- Le 12 Sep 2013
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Potage d’été aux tomates : les petits nuages gris se transforment (toujours) en trésors colorés…
Si vous pouviez.
Si vous aviez la possibilité.
Si le droit vous étiez accordés.
De voyager dans le temps.
De le remonter.
De revenir.
Quelques mois.
Quelques années.
En arrière.
Pour vous retrouver.
Vous.
Dans le passé.
Pour vous retrouver, vous.
Pour retrouver la personne que vous étiez alors.
Il y a 1 mois, 1 an, 10 ans, ou 30 ans.
Qu’importe le chiffre exact.
Si vous pouviez.
Parler à la personne que vous étiez, dans ce passé choisi.
Là, tout de suite.
Imaginez.
Imaginez-vous, près d’elle.
Imaginez-vous face à elle.
…
Que feriez-vous ?
Que lui diriez-vous ?
Changeriez-vous une seule chose ?
La mettriez-vous en garde ?
Lui conseilleriez-vous de ne pas faire ce choix ? Ou, de faire plutôt celui-ci ?
L’encourageriez-vous à agir d’une autre manière que la Vie vous a conduit à faire ?
Pensez-y.
Réfléchissez-y.
Tout ce que vous avez fait.
Tout ce que vous avez traversé.
Tout ce que vous avez vécu.
Les décisions prises.
Les épreuves traversées.
Les chagrins ressentis.
Les joies scintillantes.
Les éclats de rire retentissants.
Les bonheurs d’un jour.
Les malheurs d’un autre.
Tout.
Tout cela.
A fait de vous.
La personne que vous êtes aujourd’hui.
Tout cela vous a bâti.
Tout cela vous a construit.
Jour après jour.
Mois après mois.
Un seul détail aurait changé.
Et vous ne seriez pas la personne que vous êtes aujourd’hui.
Peut-être vous seriez autre part.
Peut-être feriez-vous autre chose.
Peut-être.
Est-ce que ce serait «mieux» ?
Est-ce que ce serait «pire» ?
Non.
Ça serait différent.
La Vie, votre Vie serait différente.
Et, elle ne serait pas vous.
Elle ne vous appartiendrait pas.
Réfléchissez-y.
Pensez-y.
Chaque chose vécue.
Vous a enseigné.
Vous a permis de grandir.
Vous a appris.
Vous a apporté quelque chose.
D’une manière ou d’une autre.
Oui, parfois, le processus, certaines «choses», certains événements font souffrir.
Parfois, on se surprend à regretter.
Parfois, on se surprend à espérer. Que l’on aurait fait autrement.
La réalité…
Est que tout est comme il devrait être.
Tout est parfait tel quel.
Ici, et maintenant.
C’est tout ce qui compte.
C’est ce que l’on a.
Ici.
Et maintenant.
Parfois, il y a des petits nuages gris.
On a souvent tendance à oublier.
Que les petits nuages gris ont un rôle.
Ont une importance.
Ils feront tomber de la pluie.
Nourriture de la Terre.
Qui donnera des merveilles.
De laquelle pousseront des miracles.
Avoir Foi.
Toujours.
En la Vie.
Car elle est parfaite.
Telle qu’elle est.
De chaque chose, on peut apprendre.
De chaque étape, on peut en sortir.
Un peu plus «nous».
Parfois.
On pense qu’une chose est arrivée à un stade tel que l’on ne peut plus rien en tirer.
Parfois.
On se surprend, malgré nous, à penser qu’une chose ne contient plus rien de bon.
On veut s’en débarrasser.
On voudrait pouvoir l’effacer, l’oublier.
On voudrait qu’elle disparaisse.
Et, avec, toutes les souffrances, les pensées, les idées noires qu’elle nous inflige.
On n’y voit plus rien de bon, plus rien de joli, d’étincelant.
Mais…
Il y a quelque chose de plus beau.
De plus grand.
Que l’on ne voit pas.
Que l’on ne peut percevoir.
Que l’on ne peut imaginer.
Quelque chose d’un peu magique.
Étant complément immergé à l’intérieur, on ne voit pas.
Le Tout.
On voit simplement cette chose. Que l’on trouve «gâtée».
On ne sent pas cette magie. Derrière. Autour. Au-delà.
Elle est si grande…
Elle surpasse de loin tout ce que notre imagination la plus folle peut concevoir.
Elle nous réserve quelque chose.
Quelque chose de beau, quelque chose de doux, quelque chose pour nous.
Quand vient le Temps.
Elle apparait.
Quand vient le Temps.
Pour nous, de comprendre, de voir.
Elle nous apparait.
Elle se transforme.
Elle transparait.
Et, l’on voit.
Et, l’on comprend.
Alors.
Ce qui se tramait.
Ce qui nous attendait.
On voit l’ensemble du puzzle.
On voit l’ensemble du Tout.
On sourit.
On se demande alors.
Comment on a pu douter.
Ne jamais douter.
Toujours avoir Foi.
Toujours croire.
Toujours.
D’une chose gâtée.
D’une chose d’un état lamentable.
Peut être créé un tableau plus grand.
Plus beau.
D’une chose abîmée, atteinte, gâtée.
Peut naitre.
Une merveille.
C’est l’histoire de nos petits nuages gris.
C’est aussi l’histoire de ce potage.
Cette recette, je l’ai tirée d’un livre.
«Green Stories Kitchen» est un recueil de recettes de famille.
Luise, David et leur fille Elsa, habitant à Stockholm, tiennent le blog Green Kitchen Stories, et ont écrit ce livre en couchant sur papier leurs recettes préférées. Celles qu’ils font régulièrement, qu’ils affectionnent énormément.
C’est rare que je suive à la lettre une recette.
Généralement, je l’adapte toujours. Un peu. Beaucoup, parfois.
Mais là, je l’ai suivie à la lettre.
Je voulais voir.
Comment de tomates presque gâtées, «trop mûres» pour être mangées, on pouvait obtenir quelque chose qu’ils disaient être merveilleux.
Je n’affectionne pas trop les soupes de tomates.
Les tomates, je les aime beaucoup en tian, glissées dans les ratatouilles, dip, en salade, en sauce, mais les soupes de tomates & moi, ça n’a jamais été le grand amour.
Gorgées d’eau, généralement, la soupe obtenue est trop liquide pour mon petit cœur, qui a besoin de tant de douceur, d’onctuosité.
Les soupes trop liquides, je les évite.
Je les transforme.
Contre des textures onctueuses, crémeuses, lisses.
Potage, crème, mousseline et purée de légumes…
Pièce centrale de mes diners.
J’aime façonner de la douceur.
À base de légumes simples.
D’aliments bruts.
Il existe des dizaines d’astuces pour réaliser cette transformation.
Des dizaines d’ingrédients se mariant, se combinant, les uns avec les autres.
En sort une palette infinie de déclinaisons gourmandes.
(J’écrirai plus longuement sur ces infinies possibilités gourmandes dans un futur billet)
Cette recette-ci est un excellent exemple.
Cette crème onctueuse & épaisse est faite à base d’un légume très aqueux.
Je dis «légume», mais la tomate est en réalité un fruit.
Nous sommes à la fin de l’été.
Toutes les tomates sont gorgées de soleil.
C’est parfait. Elles auront encore plus de goût.
Les tomates se conservent mieux à température ambiante (plutôt que dans le bac de notre frigo).
Oh… Certes, cela contribue beaucoup au fait qu’elles ne se conservent que peu de temps.
Parfois, elles deviennent trop mûres.
Extrêmement molle, leur peau cède sous notre doigt les effleurant.
Mûres. Un peu trop.
Voilà exactement l’état idéal où utilisent des tomates pour réaliser cette recette.
Le résultat obtenu n’en est que meilleur, car leur goût est comme aiguisé, exacerbé.
Pour le choix des variétés des tomates : toutes conviennent. Les petites, les grandes, les allongées, les bien rondes, les noires, les vertes, les jaunes.
Au sujet de variétés colorées, rares, aux formes étranges, étonnantes, connaissez-vous Kokopelli ?
Kokopelli est une association qui propose, et vend des semences de variétés anciennes de légumes.
S’approvisionner chez eux (ou même en acheter pour en offrir), c’est participer à la continuité des variétés anciennes.
C’est participer à ce que la biodiversité de la Nature s’étende dans le temps, dans l’espace.
Vous pouvez y participer.
Régulièrement, chaque année, j’en achète 3 ou 4, et je les donne (cette année, je les ai confiés à la belle Mireille qui en fait un petit potager, et l’année précédente, à un cousin faisant pousser lui-même ses légumes).
Mais, honnêtement, toutes les variétés conviennent.
J’ai réalisé cette recette en testant plusieurs variétés, et en en combinant aussi plusieurs à la fois (je l’ai réalisée souvent dernièrement, tellement mon coup de cœur a été grand), et à chaque fois, le plaisir gustatif est bien là.
La seule condition est que les tomates soient très très mûres.
Mmmh… Quelle merveilleuse découverte cette recette.
Parfois, on découvre dans les ouvrages de précieuses idées, de délicieuses pépites culinaires…
Même si je ne suis plus les recettes à la lettre, beaucoup d’ouvrages m’inspirent.
Dans beaucoup, je découvre des petites étincelles gourmandes.
Des précieuses idées.
Que je transforme, à mon goût. Selon mes inspirations, mes envies.
À ce propos, cette page se fait discrète, mais sur ma page «Coin Lecture», j’ai glissé toutes les suggestions littéraires que j’affectionne particulièrement.
Mon «Coin Lecture» loin d’être une simple page où j’ai déversé plein de référence d’ouvrages en vrac.
C’est une page où j’ai mis, et choisis uniquement les livres pour lesquels j’ai eu des réels coups de cœur et/ou qui ont grandement participé à m’apprendre beaucoup de choses quand j’ai commencé à me passionner sur la cuisine saine & gourmande (il y a bientôt 10 ans).
Ma réelle bibliothèque est bien plus fournie… mais sur cette page, j’y ai mis uniquement mes plus beaux coups de cœur.
Un autre secret de cette recette réside en sa texture.
Pour l’épaissir, transformer la texture aqueuse des tomates en une texture onctueuse, crémeuse, épaisse, le choix & l’utilisation des pois chiches est ce qui fait toute la différence.
À tous les légumes trop aqueux, on peut ajouter une portion de légumineuses.
Certaines légumineuses se marient mieux avec certains légumes que d’autres, et réciproquement : certains mariages ne créent pas une bonne synergie gustative.
Les pois chiches font partie des légumineuses les plus longues à préparer (24 heures de prétrempage, et 3 heures de cuisson à la maison).
Elles font aussi parties de celles qui sont le moins digestes.
Mais… Ils sont tellement délicieux.
J’adore les transformer en tartinade (j’ai mis un temps fou à trouver ma recette préférée de houmous), et je ne les utilisais jusqu’alors jamais dans mes crèmes, mousselines & purées de légumes.
Ici, en plus de contrebalancer la nature très aqueuse de la tomate, et en faire naître une texture crémeuse & épaisse, les pois chiches agissent aussi sur le goût : ils adoucissent considérablement l’acidité des tomates, pour en donner une note plus agréable.
Et…
Parfois…
L’ajout d’une herbe.
D’une pincée d’épices.
D’un filet d’huile.
Le tout saupoudré d’une dose d’Amour.
D’une étincelle de Foi en la Vie (toujours).
Et, le résultat se fait étonnant.
Oui.
D’un légume aqueux.
Presque pourri.
Peut se créer une synergie merveilleuse.
Oui.
De petits nuages gris.
Peut se révéler le plus beau des soleils, le plus coloré des arcs-en-ciel.
Parfois.
Le temps semble long.
Mais.
Tout le temps.
Le résultat beau, doux, est assuré.
Ingrédients : pour 2 à 3 personnes – recette tirée du livre « Green Kitchen Stories »
- 600 à 800 g de tomates très mûres
- 100 g de pois chiches prétrempés 24 heures à l’avance (pesés secs)
- 1 cac d’origan séché
- 1 cac de paprika
- 1 pincée de sel gris
- 3 cas d’huile d’olive
Préparation :
- Faites cuire durant 3 à 4 heures vos pois chiches, à feu doux & à couvert.
Rajoutez de l’eau pendant la cuisson, si besoin est.
Astuce (facultative) pour rendre plus digeste les pois chiches : glissez-y un bout de 2 cm d’algue kombu que vous aurez préalablement réhydratée dans de l’eau (ici, vous pourrez en découvrir plus sur cette astuce). - Lavez vos tomates, et coupez les en 2 (dans le sens vertical).
- Huilez légèrement un plat allant au four.
- Versez vos pois chiches dans le plat du four, et disposez vos moitiés de tomates, face coupées vers le haut, par dessus.
- Saupoudrez de paprika, d’origan, de sel gris, et versez l’huile d’olive.
- Faites cuire dans un four préchauffé à 200°C pendant 1 heure.
C’est prêt lorsque le bord des tomates commencent à noircir. - Versez le tout dans un mixeur, et mixez.
C’est prêt.
Parfois.
On sent.
On sait.
Que nos petits nuages gris.
Ne sont pas si gris que cela.
On sait. On sent. Qu’au-delà, se niche un sens.
On sait. On sent. Qu’au-delà, il y a un possible.
Parfois.
On ne sait pas comment y arriver.
A les transformer.
Parfois, on attend.
On espère.
Qu’ils se formeront.
Se transformeront.
En une chose plus douce.
En une chose plus colorée.
La véritable force…
Le véritable trésor…
Ayant le pouvoir de transmutation se trouve dans notre cœur.
Rien, ni personne n’a ce pouvoir.
Dans un sens, c’est rassurant.
De savoir.
De se dire.
Que cette ultime étincelle de magie.
Réside en nous. En notre cœur.
Parfois, la Vie nous aide.
Elle nous tend.
Des étincelles de magie. Des jolis signes. Des présences. Des amis. Des thérapeutes.
Tous sont des outils.
Nous y aidant.
Nous aidant dans cette transformation.
Nous aidant à fondre nos petits nuages gris.
A les modeler.
A les transformer.
Oui…
L’étincelle de magie.
Celle qui a la force de transformer nos petits nuages gris.
Se niche en nous.
Au fond, on le sait.
Au fond, on la sent.
Et…
C’est rassurant.
De savoir que, parfois, lorsqu’elle nous semble figée.
La présence d’Autres, peut nous aider.
A la raviver. La rallumer.
Gardons à l’esprit.
Que l’on est parfait.
Tel que l’on est.
Gardons à l’esprit.
Que nos petits nuages gris.
Sont, en réalité.
Des trésors colorés.
Cet article m’a tout particulièrement touché!
Je vais tenter cette recette demain à la récéption de mon panier de légumes bio
Merci, merci, merci Mély pour ces doux moments et ces délices sains!
Merci Mély pour ce partage.
PS: j’avais offert le livre » bio au masculin » à l’élu de mon coeur grâce à ton coin de lecture, il en est ravi!
Les regrets selon certaines théories n’ont pas lieu d’être. On est le résultat de nos décisions que l’on tenait pour bonnes au moment où on les a prises… Regretter d’avoir fait ou dit quelque chose, c’est comme dire qu’on est incapable de comprendre pourquoi on l’a fait !
Quelques livres en commun sur la table de nuit…
La recette de potage à l’air géniale, j’ai hâte de la tester: merci !!
Comme toujours tes mots tombent à pic pour illuminer ma journée Mély, merci pour tes étincelles de magie!
Oh superbe ! Quelle jolie ambiance par ici :) D’ailleurs hier soir j’ai regardé ton article avant de me coucher, et devine quoi ? Tu as été présente dans mes rêves ;) Rire** Bisous et belle journée !
Coucou Mély.
Je testerais bien cette recette, je suis une fan de pois-chiches. Cependant est-il nécessaire de les cuire aussi longtemps? Chez moi 1h30 (cuisson traditionnelle, pas de cocotte-minute et sans sel) suffisent amplement en moyenne, j’éteins le feu et je les laisse tiédir voire refroidir dans leur jus de cuisson, ce qui leur permet de continuer de cuire un peu sans feu, sinon ils se défont complètement. Pour la digestion j’enlève systématiquement leur peau après cuisson, c’est déjà très efficace mais j’essaierai de trouver du kombu comme tu préconises.
Avec de très grosses tomates cœur de bœuf faut-il couper en plus de morceaux avant de mettre au four?
Merci tout plein et à bientôt.
Bonne journée Petite Fée. :)
Bonjour Mély.
Belle surprise de ton mail ce matin. La recette est tentante et ta poésie me ravit alors que je vais si mal (fibro). Alors je m accroche à toutes les belles choses.
Merci de prendre du temps pour nous.
A bientôt. Belle journée à toi.
Zola.
Qu’il est doux de te lire jolie Mély…
Tu sais si bien mettre en poésie les vraies valeurs de la vie….
Tu es tout à la fois le feu qui pétille dans l’âtre, l’odeur du bois qui se consume et le craquement léger des branches qui se donnent…
Merci Mély ! Je t’embrasse comme je t’aime. Marie-Christine
Merci Mély, ton texte d’aujourd’hui ne pouvait pas tomber mieux, c’est comme si tu avais lu dans mes pensées !
Merci pour ton blog qui fait du bien :)
Bonsoir Mély,
Même si je ne commente pas toujours je prend plaisir à lire tes billets doux. Ta recette me plaît car j’aime beaucoup les tomates et le pois-chiche. J’ai aussi quelques livres en commun et c’est sûrement pour cela que tes recettes me parlent.
Merci pour vos pensées, petits passages, mots délicats ❀
(J’aime vous lire le matin, après mon petit déjeuner de Fée, en regardant l’aube pointé le bout de son nez : ça rajoute une touche de douceur à cet instant si spécial ☆)
Que ce soit la recette ou mes mots, je suis heureuse de savoir qu’ils font écho à votre cœur & nourrissent vos papilles d’envie ou d’idées.
@ Estelle : Bonjour :)
Je les laisse aussi refroidir dans le faitout, dans leur propre jus : comme tu le soulignes si justement, ça permet d’économiser un peu d’énergie, et de prolonger en douceur leur cuisson.
En revanche, chez moi, ils ne se défont pas du tout !
Je pense que c’est parce que j’utilise un matériel de cuisson spécial (clic) qui permet de préserver au maximum les aliments que je cuisine : tous leurs nutriments sont précieusement conservés. Peut-être est-ce pour cela que mes pois chiches (ainsi que tous mes légumes) se « tiennent » ?
Mmmh… Retirer les petites peaux des pois chiches est effectivement à conseiller, surtout pour les personnes ayant les intestins sensibles et/ou une capacité digestive assez faible. J’avoue avoir un peu la flemme (et par manque de temps, aussi), de faire cette étape.
Ça me rappelle l’étape où je devais retirer les écales noires de mes pousses de tournesol germées : j’adore ces pousses (mes graines germées préférées), mais qu’est-ce que c’était long & laborieux…!
L’algue kombu se trouve dans la plupart des magasins bio (la marque que je trouve prend ses algues kombu en Bretagne).
Pour les tomates : lorsqu’elles sont très grosses (comme les tomates cœur de bœuf) : tu peux soit les couper en 4, soit les laisser coupées en 2.
La seule différence sera la texture de ton potage : plus ou moins liquide (coupées en 4, elles seront plus « sèches », et le potage plus onctueux).
Tu peux aussi te débarasser un peu du jus de cuisson, avant de verser le tout dans le mixeur, pour que ce soit plus onctueux… :)
Doux week-end à tous ♡
Ma petite troupe adore la tomate. Ce potage devrait donc ravir leurs papilles. Merci pour ce très joli article qui, encore une fois, se lit presque comme un poème.
Très bel article!! je reviens vers toi bientôt :) Merci pour tes lectures quotidiennes!!
Merci pour cet article positif avec pleins de belles choses dedans (bon comme d’habitude mais on peut le signaler à chaque fois, ça ne fait pas de mal).
L’histoire des nuages gris me parle particulièrement, j’en ai croisé quelques uns, et avant, je les laissais assombrir ma vie. Aujourd’hui, quand il m’arrive de voir des nuages, je me demande ce qui va en fleurir, après, même si certains jours je n’en peux plus de les voir et que je crois qu’ils ne partirons jamais. Comme toi, j’ai appris que les nuages ne sont pas une fin mais plutôt une étape dans un cycle, du coup, ils ne parviennent plus que rarement à assombrir mon horizon.
J’aime beaucoup cette recette aussi, pois chiche et tomates biiien mûres, ça semble hyper réconfortant. Merci pour ce partage.
Merci beaucoup Mély pour ce joli texte si émouvant, cela m’a beaucoup touchée…
J’ai essayé la recette, elle est délicieuse ! Sa texture et son goût m’ont vraiment surprise. La saveur des tomates bien mûres est sublimée, c’est super bon !
Merci pour cette petite étincelle de magie
@ Constance : Avec plaisir ❀
@ Melle Pigut : Bonjour Nath ☼
J’ai failli glisser une suggestion sur ton livre « Pois chiches ».
Cependant, je ne l’ai pas (ni lu, ni trouvé les fois où j’ai regardé chez mon libraire). J’ai eu une petite pensée pour toi…
Mais, je suis restée fidèle à mon honnêteté & ma transparence : je ne voulais pas conseillé un ouvrage que je n’avais pas lu (sans savoir s’il m’aurait plu… et mon petit doigt me dit qu’avec toi, il y a de fortes chances ♡). Il y a plusieurs numéros de la même collection chez La Plage qui m’ont beaucoup déçue, donc… je garde tout bien au chaud ton petit livre dans ma « wishlist » d’Amazon :)
@ Emmanuelle : Bonjour :)
C’est toujours plaisant d’avoir des retours… Surtout lorsqu’ils sont si enjoués :)
Merci pour ce petit clin d’œil délicat (tu m’as donnée envie d’en refaire… ce que je ferai sans doute pour profiter des dernières tomates de saison ❀)
J’ai déjà fait cette recette mais sans le passage au four et en utilisant (malheureusement) des tomates et des pois chiches en boite… même ainsi c’était très agréable, mais j’imagine qu’avec des tomates bien mûres et une cuisson au four, ça doit être divin !
J’ai aussi fait une soupe courgette – pois chiches l’autre jour qui était particulièrement réconfortante. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour faire manger des pois chiches à la famille – en soupe onctueuse – sinon ils n’aiment pas cette légumineuse !
Merci pour la vérité de tes paroles dans ce billet ;-)
Merci Mély pour ton article positif.
J’ai dû prendre des décisions cette année pour qu’il y ait justement moins de nuages noirs à l’horizon. Ils sont encore gris mais j’espère que l’issue sera plus lumineuse !
Sinon, j’ai fait une soupe à la tomate toute simple dimanche soir, si j’avais lu ton article avant, j’y aurais ajouter des pois chiches.
J’essaierai la prochaine fois.
Bonjour,
Merci pour cette belle lecture et toutes ses recettes, je commence à manger sans gluten, pour des raisons médicales, je suis un peu perdu, votre site m’a été d’un bon réconfort.
Je vous remercie encore
L’association m’a l’air délicieuse ! En plus, j’adore les soupes et surtout pas trop liquides (pas forcément texture « velouté » comme toi, toutefois), exception faite des bouillons.
Bonne fin de journée presque automnale :)
Et surtout merci de nous redonner à tous tant d’optimisme…
Coucou Mély,
merci encore pour ton billet tout doux et cette superbe recette. C’est vrai que l’association pois chiche/tomates bien mures c’est tip top. Mais comme dirait quelqu’un (je cite pas de nom hein) la corvée d’épluchage des pois chiche c’est pas yummy ! J’avoue qu’après dégustation, on oublie vite ce vilain moment tellement c’est délicieux ! A coup sur, je referais cette recette durant l’hiver.
En tout cas, nous nous sommes vraiment régalés.
Bonjour Mély,
J’ai découvert ton site il y a une dizaine de jours et depuis je ne le quitte plus. J’apprends tellement de chose et tes articles avant chaque recette sont sublimes. Merci de partager tout ton savoir avec nous, tu fais attention à chaque détail…. génial ! Je souhaite depuis longtemps consulter un naturopathe et j’aurai aimé que ce soit toi, mais j’habite trop loin (dans le 34) !
Plein de bisous.
Bonsoir,
J’ai découvert Chaudron Pastel via une suggestion de Green me up!
Quelle découverte! Une mine d’informations partagée et des superbes recettes! J’adore Green Kitchen Stories, leur simplicité et leur authenticité, et je suis sûre que j’adorerai cette soupe tomate-pois chiches, merci de la partager!
Encore un magnifique article…j’aime vos mots, vos recettes…
Votre façon de vivre et de ressentir les choses… ce vers quoi je tends en permanence en ayant l’impression souvent d’être à côté….
C’est un bonheur de vous lire!
Merci, et super qu’il y ait sur terre des personnes comme vous..
Bonjour
J’ai découvert ton blog et je viens de passer quelques belles heures de lecture…nourrissante!
Bravo pour ta façon d’approfondir avec légèreté et bonne humeur!
Je viens apporter mon grain de sel (ha ha) dans la discussio à propos des pois chiches.Ou plutôt je me hâte de partager ce que j’ai découvert depuis peu; à savoir que les pois chiches méritent un trempage long( 72h) dont les dernières pas trop humides: ce faisant ils commencent à germer , et , au stade où se dessine un point blanc, ils sont « optimum » :très digestes, peu ou pas du tout flatulogènes. j’ai confirmé ceci par deux sources:
la première est le fait que mon mari né et élévé en algérie, m’a toujours contredite sur le côté « gaz » despois chiches, expliquant que jamais, de toute son enfance, on n’avait parlé de cela: et en effet, les pois chiches se vendaient là-bas au détail, et toujours germés au point blanc…
la seconde confirmation je l’ai trouvée dans le magnifique site du jardinier françois Brigand Lugar de olhar feliz( http://olharfeliz.typepad.com/ ) qui à lui tout seul est un voyage…
Voilà ma petite contribution, qui sera utile à tous ceux qui disent « oui lespois chiches, mais »…
et l’occasion de te féliciter pour ton joli travail.
Polixène
Végétalienne depuis très peu de temps, j’ai découvert ton blog il y deux jours (grace à végémiam et aux très appétissantes et originales recettes des petites crèmes au chocolat cru) depuis je ne me lasse pas de le parcourir. Il y a tellement de belles (et bonnes) choses à y découvrir, je pense que cela va me prendre des semaines…!
Tu m’a également fais découvrir Sol Sémilia et cela m’a donné envie d’y faire un tour dès ce week-end.
En un mot un GRAND MERCI pour la douceur, la générosité… et la saine gourmandise qui émane de ton site. Le tout saupoudré de jolies pensées philosophiques et de beaucoup de poésie.
Anne-Sophie
J’ai fait cette recette la semaine dernière et c’était vraiment très bon (j’ai même enlevé toutes les petites peaux des pois chiches!). Je réessaierai avec la méthode de trempage de Polixène.
Sinon, je me demandais : la farine de pois chiches donnerait-elle le même résultat ..?