Évidemment, chaque femme a la sienne et toutes sont valables 💛
Je ne souhaite – en aucun cas – dénigrer ou réfuter les expériences négatives de celles qui en ont eues 🙏🏻

 

 


Mes conseils

Bien choisir son soignant

Être à l’aise avec sa sage-femme ou son gynéco.
En choisir un(e) qui soit bienveillant, respectueux et non infantilisant.
Portail GYNECO : portail collaboratif qui référencie les gynécos et sage-femmes bienveillants, respectueux et non infantilisants.

Anti-spasmodique ?

Pour mes deux poses, mes sage-femmes m’avaient recommandé de prendre des anti-spasmodiques avant et après la pose. J’ai suivi leurs conseils et je recommande de suivre les conseils de vos soignants :)

« Me-time »

Prévoir un « me-time » après.
Par exemple, j’avais prévu, les deux fois, d’avoir du temps rien que pour moi.
Je m’étais préparée une tisane, m’étais enveloppée dans un plaid et me suis détendue avec un livre ou des séries.
Notre amie la bouillotte peut faire partie du décor !

Stérilet spécial nullipare

La pose de DIU au cuivre sur des nullipares (des femmes n’ayant pas eu d’enfant) n’a été autorisé qu’en 2004.
Pour elles, il existe une taille spéciale de stérilet (plus petit) : cela permet de se caler au mieux à la taille de l’utérus, et évidemment, de minimiser les potentiels effets secondaires.

Expériences difficiles, effets secondaires, etc.

Bien évidemment, par le partage de mon expérience et la publication de cet article, je ne souhaite pas faire l’apologie des DIU au cuivre, ni minimiser les mauvaises expériences.
Je souhaitais simplement démystifier et clarifier des fausses idées et apporter un témoignage « positif ».
Pour celles ayant des expériences traumatisantes : j’espère que vous pourrez pacifier ces moments de vie en redonnant confiance à d’autres soignants, par exemple, à vous faire aider (psychologue, EMDR).

Concernant les effets secondaires : il peut y avoir, tout particulièrement les premiers cycles.
Mes ses effets secondaires n’ont PAS de lien avec une inflammation de la paroi utérine.
Il ne faut pas confondre les effets avec une cause FICTIVE.
Si les effets secondaires sont trop handicapants : envisagez de retourner voir votre gynécologue ou sage-femme et d’échanger avec afin de trouver une contraception qui vous convienne mieux.

Enfin, rappelons que la pose de stérilet peut être contre-indiqué dans certains cas : SOPK, endométriose, SII.
Parlez-en à votre soignant (gynécologue, médecin traitant ou sage-femme).

✤ ✤ ✤

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2 commentaires

  1. Leyli

    Bonjour Mélanie,
    Merci pour cet article intéressant qui nous pousse au questionnement sur nos propres pratiques :)
    Je trouve vraiment sympa d’avoir un retour d’expérience aussi positif.

    Pour ma part, sur l’utilisation du DIU au cuivre, je suis assez mitigée… J’ai eu droit aux quelques désagréments habituels, pose inconfortable, règles non douloureuses mais bien plus abondantes (je partais déjà avec des règles abondantes qui durent « naturellement » 6-7 jours, et je suis passée à 8-10 jours), cela dit, j’y trouvais mon compte et j’ai apprécié cette contraception. Jusqu’à tomber enceinte. Je suis donc passée par la case IVG, et le chirurgien qui s’est occupé de mon opération m’a dit que « c’était la faute à pas de chance ». Il a également précisé avec assurance que repartir sur un nouveau stérilet au cuivre était malgré tout une bonne idée, après tout, j’avais plus de chance de gagner au loto que de tomber 2 fois enceinte sous DIU. Disons que j’aurai du jouer au loto, car j’ai eu droit à une deuxième grossesse l’année suivante.
    Au deuxième coup, j’ai été prise en charge au planning familial. Et là, découverte de « l’indice de Pearl » qui quantifie la qualité des moyens de contraceptions. Pour le DIU cuivre, c’est 0.8, ce qui veut théoriquement dire qu’en 1 an d’utilisation de DIU, 0.8 femmes sur 100 tombent enceintes. Ça a l’air vraiment peu, mais voici la subtilité : une femme n’est fertile que 24-48h par cycle menstruel…. Arrondissons : pour des cycles de 28 jours, ça fait 13 cycles par femme et par an, soit un total de tout au plus 26 jours de fertilité par femme et par an. Donc à la louche, si une femme était fertile tous les jours de l’année, alors avec l’utilisation du DIU, on serait à environ 11.2 femmes sur 100 qui tombent enceintes en 365 jours (365 jours / 26 jours de fertilité * 0.8). Pas tout à fait la même perspective que le petit 0.8 de l’indice de Pearl…

    Une fois que j’ai réalisé à quel point l’indice de Pearl était trompeur, j’ai vraiment creusé le sujet du DIU, et en particulier en ce qui concerne l’inflammation (ou non) créée par son utilisation. Mais du coup, les connaissances que j’ai accumulées sur le sujet à ce jour vont légèrement à l’encontre de ce que tu annonces dans ton article.

    Je pense en particulier à une étude randomisée publiée en 2023 (Copper intrauterine device increases vaginal concentrations of inflammatory anaerobes and depletes lactobacilli compared to hormonal options in a randomized trial), qui a analysé les flores vaginales de personnes utilisant différent moyens de contraceptions (DIU et contraceptions hormonales). Il a été noté que les personnes utilisant un DIU avait un changement de flore à 1 et à 6 mois d’utilisation, au contraire des personnes qui utilisaient une contraception hormonale. L’étude conclue que les DIU au cuivre mène à une dysbiose vaginale. La quantité totale de bactéries augmente, et les marquers biologiques d’inflammation sont modifiés. L’étude n’a été menée que pendant une courte période de quelques mois, donc à ce stade, il est impossible de conclure si cette dysbiose créée par le DIU peut ou non mener à d’autres problèmes de santé.

    Je suis allée lire les sources que tu cites, mais je n’arrive pas à identifier lesquelles confirmeraient la non-inflammation dont tu parles.
    La première source citée est une revue de littérature, dans laquelle l’auteur admet que “La relation entre le DIU et l’infection génitale haute demeure complexe et sujette à de nombreuses controverses. L’élaboration d’un essai clinique randomisé sur le DIU en double aveugle serait la meilleure manière de minimiser les facteurs de confusion et certains biais”. Un tel essai clinique n’avait pas été conduit au moment de la publication de cette revue de littérature (2018). L’auteur conclut son article en indiquant qu’il a seulement déterminé qu’un âge avancé ainsi qu’une IST peuvent être des facteurs prédictifs d’une inflammation. Je n’ai pas accès à l’article en entier (uniquement à l’abstract), il m’est donc difficile de conclure… mais il me semble que cela ne démontre pas que les DIUs ne provoquent pas d’inflammations.

    Pour la seconde source, c’est une étude qui analyse un groupe de personnes ayant une inflammation de l’utérus, les personnes ayant ou non un DIU. Une telle étude ne peut pas conclure si le DIU crée ou non une inflammation – le groupe combinant DIU + inflammation pourrait avoir l’inflammation à cause du DIU, mais l’inflammation pourrait aussi être sans aucun lien avec le DIU. Pour preuve, des personnes sans DIU ont des inflammations. Donc pareil que la première source, ça me parait non conclusif.

    La troisième source n’est pas une étude mais un rappel des choses qui peuvent accentuer le risque d’inflammation de l’utérus dans le cadre de l’utilisation d’un DIU (risques d’exposition à des IST, présences d’infections génitales pré-existantes, utilisation de techniques non stériles pendant la pose du DIU).

    La dernière source est une étude qui suit des personnes ayant eu une insertion de DIU. Il n’y a pas de groupe de contrôle, donc pareil que le second article, impossible de conclure quant au lien DIU-inflammation, on peut tout juste noter des tendances qui devront être étudiées via des études avec groupes de contrôles. La conclusion de cette étude est que les personnes ayant eu une pose de DIU sont à risque d’infection majoritairement pendant les 20 premiers jours suivant la pose. Le risque semble donc lié à l’insertion en elle même, et n’augmente pas avec la durée d’utilisation (sauf en cas de dé-pose / re-pose de nouveau DIU).

    Au regard de l’état de la science à ce jour, je trouve qu’il est difficile (voir même dangereux) de conclure qu’il n’y a aucun problèmes de corrélation entre un DIU et une inflammation. Ça ne veut pas dire qu’il faille refuser d’utiliser un DIU, je suis même sûre qu’ils peuvent convenir à beaucoup de personnes, mais il faut garder en tête qu’à ce jour nous n’avons pas toutes les cartes en main pour déterminer la totale innocuité du dispositif.

    En tout cas, merci pour cet article qui m’a fait réfléchir :)
    Bonne journée !

    mercredi 25, septembre 2024 à 13h06
    1. Mély

      Bonjour Leyli ✩

      Merci pour ton commentaire : ton témoignage et tes calculs, réflexions et retours forts intéressants !

      Déjà, je suis vraiment désolée que tu aies dû vivre deux IVGs…
      J’imagine que ça a dû être une expérience assez douloureuse (physiquement et/ou émotionnellement).
      Effectivement – et comme toute contraception – le stérilet au cuivre n’est pas efficace à 100%
      Dans mon entourage, je connais une personne qui est née alors que sa mère avec un DIU au cuivre (à la naissance, il tenait le stérilet dans sa main !).
      C’est important de rappeler qu’aucune contraception, stérilet compris, ne peuvent garantir qu’une grossesse non désirée commencera.
      Comme on dit : « la seule manière d’être sûre de ne pas avoir tomber est l’abstention » :)

      L’indice de pearl est l’efficacité théorique = c’est à dire, si tout se passe bien, si la contraception est bien utilisée, notamment dans le cas de la pilule ou le préservatif.
      Il existe aussi l’efficacité pratique = on prend en compte la « marge d’erreur », souvent due à l’humain (oubli pilule, préservatif mal mis, spermicides mal appliqués…).
      Il me semble que les 2 DIUs (hormonal et cuivre) sont ceux qui ont une efficacité pratique les plus basse avec la vasectomie, la ligature des trompes et les implants.
      (Je mets un lien ici – clic – à ce sujet mais on peut trouver d’autres tableaux sur internet)

      Quant à ton calcul de fertilité sur lequel tu te bases sur la fertilité d’une femme de 24-48 heures par mois. Je pense que le calcul est incomplet car il faut aussi prendre en compte la viabilité des spermatozoïdes (durée de vie dans le corps d’une femme de 2 à 5 jours).

      L’étude que tu cites a été faite sur 218 femmes sur une période d’un à 6 mois.
      Ça me parait trop peu (nombre d’individus) et trop court (on sait que le corps peut réagir les premiers cycles, notamment au niveau des effets secondaires mais j’ignore si cela peut induire d’autre chose).
      Cette étude compare avec deux autres contraceptions hormonales… Personnellement (et ce n’est que personnel !), je préfère une contraception sans hormone que je supporte très bien (je n’en ai pas parlé dans l’article mais : pas de mycose, cystite ou autre désagrément qui pourrait indiquer un problème de flore).
      Un passage me met un doute « elevated bacterial diversity, increased cytokine concentrations, and decreased relative abundance of lactobacilli after one and six months of use » : on ne sait pas en quoi c’est néfaste ? La flore vaginale fluctue (comme la flore intestinale) et l’augmentation de certaines bactéries n’est pas forcément problématique.
      La conclusion m’interpelle aussi : « Our work illustrates deleterious effects on the vaginal environment induced by Cu-IUD initiation, which may adversely impact sexual and reproductive health » : que ça impact le côté reproductif. Ben oui, c’est l’idée. Sexuel, ils ne disent pas en quoi ça l’impacte ?

      Pour les sources que j’ai citées : merci pour ton commentaire car je me suis rendue compte que je n’ai pas précisé quelque chose d’important (je vais éditer mon article).
      Parmi celles que j’ai trouvées, je n’en ai vu aucune qui est « parfaite » (sur un grand panel de plusieurs pays, suivis pendant plusieurs années, sorte de meta-étude).
      J’ai donc mis quelques-unes « imparfaites ». Or, parmi celles que j’ai lu (et c’est ce point que j’aurai dû préciser) : aucune étude prouve qu’il y a une inflammation.
      Or, sans preuve, par défaut, on peut partir du principe qu’il n’y a rien.
      Je ne sais pas si ma logique est claire ?

      Enfin, je suis d’accord avec ta conclusion : à l’heure actuelle, on ne peut rien prouver de manière sûre et absolue.
      Il nous faut rester prudent et éviter de tout avaler comme information, jusqu’à preuve du contraire.
      Il est important, aussi, de se baser sur nos ressentis physiques (dans le cas du stérilet au cuivre) et/ou de nos expériences ♥

      mercredi 25, septembre 2024 à 19h30

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