L’éclat d’une Fée…

♫ ♪ Mots écrits & inspirés au son des notes mélodieuses de The Devil’s Tears d’Angus & Julia Stone ♪ ♫

 

«Bonjour, je m’appelle Mélanie, et je suis une personne atteinte du SII»
«Bonjour, je m’appelle Mély, et je me dévoile un peu beaucoup auprès de vous tous.»

 

♥ ♥ ♥

Éclat de Vie sur la surface d’une pierre précieuse.
Éclat de Lumière en son cœur.

Éclat de son âme, éclat-écho d’une douleur qui fait vibrer son corps, parfois.
Éclat de Lumière qui l’a fait grandir. Tant grandir.

couverture leclat dune fee

SII : un syndrome (mé)connu

«Syndrome des intestins irritables» (SII), «colopathie fonctionnelle», «colitique», «syndrome du côlon irritable» sont autant d’appellations regroupant des troubles identiques que vivent des millions de Français.

À l’heure où j’écris ces lignes, la médecine conventionnelle (allopathique), la Naturopathie & les médecines ancestrales (Ayurvéda / Médecine Traditionnelle Chinoise), ainsi que les approches thérapeutiques parallèles rattachées à la médecine douce n’ont aucun remède permettant de résoudre totalement et définitivement ce syndrome affectant des millions de Français.

En revanche, toutes ces approches ont plusieurs outils / techniques / approches / médicaments pour soulager & diminuer (quasi) intégralement les maux qui découlent de ce syndrome sans l’éradiquer de manière définitive & sûre sur le long terme donc.

Les recherches scientifiques sont en train d’amorcer ce plongeon dans les eaux inconnues où baigne le rapport entre les cellules nerveuses se trouvant dans notre cerveau & celles qui se trouvent au cœur de nos intestins (un lien-clé d’où provient ce syndrome), et commencent tout juste à mettre en lumière toutes les articulations physiques (physiologique) & émotionnelles (psychologique) qui découlent de ce précieux & merveilleux duo vital

Avant d’aller plus loin, une présentation de ce syndrome.
Le SII est un trouble digestif due à une hypersensibilité des cellules nerveuses du système digestif, se caractérisant par des maux ressentis tout le long de celui-ci.
Les maux sont de diverses natures & intensité en fonction des personnes touchées, et sont directement liés au fonctionnement même de l’ensemble du système digestif, des contractions / relâchement des muscles intestinaux, à la sensibilité des récepteurs de celui-ci, pouvant provoquer des spasmes et/ou des crampes engendrant douleurs, ainsi qu’une altération du transit (lent = constipation – ou à l’opposé trop rapide, provoquant ainsi de la diarrhée).
Bien que bénigne, elle peut entraîner une altération de la qualité de vie plus ou moins importante.

Des récentes découvertes scientifiques ont récemment démontré que de puissants liens lient notre système nerveux à notre système digestif : chez les personnes atteintes du SII, ce lien a une architecture différente de la majorité du reste de la population dite « saine ». Plus sensible, exacerbé, il capte & laisse passer une plus grande quantité d’informations & d’éléments physiques.
Ces différences physiologiques peuvent être de plusieurs natures, et si l’on peut constater & voir la différence par le biais d’examens médicaux, on ne les comprend pas (encore).

Si l’on a cru aux prémices des découvertes de ce syndrome que les maux n’atteignaient que l’étage bas du système digestif (intestins / colon), on sait maintenant que l’intégralité du système digestif peut être touché, et que des maux peuvent se manifester tout le long (du début avec l’oesophage, jusqu’à la fin de son parcours avec le colon – même si la majorité des syndromes se manifestent vers les étages inférieurs).

Une personne peut contracter le SII de deux manières :
après une longue période de stress, l’organisme de la personne peut flancher & le SII se déclarer de manière progressive au fil de quelques jours / semaines (la durée & l’intensité de ce stress est variable d’une personne à l’autre – ce qui compte en définitive est la manière dont la personne vit ce stress).
♦ de manière plus brutale : après un choc émotionnel ressenti d’une grande violence par la personne (viol, agression, accident, témoin d’un meurtre, deuil, etc.), l’organisme flanche, et la personne se voit confronter à un flot de nouveaux maux.
Dans les deux cas de figure, une personne contractant le SII a un «profil» favorable au SII pour se développer beaucoup plus facilement que chez d’autres personnes : cette prédisposition se retrouve dans différents traits physique et/ou psychologique (hypersensibilité, intelligence émotionnelle supérieure, hygiène alimentaire extrêmement malsaine, constitution naturopathique, etc.).

Le SII englobe beaucoup de maux différents : il est donc important de retenir que chaque personne atteinte de SII vit son trouble différemment.
Certaines personnes auront tendance à ressentir énormément de spasmes, d’autres de ballonnements et/ou flatulences, d’autres un mix de cela. Certains souffriront plus de périodes diarrhéiques, et d’autres de constipation.

 

Attention.
Ce n’est pas parce que l’on souffre de diarrhée, constipation, ballonnements, flatulences ou que l’on a des crampes et/ou spasmes, sur l’on est atteint du SII.
C’est une erreur très courante qui est faite.
La majorité des personnes rencontrant (plus ou moins souvent) ce genre de troubles, peuvent voir disparaitre leurs maux par une «simple» correction de leurs habitudes alimentaires, additionnée si besoin est, d’un travail en profondeur sur leur flore intestinale et/ou leur équilibre AB et/ou leur foie.

La deuxième différence clé (et de taille) entre les gens atteints de SII & ceux «normaux» souffrant de ces troubles de manière plus ou moins occasionnelle (et qui peuvent donc s’arrêter avec une correction d’hygiène de vie) est qu’il y a un très fort lien entre l’état émotionnel de la personne & ses troubles.
Un lien que l’on pourrait considérer comme «normal», étant donné qu’il est la base même du dysfonctionnement.
Certes.
Mais là où je veux en venir, c’est que c’est à double sens :
♦ Plus la personne vivra des épisodes qu’elle ressentira de manière stressant dans sa vie courante (source psychologique), et plus la personne ayant le SII aura une manifestation accrue des symptômes (impact physique).
♦ Et… (Attention : ce qui suit fait toute la distinction)
Plus une personne atteinte du SII souffre des maux en période de crise (source physique), et plus son équilibre psychologique se verra altéré (impact psychologique dû au lien neuronal cerveau / intestins… sur lequel elle a extrêmement peu de prise – même si elle en a, on le verra plus loin).

Les personnes non atteintes de SII ne devraient jamais essayer de minimiser – jamais – les souffrances d’une personne atteinte de SII par une phrase maladroite qui se voudrait pleine de compassion comme : «Ce n’est pas grave, moi aussi, cela m’arrive.»
Les personnes atteintes de SII vivent leurs syndromes de manière beaucoup plus violente & profonde psychologiquement que les personnes non atteintes de SII lorsque ces dernières sont amenées à vivre des inconforts physiques épisodiques (qui – rappelons-le – pourraient être gommés par une vigilance accrue de leur part).

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Mon histoire

Avant / après

J’ai toujours – toujours – eu une sensibilité accrue au niveau intestinal.
Et j’ai également toujours – toujours – été dotée d’une intelligence émotionnelle exacerbée, où la compassion & l’empathie étaient des éléments centraux de mon psychisme (envers les animaux, la nature, et les humains), me permettant de «capter», voir, ressentir des détails dans des situations que la majorité ne voient / ressentent / perçoivent pas.
Mon profil naturopathique, ainsi que mon profil psychologique forme un profil m’ayant prédisposée fortement au SII.

Il y a eu un «avant», et un «après».
Il y a eu un «pendant» aussi. Il y a même eu plusieurs pendants.

Il y a dix ans, je souffrais de constipation chronique me contraignant à aller à la selle une fois tous les 7 à 10 jours (!), de ballonnements quotidiens doublés de maux digestifs tels crampes, spasmes, le tout enrichi de douleurs intestinales régulièrement.

Aujourd’hui… mon transit est régulier, quotidien, et de qualité, je souffre rarement de ballonnements, et très rares sont les jours où des douleurs digestives m’assaillent.

Dix années d’écoulées… et une très nette amélioration de ma qualité de vie à la clé

Une avancée progressive, lente, où j’ai chuté plusieurs fois…
Au cœur, à mi-chemin de ces dix années, alors que j’avais légèrement amélioré mes conditions de vie, le décès de ma mère fut déposé sur mon chemin.
Envolée, loin des perceptions sensorielles «normales», depuis ce jour, je n’ai cependant pas cessé de sentir régulièrement sa présence.
Dimension parallèle de la mort, d’un nouveau cycle de Vie, invisible par nous, mais perceptible par la dimension du cœur.
Parallèlement à ce deuil & à la même période, d’autres événements tout aussi intenses accompagnent mon quotidien, et reposent sur mes épaules.
Lourd à porter, délicat à vivre.
Je porte, je vis.
J’apprends à composer avec ce qui est.
Ce bouquet de nuages a réduit à néant tous les petits pas de progression que j’avais réalisés, et me fit basculer totalement d’un «terrain» prédisposé à un SII bien ancré.
Les maux deviennent d’une grande violence, et sont plus importants & nombreux qu’ils n’ont jamais été.
La Vie nous réservant toujours de la magie au cœur de nos nuits, elle avait déposé en mon chemin, un autre bouquet de lumière : cette période correspond à quelques mois près au début de ma formation en Naturopathie.
Un flot énorme d’Amour de mes camarades de classe, devenus Amis m’aide, me porte, m’entoure, et me berce.
(Pour ceux qui auraient remarqué que je porte une pierre pâle, cristalline & magique autour de mon cou, reposant sur mon cœur depuis tant d’années : elle est née de leur Amour uni, cadeau de Vie qu’ils ont déposé en moi à ce moment-là. La kunzite représente l’Amour inconditionnel… Joli symbole, bien choisi.)
Une rivière cristalline s’enlace autour de chacun de mes petits jours, durant les semaines, mois & années qui suivent.
En elle, je vois, récolte, et collectionne des outils de Vie (*), m’aidant à comprendre ces syndromes, à les gommer peu à peu, à améliorer mes conditions de Vie, à me soulager des douleurs physiologiques & psychologiques.
Tout devient peu à peu plus doux, plus rose, plus or.
(* grâce à ma formation en Naturopathie, aux stages que j’effectue parallèlement à elle, et aux nombreuses lectures & rencontres avec d’autres thérapeutes)

De 2005 à aujourd’hui, tant de chemin parcouru.
Tant de choses comprises, apprises, testées, vues, accueillies, digérées, assimilées, transmutées, dépassées.
D’une blessure-éclat, un éclat-lumière.
Aujourd’hui, j’ai appris à composer avec cet éclat au cœur de mon Être.

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Un «pendant» magique

Si j’ai beaucoup cheminé au cours de ces dix dernières années, il y a un événement passé – mais très récent – qui a signé un réel tournant dans mon parcours face au SII.
Et, c’est lui qui m’amène à vous ouvrir ce pan de mon Être, ici, aujourd’hui, à vous, à tous.
En espérant que mon vécu puisse aider certaines personnes.
En espérant que mon chemin puisse ouvrir des portes à beaucoup.

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Le jour où l’éclat est devenu Lumière.

 

Il y a environ un an, j’ai amorcé graduellement sans m’en apercevoir de manière «consciente» ou réfléchie, des changements dans mon alimentation, dans mes habitudes.
Cela faisait trois petits mois que l’histoire avec l’Amoureux avait commencé à germer.
Une belle histoire (que je vous conterai un jour – elle mérite un article à elle seule) qui a tout de suite été amorcée sous le signe de la douceur, de la magie.
Parfois, comme toute histoire, elle fut ponctuée de nuages, que l’Amoureux & moi avons toujours su prendre le temps de transmuter en lumière.
Parmi nos nuages-ensoleillés, l’alimentation n’a jamais eu sa place : dès le début, dès le tout premier jour, l’Amoureux a compris que mon métier, ma passion, mon côté gourmande & amoureuse de la Nature m’étaient extrêmement précieux, et faisaient partis intégrants de moi, de chaque fibre de mon Être.
Il n’a jamais rien jugé, ni critiqué, et ne s’est jamais servi de ces sujets pour inventer des boutades, aussi petites & délicates soient-elles.
S’il m’a tout de suite acceptée comme j’étais, une autre personne ne l’a pas fait.
Moi.


Allier les petits pas de vie à celles d’un Autre.
Amène souvent les deux protagonistes d’une histoire à vouloir se rapprocher.
Certains vont plus loin, et ont besoin de fusionner, se perdent dans la relation, pour former une nouvelle entité.
Je ne suis pas de ceux-là : j’ai besoin de conserver, et entretenir mon identité.
J’aime mes fibres pastel, qui font de moi celle que je suis.
Mais, inconsciemment, j’ai amorcé un rejet de mon SII… et, avec, l’immense bouquet d’outils-féeriques collecté au fil du temps.
J’appréciais, revendiquais, et aimais toujours autant mon métier, ma passion, l’alimentation saine & gourmande, mais refoulais toutes les particularités gourmandes directement liées au SII que j’avais glissé dans mon quotidien afin d’aider mon petit ventre à vivre en paix.
Je l’ai fait extrêmement progressivement.
Sans m’en rendre compte. Sans le vouloir. Sans rien décider de manière conscience & réfléchie.
Peu à peu, en voulant être «normale» pour mieux me fondre dans une vie physiologique «normale», comme l’Amoureux, j’ai délaissé ce bouquet-féerique.
Aussi progressivement que j’ai délaissé ces fleurs de magie, des maux sont réapparus.
Doucement, insidieusement.
De manière plus ou moins espacée, et de faible intensité au début…
… ils se sont faits plus réguliers, insistants, au fur et à mesure que je continuais, aveuglément (vraiment), à n’utiliser aucun outil de mon bouquet-féerique.
Fin avril a signé un premier fossé où les maux furent d’une violence telle qu’une grande fatigue (*) m’envahit couplée par quelques nuages psychologiques gris.
Le stade où la peur de passer à table fut vécu.
Comble pour l’amoureuse de la Vie, gourmande de douces choses que je suis.
C’est difficile de mettre quelque chose en Soi, sans savoir si cela va générer souffrance physiologique encore plus aiguë.
Des plumes se sont envolées… Bien trop de plumes à mon goût.
J’ai perdu (beaucoup trop) de poids, et en voyant ces plumes s’envoler, ma peur s’agrandissait.
(* il est fréquent dans les cas de SII que l’organisme ne puisse plus à assimiler la richesse micronutritionnelle des aliments… ce qui peut donc entrainé des carences même si une alimentation saine berce nos repas, le petit corps de la personne n’arrivant pas à puiser les trésors de la vie. Une fatigue chronique commence alors à grignoter le quotidien de la personne atteinte.)

Fabuleuse oxymore de la Vie.
Aider, accompagner des Vies, des personnes-trésors, les aider à grandir, se parer de merveilles, pour mieux s’envoler…
… alors que l’on sombre.

C’est en cet oxymore que se niche une autre pépite qui me délivrera plus tard.
Je ressentais un immense sentiment de culpabilité face à mon SII que je voyais comme une imperfection physiologique que je n’arrivais pas à enrayer.
Je ne voulais pas aller mieux.
Je voulais ne pas avoir à vivre les maux du SII sans mon joli bouquet-féerique.
Impasse évidente – fabuleux cadeau de la Vie sur mon chemin.

Apprendre, encore un peu plus, à accepter l’imperfection.
Apprendre, encore un peu plus, à lâcher prise.
Moi qui ai déjà tant cheminé, sur ce chemin, dont la Vie m’avait, déjà, offert plusieurs offrandes m’ayant permis d’ancrer ces spécificités en moi.

Durant tout ce temps.
Durant cette dernière année.
Durant toutes ces années passées.
Jamais…
Jamais, je n’ai parlé de cela à quiconque.
Seuls mon père & l’Amoureux savaient que j’avais une sensibilité accrue au niveau digestif, mais aucun mot n’avait été mis dessus.

Durant tout ce temps.
Durant cette dernière année, toutes ces années, j’ai tu mes maux.
Par honte, par culpabilité, par refus, et par peur mêlés.

Par honte. La sphère digestive est, dans notre société occidentale, un des nombreux sujets tabous.
Sujet tabou, pourtant si Vital. SII ou non.
Par culpabilité. Que je ressentais face à mon incapacité à résoudre définitivement ce problème malgré mon métier / passion.
Par refus. Et peur… peur que l’on me juge incompétente, inapte à accompagner les autres, à faire mon métier.
Peur aussi que l’on me juge «folle», «capricieuse», «anorexique» ou «orthorexique».
Que l’on mêle ma passion de l’alimentation saine & gourmande à mon bouquet-féerique d’outils.
Pourtant, le poids n’est pas un problème pour moi… dans les périodes où j’étais au plus mal & où les moments de repas deviennent un moment douloureux, je veillais toujours à manger des choses ayant une densité calorique très élevée afin d’éviter de perdre trop de plumes.

Mi-juillet, un deuxième fossé.
Mes maux liés au SII sont devenus présents tous les jours (chose que je n’avais pas vécue depuis plus de 7 ans), et d’une intensité qui s’accroissait avec le temps.

Puis… au creux du mois d’août.
Une soirée un peu spéciale.
En son cœur, une étincelle salvatrice, une lumière qui transmute.
Des mots, une attitude.

Au creux du mois d’août, une soirée de prévue. Que j’ai failli annuler. Tellement la souffrance m’assaillait.
Je me suis forcée à y aller.
J’ai bien fait.
Une Amie m’a offert un des plus beaux que l’on puisse offrir à Autrui.
Une compassion totale, entourée de douceur, d’Amour, des mots qui ne jugent pas, qui allègent, qui enlèvent le poids de la culpabilité, de la honte, de la peur.
Des mots formulés sans le voile du mensonge que l’on écrit parfois pour mieux enrubanner des paroles que l’on essaie réconfortantes, mais fausses.
Des mots où je vois refléter une Vérité.

L’attitude fait parfois plus que les mots.
Sa manière d’être a été magique avec moi.

C’est la première fois que je montrai ce pan de mon Être nu à quelqu’un d’autre, intégralement.
C’est la première fois que j’ai mis en mots mes maux, sans détour.
C’est la première fois que quelqu’un a su faire ce que je n’avais pas su faire moi-même durant toutes ces années.
Accepter. Aimer. Lâcher prise. Démonter ce sentiment de culpabilité illégitime (puisque – rappelons-le – une fois le SII installé, rien ne peut le faire disparaitre totalement & définitivement).
Ces mots, son attitude, sa force & sa douceur ont également brisé en mille éclats ce voile qui m’aveuglait, que j’avais posé sur mon assiette, durant tous ces (trop) longs mois, me permettant de voir, de comprendre, de faire les liens, au fil de la conversation, de tous les abandons de mon bouquet d’outils-féeriques, si atypiques & si doux pour mon petit ventre.
En rentrant à la maison, en effectuant des recherches, j’ai trouvé cette vidéo d’une émission passée sur France 5 où sont intervenus un professeur / gastro-entérologue, et le témoignage d’une personne souffrant de cette maladie.
Ces quelques minutes m’ont également aidée psychologiquement… Le fait qu’un médecin (en tant que Naturopathe, je continue de rechercher une certaine rigueur, lorsqu’elle est possible, par le biais d’études scientifiques pouvant apporter & poser des éléments constructifs sur des situations) ait poser des mots sur cette maladie, l’ai expliqué, et reconnaisse qu’il s’agisse d’un maux bien réel, et non de « folie », m’ont aidée sur le regard (trop dur) que je portais envers moi-même.

Nombreuses sont les personnes ne pouvant pas comprendre, ou pouvant trouver cela étrange, et minimiser cette maladie encore trop peu connue & «maitrisée».
L’inconnu fait peur.
L’inconnu n’existe pas, pour beaucoup.

Peu à peu, l’Homme devient sage.
Peu à peu, on commence à accepter de ne pas «maîtriser» l’intégralité de chaque particule de tout ce qui est.
On essaie de comprendre.
On accepte le flou, plus.
C’est bien. C’est mieux.
On s’enrichit plus ainsi.
Scientifiquement… et humainement.
Car, oui, «l’Amour», la sphère émotionnelle a un poids immense.
Beaucoup plus important que le crédit qu’on lui alloue de prime abord, et ce, dans tous les domaines.

Accepter, et outrepasser.
Accepter, aimer, outrepasser par l’accueil et non le rejet.
Je souhaite être reconnue telle que je suis : Mélanie, une femme (très) sensible, et qui souffre parfois du SII.
Mais, je suis aussi Mélanie, une femme amoureuse de la vie, passionnée par les Fées, avec une âme d’enfant, qui adore regarder les nuages, lire, écrire, rire & sourire, voyager, rêver, qui aime la cuisine italienne, boire du thé, les félins-magiques, regarder des Disney, re-re-relire les Harry Potter & Le Petit Prince, se révolter contre l’indifférence, accepter ce que les Autres rejettent, protéger ceux qui pensent être faibles (on a tous des forces fabuleuses en nous, mais trop peu le savent).
J’ai mille qualités, et mille défauts.
Et je suis parfaite ainsi, avec mes éclats-lumière, mes imperfections.

L’écriture qui a découlé dans mon journal intime depuis ce doux milieu d’août, les mots reçus de cette précieuse Amie avec la magie de «l’être» autour, ceux du professeur de l’émission trouvée m’ont énormément aidée à « sortir » mon mal-être lié à mon silence, et abandonner mon refus de reconnaitre cette maladie.
J’ai trop longtemps lutté contre la reconnaissance de cette maladie.
Aujourd’hui, je l’accepte.
Je ne m’avoue pas « vaincue », bien au contraire… la reconnaitre, c’est aussi accepter que je ne serai jamais normale physiologiquement parlant… Continuer à faire attention, à prendre soin de mon merveilleux corps afin de minimiser autant que possible les maux de cette maladie (chose que j’ai réussi à faire pendant une belle période grâce à mon bouquet d’outils-féeriques), et… apprendre à lâcher-prise les périodes où je ne frôle pas cet équilibre si doux, si «normal»… (Je vois ici le lâcher-prise comme ma capacité à accepter cette « imperfection », et non pas comme diminuer mes efforts pour prendre soin de moi via mes différents outils à ma disposition dont l’alimentation tient une place importante).

Souffrir de cette maladie m’a aussi énormément appris.
Sur moi-même : à gérer émotionnellement & physiquement ces troubles. Accepter cette différence, et de ne pouvoir réussir là où d’autres (médecins ou thérapeutes orientées médecines douces) échouent aussi.
Pour les autres… mon chemin de vie m’a amenée à collecter un nombre impressionnant d’outils-féeriques, de connaissance sur le sujet, et donc de devenir « experte » en tant que Naturopathe dans les troubles digestifs : l’Atelier Pastel sur le sujet n’est que le reflet d’un immense bouquet d’informations (et le bout d’un doux iceberg) que j’ai récoltées au fil de la vie & du temps pour aider les autres.
Depuis 3 ans & demi, date où j’ai commencé à œuvrer en tant que Naturopathe, j’ai pu aider & résoudre les problèmes des autres autour de leur digestion… avec un taux de plus de 97%… je suis tellement heureuse pour cela, et reconnaissante à la Vie d’avoir déposée sur mon chemin le SII si la raison était de pouvoir aider & soulager tant de personnes ♡
Sur les autres… on m’a tellement apporté depuis que j’ai accepté cet éclat en moi.
Une petite réunion de famille, des mots avec l’Amoureux, des partages à cœur ouvert avec des Amis précieux.
On m’a rassurée, comprise, accueillie.
On m’a aimée encore plus. Avec cette force, avec cette faiblesse.

Puis…
J’ai ressenti l’envie de l’écrire ici.
De poser mes mots sur mes maux, à vous.
De les déposer entre vos mains.
J’ai hésité. Un peu. Pas longtemps.
Ici, se trouve un pan de ma vie professionnelle… mais c’est aussi tellement plus.
Cet univers – dont vous faites partie – fait partie de moi.
Je devais glisser cet éclat, ici.
Que ce chemin de Vie partagé puisse résonner en d’autres, souffrant de SII ou non, car le schéma, le processus de transmutation lui, est universel dans chacun des nuages de nos vies.
Cette transparence permettra aussi l’émergence de nouveaux fils pastel : des articles, des liens & rubriques écloront pour guider ceux qui en sont aussi touchés.

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Leçons de vie… graines de vie.

Cet éclat-douleur, je l’ai transformé en éclat-lumière.
Un autre nuage transmuté en douceur pastel.
Enrichir son cœur, son âme, aimer son corps.

Tant de chemin parcouru au cours de ses années.
Tant de choses comprises, apprises, testées, vues, accueillies, digérées, assimilées, transmutées, dépassées.

Aujourd’hui, j’ai appris à composer avec cet éclat au cœur de mon Être.
Aujourd’hui, grâce à la Naturopathie & d’autres techniques dans lesquelles j’ai puisé, j’ai collecté un si beau bouquet d’outils… des outils-féeriques, pleins de douceur, allégeant mon petit corps, rendant mon ventre calme & paisible, et permettant à ma sphère psychique d’être aussi douce & rayonnante qu’il est possible de l’être.

Tout ceci a pu s’ancrer dans ma réalité uniquement grâce à l’Amour des Autres… ingrédient, dans mon cas personnel, indissociable de cette transmutation.
On ne devrait jamais se reposer totalement sur l’Amour des Autres pour grandir.
Mais, parfois, lorsqu’en nous se trouve la richesse à double tranchant d’une grande exigence & perfectionnisme, l’Amour des siens se trouve être le premier & dernier ingrédient magique qui permet de faire germer un processus de croissance.

Aujourd’hui, mon petit ventre, mon petit cœur vont bien, vont mieux, sont en paix.
Grâce à mon bouquet d’outils-féeriques & holistiques, repris depuis.
Ainsi que l’Amour des miens, leur regard sur moi si aimant, réussissant là où j’ai faibli.
L’avancée de la Vie est plus doux ensemble.
Gravir les montagnes des épreuves, savourer la beauté de la Nature, s’émerveiller devant la magie de la Vie.
En moi, en chacun, en tous, ensemble, la magie de la Vie est plus douce & puissante.

Rien ne m’assure une totale & indéfinie immunité face à ces maux du SII.
Une période de stress intense, un choc émotionnel, des écarts alimentaires trop importants et/ou répétés peuvent me faire flancher à nouveau. Juste un peu.
Mais, ce n’est pas grave.
Je sais qu’un apaisement se retrouvera dans le «demain».
Grâce au bouquet d’outils-féeriques.

 


 

♫ Notes de fin ♫

♦ L’on peut remarquer que j’emploie l’expression / mot «personne atteinte de SII», et non «souffrant».
Il est important, dans le processus de guérison / acceptation, de pouvoir accepter une maladie / syndrome sans s’identifier à elle.

 

« J’accepte d’être atteinte du SII (ou autre maladie),
et par cette acceptation & lâcher-prise j’accueille les effets de causes à effets qui en découlent…
… sans me résoudre à en être une victime, à abandonner par l’inaction à tendre vers un mieux-être. »

 

Être une personne «atteinte» d’un trouble / maladie ne nous réduit pas à elle, comme je le disais précédemment.
Nous restons des Êtres à part entière, au-delà d’elles.
Et, nous sommes parfaits ainsi ♥
Tout le monde est parfait tel qu’il est ♡
Car…
♦ … Rappelons-le : «En chaque nuage, une Lumière à cueillir.»
Sans vouloir entretenir & alimenter cet éclat, j’ai appris à le voir comme un éclat-lumière plus que comme un éclat-blessure.
Cette particularité physiologique atypique a un lien extrêmement puissant avec une particularité psychologique… souvenez-vous. Le début de l’histoire, de l’article.
Cet éclat-lumière est le reflet d’une aptitude que la Vie a déposé en moi.
Celle de pouvoir ressentir / vivre / voir / accueillir plus que la majorité des gens ne peuvent.
Cette hypersensibilité que j’ai refoulée pendant tant d’années, dans le début de ma vingtaine, est maintenant une partie de moi que je chéris intensément, chaque jour qui passe.
Mon chemin de Vie m’a amené des nuages ayant transformé cette sensibilité en éclat qui ne pourra jamais être annulé, gommé ou éradiqué de celle que je suis.
Et, c’est ainsi.
Ce n’est ni bien, ni mal.
C’est celle que je suis ♥

 

Documentation en lien avec le rapport entre cerveau & ventre :

♦ L’extrait de l’émission avec le témoignage d’une personne ayant le SII & l’intervention d’un professeur du CHU de Nantes : clic.
♦ Une émission diffusée sur Arte début 2014 «Notre ventre ce 2ème cerveau» : clic.
♦ Un livre à glisser entre les mains de tous pour mieux comprendre le fonctionnement de notre système digestif… le tout avec beaucoup d’humour & de pédagogie : «Le charme discret de l’intestin : un organe mal-aimé» : clic.

 

Les autres petits détails plus professionnels & pastel

♦ Pour les personnes que je n’accompagne déjà en Naturopathie, et ayant des questions personnelles suite à la lecture de cet article : ✩ petit carnet ✩
Pour les personnes que je n’accompagne pas encore en Naturopathie & souhaitant amorcer un accompagnement : promis, je fais réellement tout mon possible pour libérer du temps… lisser du temps… et pouvoir rouvrir à nouveau cette page.
Pour une raison que j’ignore, lorsque le SII m’entoure de nuages, mes séances de Naturopathie sont les seuls moments de répit que j’ai psychologiquement parlant (le corps, lui, reste douloureux)… précieux moment de temps suspendu où l’Autre devient le centre.
♦ J’ai créé une catégorie «petit ventre doux» où j’ai rattaché tous les articles Pastel déjà parus qui permettent de soulager les intestins enflammés.
(Bien sûr, selon les (in)tolérances & sensibilités de chacun, certaines devront être adaptées : on pourra par exemple remplacer la farine de petit épeautre par de la farine de riz ou sarrasin dans cette recette, tandis que l’on pourra aussi remplacer les flocons d’avoine dans celle-ci par des flocons sans gluten, etc.)
♦ Je prévois de publier dans quelques jours un article dont j’ai déjà commencé la rédaction, et qu’il me faut encore finaliser & peaufiner.
Il contiendra l’immense bouquet d’outils-féerique de toutes mes astuces & conseils personnels, et mon point de vue de thérapeute en faisant appel aux différentes techniques physiques & psychologiques.
Si vous souhaitez que j’aborde certains points et/ou que vous avez des questions à ce sujet : vous pouvez les glisser en commentaires afin que j’y réponde.
Vous pouvez aussi me glisser un mot doux en commentaire sans question…

✩ ✩ ✩

NB : Les photos illustrant cet article sont des photos personnelles de plusieurs années différentes s’étalant de 2005 à 2015, et retraçant ainsi la Mélanie qui a grandi, évolué au fil du temps.
Certaines sont prises sur le vif, par des amis & membres de la famille, et d’autres extraites de séances photo de l’époque où j’ai posé à quelques reprises comme modèle (j’ai vraiment la sensation d’avoir eu plusieurs vies en une seule…).
Je les ai choisies exprès pour montrer un aperçu de l’éventail des différentes parties & facettes qui me composent.
Une Mélanie avec plusieurs de facettes de Vie.
De toutes les couleurs.
Des plus gris aux plus colorés, elles se mêlent, s’entremêlent.
Le tout forme une palette pastel où se niche un éclat-Lumière.

 


 

Si l’on souffre de troubles digestifs, adapter son alimentation au quotidien est essentiel
pour voir notre digestion et notre qualité de vie s’améliorer.

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de format A3 sur un joli papier épais et mat,
elle adoucira vos journées et vos ventres ultrasensibles.

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50 commentaires

  1. Fleur de lotus

    Un merci que je voulais t’adresser depuis ce précieux 1er mai 2014, jour où j’ai découvert le Chaudron Pastel… Je ne pouvais pas différer mon message plus longtemps, car, chacun de tes partages m’ayant beaucoup touchée, je ne me doutais pas que je pouvais l’être encore davantage par ton magnifique et généreux partage sur ton vécu du SII. S’accepter, accepter sa/ses différences – tout court, et comme autant de richesses à vivre et à offrir aux autres… S’aimer comme on est, accepter d’être imparfait et pourtant parfait comme on est. Ton témoignage fait partie des merveilleux cadeaux de la vie qui m’aident en ce moment à avancer sur ce chemin… Merci pour cette belle énergie que tu nous transmets… féérique, il n’y a pas d’autre mot :-) ; cela est tellement doux et vibrant à la fois que l’on a envie de t’en redonner à toi aussi en retour !

    samedi 19, septembre 2015 à 16h02
  2. Yigar

    Alors ça… Je suis estomaqué par le récit ton parcours avec le SII, je ne savais pas que des particularités neurologiques autres que les troubles du spectre autistique (ici ton hypersensibilité et ton intelligence émotionnelle supérieure) pouvaient partager un lien aussi fort avec des troubles digestifs chroniques incurables !

    Étant aussi hypersensible (surdoué pour être précis, donc avec une combinaison d’émotions exacerbées, d’intelligence atypique et de sens très développés (hyperesthésie)) et portant une grande attention à avoir la meilleure santé possible, j’ai pu ressentir profondément les émotions associées à ton récit (=frémir en le lisant !) et, sincèrement, je t’offre tous mes voeux d’amour et de gratitude !

    On peut même continuer le partage : quel est ton type MBTI ? J’ai l’intuition que c’est INFJ mais peut-être ai-je tort…

    Bonne continuation ma chère Mély ;)

    mardi 22, septembre 2015 à 20h59
  3. Nadine

    Il t’a certainement fallu beaucoup de courage pour écrire tout cela (je suis bien placée pour le savoir car j’ai eu du mal à écrire sur ma maladie). Mais maintenant que tu as fait ce pas de géant hors de l’obscurité tu vas pouvoir continuer sur ta route de lumière. Tu es sur le bon chemin.
    Je t »envoie plein de pensées positives pour t’accompagner.
    Nadine

    mercredi 23, septembre 2015 à 13h58
  4. Asaline

    Quel joli billet, d’un autre ton, mais tout aussi agréable à lire, pour en apprendre plus, sur toi, sur soi… ♡ Douce journée Mély !

    vendredi 25, septembre 2015 à 16h23
  5. Nath_veget

    Chère Mélanie

    Ton témoignage m’a touché bien sûr.
    Tu as encore une fois révélé la vérité tout empreinte de magie de la vie.
    Je t envois des pensées douces et amicales

    lundi 5, octobre 2015 à 9h24
  6. SYLVIE

    Bonjour,

    Je suis tellement contente de m’être inscrite pour recevoir votre newsletter…
    A chaque fois, c’est un réel plaisir, comme une douceur qui se glisse autour de moi pendant la lecture de ces mails…
    Ce que j’aimerais pouvoir connaître, rencontrer une naturopathe comme vous près de chez moi (j’habite dans les Hautes Pyrénées)… Hélas je ne sais pas à qui m’adresser… Je voudrais tant m’alimenter autrement, avoir des conseils personnalisés…
    Comme vous j’adore la nature, tous les mignons animaux, un paysage automnal sous la pluie à la recherche de champignons emplit ma journée de bonheur…
    MERCI BEAUCOUP encore une fois pour vos mots, vos articles…

    lundi 5, octobre 2015 à 14h01
  7. Mary

    J’ai pris du temps Pour lire ce nouvel article, Merci de ce partage <3

    Prenez soin de vous ***

    lundi 12, octobre 2015 à 18h29
  8. Polixène

    Mély
    Je reviens sur ton blog après une longue interruption et je lis ton article … qui me fait penser au combat de ma fille ainée…
    Merci de montrer la voie, merci d’être toi!

    samedi 6, février 2016 à 19h49
  9. Lili

    Coucou Mély,

    Je n’arrive pas à croire que je découvre cet article ainsi que tes conseils naturo concernant le SII que maintenant… alors que l’on m’a diagnostiquée atteinte du syndrome il y a 5 ans. Mais bêtement, je ne voulais pas y croire. Je croyais que c’était encore un terme inventé par la médecine occidentale pour regrouper les mots digestifs qu’elle ne peut soigner, et allez, débrouillez-vous. Car c’est comme ça qu’on me l’a expliqué, c’est comme ça que j’ai été lâchée dans la nature par ma gastro-entérologue…
    Du coup, tes articles, si bien détaillés comme toujours, si bien expliqués (tu es une vraie fée, nul doute là-dessus, merci pour ces beaux cadeaux dont tu nous fais part !!), résonnent aujourd’hui énormément en moi, tout comme ta dernière vidéo qui vient semer une graine dans mon cheminement…
    Juste ce petit message pour te remercier donc, et te féliciter. C’est jamais facile de se dévoiler, je le sais…

    Je t’embrasse,

    Lili

    lundi 23, janvier 2017 à 9h02
  10. marjorie

    Bonjour,
    J’ai regardé ta video youtube :-)
    Tu as un point de vue intéressant sur le fait de ne pas juger autrui
    Mais si je puis me permettre, je pense que tu fais fausse route sur la réintroduction des produits animaux…j’ai moi même souffert d’un syndrome du colon irritable (ainsi que d’une spondylarthrite ankylosante depuis 2009)
    J’ai été végétarienne pendant mon adolescence puis je suis redevenue omnivore, et maintenant je suis vegan depuis 2 ans, alors au début de mon véganisme mes syndromes du colon irritable ont vraiment amplifiés car oui en effet les légumineuses étaient difficiles à digérer mais je n’ai pas abandonné, il m’a fallut bien 1 an pour réussir à aller mieux..et maintenant ma santé c’est grandement améliorée, ma spondylarthrite à disparue, j’ai réussit à calmer mon syndrome du colon irritable en évitant certains aliments (onions crus, abricots secs sulfurisés et j’ai mangé plein de bananes et des patates douces + je bois de la chicoré pour developper les bonnes bactéries intestinales qui aident à bien digérer les légumineuses) donc voilà je pense que tu te trompes à penser que le seul moyen pour guérir du syndrome de l’intestin irritable soit de réintroduire des produits animaux (et il ne faut pas oublier que il y’a des graisses saturées + du cholestérol dans les produits animaux et la médecine chinoise est ancienne donc ça ne veut pas dire qu’elle détient la vérité et qu’elle avait conscience de ces éléments néfastes puisque la recherche est récente à ce niveau et ça fait seulement 10 ans que l’on sait à quel point c’est néfaste à notre corps) ..donc voilà je pense que réintroduire des produits animaux c’est la solution de facilité car oui se passer de légumineuses peut facilement atténuer le syndrome de l’intestin irritable, mais on peut aussi avec un peu plus de volonté continuer le combat en restant vegan et venir à bout de toutes ses maladies .

    jeudi 6, avril 2017 à 10h33
  11. Julie

    Bonjour Mély,
    Cela fait maintenant 3 mois que j’ai découvert votre site et j’ai eu un véritable coup de cœur. Je suis tombée sur le chaudron pastel en cherchant des bols en bambou, « par hasard ». Ensuite ma curiosité m’a amenée à aller voir plus loin, et plus je découvrais les articles, plus je voyais des similitudes avec ma personnalité (la passion pour l’alimentation saine et gourmande, pour les fées, pour la Nature). Mon rêve est aussi de devenir Naturopathe depuis 2 ans, et actuellement je suis en pleine hésitation pour la formation.
    Je souffre également du SII et je me sens souvent seule. Ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre cet article. On me dit fréquemment que « j’ai un estomac en carton » ou que « je suis difficile » au moment de passer à table. Les vacances et les invitations deviennent vite un casse-tête. J’ai l’impression que la plupart des gens ne comprennent pas que je n’y peux rien, je me sens jugée et leurs remarques me blessent.
    Alors cet article m’a profondément touchée. C’est la première fois que je lis des mots décrivant ce que je ressens. De façon si claire et juste qu’ils m’ont bouleversée. Je me sens moins seule à présent. Il ne me reste plus qu’à travailler sur moi pour m’accepter telle que je suis car j’ai encore beaucoup de mal.
    Merci du fond du cœur ♥ pour tous vos articles empreints de douceur, vos partages et vos conseils.

    vendredi 28, juillet 2017 à 0h45
  12. GHISLAINE

    Bonjour Mély,

    Je connaissais un peu votre site mais surtout votre livre sur le colon irritable avec vos délicieuses et douces recettes.
    Je viens seulement de découvrir votre article ci-dessus et merci. Cela fait x thérapeute et j’ai essayé un peut tout : kinésiologie, sofrologie, psychophanie,… Et en effet on me dit toujours de lâcher prise, de me faire confiance, facile à dire mais à faire c’est autre chose. J’avoue que lâcher prise est inconnu pour moi mais j’y travaille.

    Une question quand vous êtes invités comment faites vous ? C’est plus facile d’aller au restaurant car on peut choisir mais en invitation c ‘est bien plus compliqué surtout si dans un même repas il y a justement les aliments qu’on ne digère pas.

    Très bonne continuation Mély.

    dimanche 3, juin 2018 à 16h05
    1. Mély

      @ Ghislaine : Bonjour ♡
      J’ai abordé le sujet des invitations et du lâcher-prise dans mon livres : pour les conseils « généraux » (pour tout un chacun).
      Me concernant (propre à moi-même donc) : tous mes proches (famille et amis) connaissent ma sensibilité digestive, et me laisse toujours libre (1) d’apporter quelque chose pour moi (soit pour moi-même soit une partie du repas à partager avec les autres), ou (2) de me préparer quelque chose en évitant les aliments auxquels je suis sensible (fodmaps).
      Beaucoup de personnes (concernées par le SII ou non) ont « honte » de parler de leurs problèmes de santé / sensibilité digestive… rendant donc impossible de concilier vie sociale dans le secret et l’harmonie physique.
      En parlant, communiquant (en veillant à rassurer les autres + ne pas se plaindre), tout en proposant de ne pas s’en faire pour nous, et ensuite à proposer des solutions… tout est plus simple.

      lundi 4, juin 2018 à 7h43
  13. David

    Bonjour jeune fée

    Tout d’abord merci pour ton témoignage/dévoilement je me reconnais de part et d’autres toutefois je voulais te demander quels aliments calorique as tu consommé quand tu as perdu des plumes comme tu dis si bien car dans la même situation pour l’instant et besoin de me renplumer en cette période hivernale Merci d’avance

    Courage à toi tu es une battante
    David

    mardi 18, décembre 2018 à 11h36
    1. Mély

      @ David : Bonjour,
      Nous sommes tous différents (je pense le dire suffisamment dans mes écrits) ? Ainsi, je ne recommanderai pas forcément ce que j’ai consommé personnellement à tous. Mais… si tu es vraiment curieux, la réponse se trouve dans ma vidéo « Pourquoi j’ai arrêté d’être végéta*ienne ».
      Bonnes fêtes de fin d’année à toi !

      vendredi 21, décembre 2018 à 11h56
  14. Laura

    Bonjour Mély,
    Quel réconfort fut pour pour moi la lecture de cette page… je me suis reconnue dans chaque ligne … ou presque car sous bien des aspects chaque histoire de vie nous est propre.
    La non acceptation de mes maux, cette honte/culpabilité dont je ne suis pour ma part pas encore totalement sortie, cette faiblesse (force à la fois comme tu le dis si bien, car ces faiblesses de vie se transcendent merveilleusement bien en force d’Être lorsqu’elles sont acceptées et transformées en un service à autrui) … ces faiblesses/différences/particularités mais trop souvent atroces douleurs que je n’arrive pas encore à concilier avec une vie sociale épanouie… Les quelques invitations à manger chez des amis, lors desquelles je découvre avec surprise et un petit pincement au coeur qu’au menu c’est « pâte bolognaise » ou « pizza » … ces nombreuses tentatives pour ne pas me couper de l’extérieur, de sortir tout de même, et ce, en acceptant de « ne pas manger » , finir par trouver normal de ne pas manger pour ne pas souffrir, tellement normal que mon entourage s’habitue à cela par facilité pour ne pas avoir à cuisiner en fonction mes spéficités tellement contraignantes pour qui ne connait pas mais aussi certainement à cause de ma non acceptation totale de ces maux qui n’a pas laissé place à ces moments où l’on prend le temps d’expliquer ces faiblesses alimentaires pour que chacun puisse faire de son mieux…
    Lyme chronique depuis 4 ans, ma derniere tentative de traitement qui a fort diminué mes symptomes de lyme se solde aujourd’hui par le retour en force de mon SII… chez moi, peut etre parce qu’il interagit avec les borrelias ou peut etre parce que ce traitement de choc a malmené mon terrain, mon SII se traduit par des douleurs qui me paralysent au lit accompagnée d’une fatigue accablante … dans ces moments mon corps n’est que douleurs. Mais mon cœur sait que cette détresse n’est que passagère que demain les beaux jours reviendront, l’espoir et la foi sont mes meilleures alliés…(les proteines animales également, elles sont celles qui lorsque rien de passe me permettent de manger, n’en deplaise à mes nombreux amis végétariens…) je me suis confiée plus que prévu ? …. l’ecriture m’a tjrs aidé. Belle journée et bonne continuation dans ton parcours de fée aidante et attanchante. Merci

    vendredi 8, mars 2019 à 11h04
    1. Mély

      @ Laura : De tout coeur avec toi ?? Lyme est difficile…
      Candace (clic) a partagé beaucoup d’articles sur son parcours quant à cette maladie… peut-être que ses articles te feront aussi du bien ?

      vendredi 8, mars 2019 à 11h48
  15. Laura

    Mille Merci pour le lien :-) je vais consulter les articles , belle journée à toi

    vendredi 8, mars 2019 à 16h09
  16. Laety

    Je suis très sensible a ton témoignage qui montre bien qu’il faut rester soi même et ne pas chercher consciemment ou non a être quelqu’un d’autre, sinon le corps nous le rappele a sa façon, il est normal de sentir cette frustration de ne pas pouvoir réellement s’aider soi même quand on rechute alors même que nous avons dédié notre temps a aider les autres, mais le plus important c’est l’acceptation de ce déséquilibre c’est un pas vers le mieux être et je te rassure tu ne te trompes pas de chemin, continue a être toi même même si tu as l’impression d’être un ovni, que je te comprends tu n es pas la seule!, et de continuer sur ta mission de vie qui est celle de nous apporter les clefs du bien être.
    Chaleureusement
    Laety

    dimanche 22, septembre 2019 à 8h57
  17. AnneY

    Bonjour Mély,
    J’ai découvert ton site par hasard il y a quelques jours. Je te remercie très chaleureusement d’avoir osé en parler avec vérité et pudeur. Ce sujet est effectivement tabou et pour ma part m’isole énormément. Cela fait 2 ans que je ne travaille plus suite à une situation de harcèlement moral et toutes mes démarches pour retrouver une activité professionnelle se heurtent à ce SII que je n’arrive toujours pas à accepter et qui me fait reculer ou atermoyer par appréhension… Je vais continuer à te suivre et lire ton livre. Merci de tout cœur.

    mardi 24, septembre 2019 à 11h18

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