Mes premiers pas sur les Terres de l’Écosse…

♫ ♪ Mots écrits & inspirés au son des notes mélodieuses de Chloe Agnew ♪ ♫

 

Terres Celtiques,
Ciels magiques,
Reliés par l’eau des Lochs, des nuages,
Le tout formant un pays fantastique,
Qui enchanta le cœur d’une Fée,
Et insuffla une magie supplémentaire à son âme.

 

Un petit séjour en Écosse.
Cinq jours immergée en ces Terres celtiques.
Un voyage qui m’a étonnée, subjuguée, charmée, bien plus que je ne l’aurai imaginée…

Au volant d’un grand van, sillonné au sein de ces terres celtiques du sud-est (en partant d’Édimbourg), au nord-ouest (l’île de Skye), en passant par le Loch Ness, ainsi que la région montagneuse d’Aviemore.
Ce séjour dense & court m’a donné l’envie d’y retourner.
Cela ne sera pas pour tout de suite, bien sûr… J’ignore quand j’aurai le temps & l’opportunité d’y retourner, et devrai sans doute faire preuve de patience.
Mais, ces quelques jours ont un peu complétement bousculé mes souhaits de destinations futures : retourner en Écosse est une évidence.

J’y ai ressenti quelque chose d’inattendu.
J’ai ressenti un sentiment étrange, qui m’avait quittée il y a si longtemps…
Après être rentrée en France en 1998, après mes quinze premières années en tant qu’expatriée dans des contrées exotiques, j’ai mis sept années à me sentir chez moi en France.
Sept années à vivre dans un lieu où l’on ne se sent pas chez soi, c’est long, vous savez.
Durant mon enfance, mon adolescence & au début de mon âge adulte, et parmi les voyages réalisés, j’ai eu des coups de cœur plus ou moins grands : New-York (États-Unis), Petra (Jordanie), Montréal (Canada), Lausanne (Suisse) – et bien sûr une des deux villes m’ayant vue grandir, celle où se trouve le désert du Petit Prince.
Chacun de ces lieux m’a apportée beaucoup de magnifiques d’émotions, et m’a comblée par une (ou plusieurs) spécificité(s) culturels, paysages, etc.
Aucun lieu sur Terre n’a cependant réussi à me faire ressentir ce que mon désert m’avait apporté : le sentiment d’être chez soi.
Dans ces Terres celtiques, j’ai eu la sensation d’un « déjà-vu ».
Ces paysages ont éveillé en moi ce sentiment d’être à ma place : je me ressentais à travers ces terres, à travers ces ciels.

Alors… J’y retournerai.
Y retourner, c’est renouer avec un peu de l’Autre en moi… mêler le connu & l’inconnu.
Je n’avais pas prévu d’écrire d’article Pastel à son sujet : le séjour me paraissait bien trop court pour en tirer un article documenté avec des accents culturels & pratiques, comme celui que j’avais construit pour le Mexique.
Cependant… l’expérience fût si belle, qu’une évidence s’est imposée à moi lorsque j’ai repris ma plume pour vous envoyer ces petits mots à mon retour : je ne pouvais pas laisser aucune trace, ici.
Alors voici des mots, un article…
Dans ces mots, il y aura des reflets poétiques & personnels.
Dans cet article : des petites choses sur moi, des souvenirs, des photos, des jolis coups de cœur.
Le tout, écoulé de manière un peu pêle-mêle.
Délicieuse dégustation ♥

 

couverture ecosse

 

Dix petites choses qui me lient aux Terres celtiques

 

Voici dix petites choses qui me liaient déjà à la culture écossaise, anglaise ou celtique avant que je n’en foule le sol… comme si, depuis longtemps, certaines de mes racines s’étaient mêlées plus ou moins inconsciemment & involontairement à cette culture fantastique :

♦ On peut difficilement me connaître, et ignorer mon amour & respect du monde Féerie
Le monde celtique regorge de légendes & de folklore fantastiques : monstres, fées, lutins, kelpies, fantômes, etc. sont omniprésents dans la culture écossaise.
C’est à l’âge de 15 ans que c’est passion est née : depuis j’ai collectionné les livres à leur sujet (mes préférés se trouvent ici – catégorie «Féerie»).
Que ce soit dans ma famille, parmi mes amis, et même dans ma vie professionnelle, tous ceux qui me connaissent le savent. Cette passion, fascination m’a accompagnée depuis plus de la moitié de ma vie, maintenant que je suis âgée de 32 ans.
Elle m’a en partie aidée, à de nombreuses reprises, lorsque mes pas de vie ont dû fouler des sentiers bien sombres.
Je vois en ce monde magique, un lien avec la douceur de vivre, avec notre âme d’enfant, avec la faculté (magique) qu’a chacun de voir le merveilleux en toutes choses (et que l’on perd, parfois, parmi les tumultes de la vie).
Je vois en ce lien magique qui me lie avec ce monde, une faculté de transmuter tout en glissant de la Lumière, de la magie en chaque chose.
Les choses les plus noires aux choses les plus insignifiantes.
Chaque détail compte, chaque chose a son importance, chaque petit nuage gris contient une essence de poussière féerique.

ronde des fees vue de haut

♦ C’est plus tard, à l’âge de 21 ans, que j’ai commencé à écouter de la musique celtique
Découvert par hasard, en glanant dans un Nature & Découvertes, j’ai découvert un CD qui m’a touchée d’une manière qu’aucun autre style de musique n’avait pu le faire jusque-là.
Au-delà de me faire vivre des émotions légères (qui pouvaient aussi être intenses) de «surface», ces mélodies me pénétraient, et résonnaient en moi comme si je me retrouvais en elles.
En écoutant des musiques celtiques, j’ai l’impression d’écouter une parcelle de mon énergie propre sous sa forme musicale.
Nous avons tous, je suppose, des groupes / chanteurs / albums / styles de musique qui nous relie à des périodes de notre vie, et que l’on a écouté en boucle.
La musique celtique est la seule qui soit restée intemporelle dans ma vie : depuis que je l’ai découverte, j’y reviens toujours, inlassablement.
Elle me réconforte, me transporte dans une dimension apaisante & ressourçante.

♦ Ayant grandi dans des pays exotiques, j’ai appris à parler anglais – quasiment – en même temps que j’ai appris le français.
Si j’ai beaucoup perdu depuis que je suis rentrée définitivement en France, je continue d’être imprégnée par cette langue : je lis en anglais, et regarde autant que possible les films ou séries en VO (une fois le film ou l’épisode terminé, je suis parfois incapable de dire en quelle langue je l’ai regardée).
Les sonorités anglophones me sont si familières… à un degré qui m’étonne parfois moi-même : il m’arrive de rêver en anglais, et lorsque j’entends parler anglais – que ce soit l’accent américain, anglais ou écossais – je ressens une émotion étrange qui semble me lier de manière plus intime avec ces gens qu’avec ceux parlant le français.
Oh… Et concernant l’accent écossais : je l’appréhendais quelque peu, sa réputation m’étant parvenue avant mon départ. Étrangement, il n’en fût rien. De ces six jours sur place, malgré les différentes régions visitées, seule une jeune femme m’a donné des difficultés à communiquer.
L’accent écossais est certes bien différent de celui que l’on entend plus couramment (américain, et plus rarement anglais), mais m’a semblé aussi naturel à mon oreille que si je l’avais déjà entendu.

♦ Le thé.
Nombreuses sont les personnes à adorer cette boisson chaude.
Les origines anglaises de ce breuvage sont mêlées aux Terres de l’Inde… Joli clin d’œil de Vie lorsqu’on sait qu’un des pays où j’ai grandi fût les Terres où l’Ayurvéda est née.
Infiniment plus thé anglais que japonais, je collectionne les thés, les tasses, et voue un culte absolu à tout ce qui se rapproche de cette tradition réconfortante, gourmande & chaleureuse à la fois.
Je prends toujours un soin infini à choisir mes thés, et prend grand plaisir à découvrir de nouvelles maisons de thés que je sélectionne avec rigueur pour ses choix éthiques et/ou qualitatifs.

♦ Le cottage cheese
Une de mes Madeleines de Proust se trouve dans ces petits grains de nuage blanc-crème.
Sucré ou salé, personnalisable à volonté, ces petits nuages comestibles sont des bouchées de mon enfance que j’ai conté ici.

montage-the-cottage-cheese

 

♦ Les British Shorthair
Coussinay était une British Shorthair : une race de chats tout en rondeur & douceur.
J’ai grandi avec des chats à mes côtés.
Alors que ma mère m’attendait, le chat de mes parents l’a accompagné dans sa grossesse en dormant toujours autour de son ventre.
Une fois née, mes parents ont plusieurs fois retiré cette chatte noire & blanche de mon berceau où elle essayait d’aller pendant que je dormais, pour se coucher à mes pieds (mes parents croyaient à ce mythe construit de toutes pièces). Ne semblant pas nourrir d’émotions de jalousie & étant d’une grande gentillesse, mes parents ont décidé de la laisser libre… en veillant à nous surveiller toutes les deux. Tout se passant bien, ils l’ont donc laissé veiller mon sommeil.
Puis, sa jolie chatte envolée, mes parents & moi avons continué à avoir vivre avec des chats.
Enfant, adolescente, notre maison a toujours eu une note féline : chacun différent, chacun sa personnalité propre, avec une palette de couleurs & personnalité différente.
Nous les récupérions ici & là, dans les pays exotiques dans lesquels nous avons vécu.
Après avoir vécu avec des chats ayant un caractère «spécial» (l’agressivité et/ou la peur ancrées en eux par l’irrespect dû à la différence culturelle amenant les habitants de ces pays à avoir un rapport autre que ceux que nous tissons avec nos animaux de compagnie), et en avoir perdu quatre par des accidents de route, mon père a décidé d’opter pour un chaton «de race» afin d’assurer un caractère plus facile, et d’éviter de la perdre écrasée (les chats de race ne connaissant généralement pas l’extérieur, ne souffre pas de cet inconnu).
Ce choix m’a révoltée du haut de mes 15 ans (âge que j’avais lorsqu’Olympe – une magnifique Maine Coon – est arrivée dans notre vie) : je ne concevais pas que l’on puisse «acheter» une vie, et encore moins en sachant que des refuges étaient pleins d’animaux abandonnés & en détresse.
Puis… au fil du temps, j’ai progressivement revu ma position, et je vois dorénavant les choses différemment.
Rien n’est tout blanc ou tout noir.
Le monde de l’élevage félin n’a rien d’un monde tout rose (tout comme l’élevage canin qui – d’ailleurs – est mieux rentré dans nos mœurs ; ou les élevages d’animaux de consommation qui tire beaucoup plus sur le noir).
Mais, dans ce monde, comme dans tous les mondes, il y a des pépites.
Dans ce monde, il y a des belles personnes, qui œuvrent à leur échelle, pour faire naître des merveilles félines dont le «type» (les caractéristiques de la race choisie) ne va pas à l’encontre de la physiologie féline (certaines races, poussant à l’extrême certains traits physiques, diminuent la durée de vie et/ou la qualité du félin).
Lorsque je fus en âge de partir de chez mes parents, j’ai souhaité poursuivre ma vie avec une présence féline à mes côtés : une évidence pour une Fée ayant grandie auprès de ces Êtres à moitié magiques de par leur lien avec le monde Féerie & de la sorcellerie.
Prévoyante, j’ai commencé à économiser plusieurs mois années avant de quitter le nid familial.
Durant ce temps, j’ignorais vers quelle race je me tournerais.
Puis.
Je me souviens… comme si c’était hier.
Un jour de l’été 2006, j’ai posé ma main sur un hors série de la revue «Atout Chat» où étaient présentées plusieurs races : je l’ai lu posément, et me souviens du ressenti que j’ai eu lorsque j’ai posé mes yeux sur cette bouille ronde & douce. Sans connaitre le nom de cette race, ni avoir lu son descriptif, je savais que mon premier compagnon félin de ma vie de femme indépendante serait lié à cette douceur & rondeur.
Mon amour pour les British Shorthair est né… une race dont les origines sont britanniques, et s’étendent aux terres écossaises avec son cousin le Scotish Shorthair.
Après avoir contacté une dizaine d’éleveurs, avoir rencontré & visité plusieurs chatteries pour vérifier les lieux de vie de ces merveilleux Êtres vivants, j’ai choisi une dame que je considère comme une perle.
Le 30 mai 2007, Coussinay est née. Un jour après mon anniversaire.
Le 25 août 2007, elle est arrivée dans ma vie.
Huit années, jour pour jour, de bonheur, de magie, où nos fils de vie se sont tissés, resserrés, mêlés avec douceur, subtilité, force & amour.
Le British est l’essence même de la douceur : ces traits, tout en rondeur, sont l’écho physique de son caractère.
Les chats (comme tous les animaux & êtres vivants) ont tous une fibre de magie en eux.
Ce que j’aime chez les British Shorthair, c’est leur douceur enrobée dans une subtile puissance… écho de l’essence d’une Fée elle-même.

coussinay british shorthair

Le rythme physiologique des Britanniques.
Les Anglais & Écossais semblent vivre en léger décalage avec les Français (et en plus grand décalage avec le peuple méditerranéen), notamment pour les heures de repas.
J’ai toujours eu un mal considérable à arriver à me calquer au rythme des Français, et encore plus des Parisiens (plus tardifs que la majorité des gens vivant en Province).
Ma constitution & physiologie m’ont toujours amenée à aimer à savourer l’aube, et m’amène donc à amorcer mon rythme-gourmand quotidien de bonne heure.
S’il est logique que le temps d’ensoleillement & la moyenne des températures impactent le rythme de vie de chaque culture, le rythme des Parisiens m’est toujours apparu comme un pur mystère.
Je me sens résolument plus écossaise (ou britannique) pour ces heures de gourmandise, et fus ravie de voir des restaurants ouvrirent leurs portes dès 18h00 ♥

♦ Le cachemire.
Ma constitution naturopathique & mon enfance imbibée de températures (très) chaudes (de 35° à 45°C à l’ombre) font de moi une personne extrêmement frileuse.
J’use de subterfuges multiples & variés pour contrer ce froid qui mordant chaque hiver qui passe, et un de mes plus merveilleux outils se trouvent dans le cachemire.
Mes premières années en France, je superposais plusieurs (nombreuses) couches de vêtements que j’achetais dans des boutiques traditionnelles (Zara, H&M, Mango, etc.), souvent faits de fibres synthétiques (acrylique) et/ou naturelles (coton, laine et/ou de mohair).
La laine me piquait & était lourde, mais avait l’avantage de tenir un peu plus chaud que le coton (ou autre fibre synthétique).
Le coton était plus doux, mais n’arrivait pas à me protéger du froid.
Et, j’évite désormais autant que possible de porter des tissus synthétiques qui ne laissent pas respirer notre peau (précieux émonctoire pour notre merveilleux corps).
Puis… à 20 ans, j’ai découvert la magie du cachemire.
Mon premier pull me fut offert par ma mère pour Noël.
À l’époque, je me souviens clairement ne pas m’être rendu compte du beau présent que j’avais reçu… je l’ai découvert en le portant.
Un tissu léger, d’une grande douceur, et conservant la chaleur corporelle comme je ne l’avais jamais expérimentée ♡
Douze année plus tard : je ne porte désormais que du cachemire durant les jours frais & froids.
Durant ces années, j’ai essayé plusieurs maisons de cachemire, et suis revenue à celle que ma mère avait choisie pour mon premier cachemire… joli petit pull marron avec trois petits boutons sur un joli col bateau… précieux petit pull que j’ai pu conserver sans souci, tellement sa qualité est grande (ce qui ne fut malheureusement pas le cas de la majorité des autres pulls que j’ai pu acheter à des prix moindres & dont la maille s’étendait au bout de quelques mois dans les meilleurs cas, rétrécissant & peluchant dans les pires cas) (Oh, et une petite astuce pour les avoir à prix plus doux : les soldes. Je n’ai jamais acheté un pull en cachemire hors soldes. D’ailleurs, je n’achète jamais rien hors soldes).
Quelle ne fût pas ma surprise, en Écosse, de voir qu’une des spécialités de ce pays était la confection des vêtements en cachemire
J’ai repéré une merveilleuse & grande écharpe aux motifs écossais aux tons pastel, que j’ai glissé sur ma Wishlist Pinterest (ce tableau est caché toutefois), et que je m’offrirai peut-être lors des soldes d’hiver.

♦ Le porridge.
Sa texture, son goût, sa douceur, sa chaleur : ce sont ces caractéristiques qui m’ont en partie inspirée pour mettre au point le Petit Déjeuner de Fée.
À la simplicité du porridge traditionnel, j’ai ajouté des pincées de féeries avec un soupçon de légèreté pour augmenter sa digestibilité & sa teneur micronutritionnelle… tout en veillant à conservant son essence originelle ♥

petit déjeuner de fée

♦ Les nuagesl’essence même du Chaudron Pastel.
Les nuages en Écosse jouent constamment dans le ciel…
Tour à tour bas & brumeux, il s’élèvent pour s’envoler.
D’un gris foncé, ils se métamorphosent en gros coton duveteux & blancs.
De croqueur de soleil, ils se changent en sertissage pour cet astre en reflétant ses rayons dorés d’une manière qu’aucun nuage au-dessus du sol français ne sait le faire.
Le ciel écossais m’a comblée en spectacle céleste & nuageux comme aucun ciel dans le monde ne l’avait jamais fait auparavant.

 

✤ ✤ ✤

 

Dix choses que j’ai adorées en Écosse

 

♦ La météo changeante… pour la raison précédemment décrite.
Je pense avoir un rapport à la météo assez différent de la majorité des personnes.
J’ignore si c’est le fait d’avoir grandi dans des pays où l’on fête l’arrivée de la pluie, ou si c’est mon chemin de vie qui m’a appris à transmuter en lumière chaque nuage. Peut-être un peu des deux.
Toujours est-il qu’en ce ciel changeant, je voyais un continuel spectacle céleste & naturel se mouvoir au-dessus de nous, faisant changer en l’espace de quelques minutes le paysage : gris & sombre, des puits de lumière explosaient ici & là, révélant des détails insoupçonnés, pour enfin bercer entièrement de lumière chaque recoin des landes écossaises.
Totalement magnifique… un brin magique.

♦ Puis… Au-delà de la météo changeante, le ciel lui-même.
Le ciel écossais est un infini poème : loin d’être constitué de simplicité, c’est toute la beauté, la complexité & la générosité des anges & des fées qui s’y retrouve… En effet, la majorité du temps, il est composé de strates (les photos rendent difficilement cet effet qui doit être vu en vrai).
Des strates où se mêlent nuages de toutes formes, tailles & couleurs, à des coins de ciel bleu, le tout ponctué de rayons & d’étincelles solaires.
Un poème infini de strates… rappelant ces jolies histoires écrites en braille : où chaque ciel, à chaque moment de la journée, contient une histoire pour ceux qui savent les regarder… ceux qui ont conservé leur âme d’enfant, et prennent le temps d’y savourer chacune de ses miettes célestes.

salut ecosse fees

 

Les Écossais eux-mêmes.
Même en ayant beaucoup voyagé, j’ai rarement vu des gens aussi adorables, serviables & souriants.
Le premier jour (où j’étais seule), nombreuses sont les personnes m’ayant aidée à trouver mon chemin, à porter mes valises, à m’accompagner jusqu’aux endroits recherchés, et à m’expliquer posément le fonctionnement de certains détails de la ville d’Édimbourg.
Durant le reste du séjour, sur chaque site où nous nous sommes arrêtés, la patience, la bienveillance & la générosité ont continué à imbiber nos rapports avec les locaux.

Le temps prêtant à cocooner
Légèrement plus frais qu’en France, les températures sont une continuelle invitation à tendre vers plus de douceur, plus de chaleur, créée ou retrouvée chez soi, en soi.

La mousse, la flore.
La mousse semble avoir grignoté chaque parcelle libre & vierge d’herbes, de fleurs & d’arbres.
Ce tapis couleur émeraude apporte une touche de douceur à certains paysages aux traits sauvages.
Tout est adouci, plus tendre, plus doux avec cette jolie mousse.

mousse et flore ecossaisse

puits de lumiere ecosse

 

Les Lochs.
J’ai été la première étonnée de voir à quel point leur présence m’emplissait de bien-être.
L’Écosse regorge de Lochs (étendue d’eau pouvant être douce ou de mer) : ils sont bien plus nombreux que ce qu’une carte peut nous laisser supposer, car il existe d’innombrables Lochs de si modestes tailles qu’ils ne peuvent être imprimés sur des cartes non détaillées.
Ces étendues d’eau ont quelque chose d’apaisant, de ressourçant.
Autour de chacun d’eux, une flore & une faune se sont créées, donnant à chaque Loch son énergie propre ✩

loch lomond

 

À Édimbourg, il n’y a pas de métro : tout s’effectue en bus.
À Paris, je privilégie autant que possible la marche ou les trajets en bus. Je prends le métro régulièrement, mais n’apprécie que peu de m’enfermer sous terre : coupée du ciel & de ses émotions, on semble toujours un peu coupé de soi-même dans les transports en commun souterrains.
La ville est très bien desservie grâce à son grand nombre de lignes qui prend le soin de la recouvrir sans oublier les plus petits & reculés quartiers.
L’intérieur des bus eux-mêmes est confortable, spacieux & bien chauffé.
Aux arrêts des bus, un panneau indique en temps réel le temps d’attente entre chaque bus (inférieur, plus régulier & fiables que les Français).
C’est si agréable de découvrir un peu plus la ville au sein même de nos allers-venues touristiques.

♦ À Édimbourg, il est beaucoup plus facile de manger différemment (végéta*ien, sans gluten, sans lactose, etc.) qu’en France : les restaurants (dont les non spécialisés donc) affichent fréquemment des options alternatives sur leurs cartes avec une petite légende pour s’y retrouver.

henderson edinburgh

 

♦ Les Millionnaire Shortbread : un grand classique de la pâtisserie écossaise.
Je n’en avais jamais goûté (ni entendu parlé) avant mon voyage, et l’ai découvert au cœur d’une des régions montagneuses en Écosse.
Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner dans une grande bâtisse en bois aux airs de chalet qui abritait une boutique pour les passionnés de montagne & un restaurant traditionnel dont la carte présentait beaucoup d’options alternatives (non saines) : leurs plats & desserts étaient de très bonne qualité, avec quelques ajouts recherchés (une délicieuse tartinade végétale faite maison de carottes-pois-chiche-sésame pour encadrer un sandwich au fromage de brebis & frites maison cuites au four).
Et ce Millionaire Shortbread partagé avec l’Amoureux ♥ (: ce petit cœur est autant pour la pâtisserie que pour l’Amoureux)
Le futur verra naître un Millionnaire Shortbread Pastel, histoire d’apporter à cette gourmandise un meilleur accord physiologique avec nos précieux & merveilleux petits corps ✩

 

Quelques photos…

Sur un site baptisé «Fairy Glen», grimpant une colline escarpée pour avoir un beau point de vue de ce lieu quelque peu magique.
En redescendant, je me suis approchée d’un des cercles de fées.
Après m’être recueillie en silence près de son premier cercle, j’ai silencieusement demandé l’autorisation de pénétrer dans leurs cercles pour y déposer une petite offrande en son centre : j’ai choisi d’y déposer quelques morceaux de fruits, songeant que les offrandes financières (nombreuses sur le site) n’intéressaient pas les créatures magiques.

escalader 2 escalader
ronde des fees

 

Plein de mignons-moutons s’éparpillent sur les Terres écossaises : souvent dans de grandes prairies verdoyantes, il y en a même (de plus rares) retenu par aucune clôture.

Après une randonnée avec 400 mètres de dénivelés positifs : explosion de joie en découvrant cet étendu nuageux teinté de gris, de bleu, de terre, d’air & d’eau.

mouton ecossais marche denivelee 400 metres

 

 

De la brume, du soleil,
S’entrelacent en une jolie harmonie changeante.
Du gris, du vert, de l’or, du bleu,
S’entremêlent dans une merveilleuse symphonie.
Le tout, composé par les créatures féeriques,
Le tout, offert à tous.
Que chacun puisse y voir cette magie…
… car tous ont, au fond d’eux, encore, leur âme d’enfant.

✩ ✭ ✩

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16 commentaires

  1. Karen

    Hello Mély

    Nous nous sommes rencontrés chez Sol Semilla il y a qq années :-) – Je vivais à l’époque à Genève et vit maintenant à NY.

    Votre article m’a beaucoup touchée car mon mari est Ecossais, très bel hommage rendu à son pays d’origine. Je vous conseille d’écouter ¨The Magnetic North … magnifique et si vous retournez en Ecosse il faut absolument aller à Orkney!

    Amicalement,
    Karen

    lundi 12, octobre 2015 à 21h54
  2. Cat

    Ton voyage est très ressourçant et tes photos en témoignent ! Belle soirée

    lundi 12, octobre 2015 à 22h18
  3. Emeline

    Bonsoir Mély ☆
    Voilà que je vais m’endormir grâce à vous avec de jolis nuages plein la tête…Quel beau voyage je vais faire en fermant les yeux ♡ ce soir. Je suis une amoureuse du flegme britannique…quel joli pays que celui des fées ☆ dont vous nous offrez vos jolis souvenirs…vos mots semblent effectivement être assemblés d’un émerveillement de chaque instant.
    Douce et belle nuit ☆

    lundi 12, octobre 2015 à 23h30
  4. Faustine

    J’adore cet article! J’ai très envie depuis longtemps de découvrir l’Ecosse! Mais même sans la connaitre, cet article résonne en moi parce que j’ai cette certitude que l’Ecosse me plaira et aussi parce que je trouve de nombreux parallèles avec l’Angleterre que j’adore! :-)
    J’aime le monde magique qui est là autour de nous, les fantômes m’intriguent, je me parle/pense en anglais très souvent sans m’en rendre compte!, j’adore le ciel anglais (je dis toujours que les nuages y sont tellement plus jolis!) et moi ce sont les Beatles vers lesquels je reviens toujours. Et je dis toujours que mon corps est à l’heure anglaise… mais c’est mon excuse pour me lever 1h plus tard!! ;-)
    Merci Mély pour ce voyage! Et pour le millionaire shortbread pastel, je dis Oui je veux!! :-))
    (Et sinon je vois invite à écouter la chanson de Paul McCartney : Mull of Kintyre pour rester un peu en terres écossaises! :-))

    lundi 12, octobre 2015 à 23h34
  5. Macha

    Bonjour Mély,

    Quel bel article. Juste envie d’y répondre très promptement pour t’indiquer que je suis charmée de constater l’existence d’une fée telle que toi.

    J’ai 10 ans de plus que toi, je vis en France depuis de longues années déjà, je viens du Québec. Alors le « rythme physiologique britannique, je l’ai bien ancré en moi »!

    J’ai entamé un travail de recherche intérieure depuis de longues années, pour arriver à comprendre ce qui a bien pu me guider jusqu’à la France. Car pendant longtemps je n’ai pas compris! Sur ce chemin de recherche sont apparus (à ma grande très surprise au départ) le monde des fées, de la magie, la tradition celtique, la réalisation à l’appartenance à une grande matrice nourricière, puis bien d’autres choses…et cela continu pour ma plus grande joie, même si ce n’est pas toujours facile de combiner cela avec le quotidien très terre à terre de la vie moderne.

    Je suis « intrinsèquement » attirée par ces contrées du Nord, et ton délicieux article me donne envie de prévoir un voyage par la-bas…Cela fait parti des petites graines que je vais planter et voir si la nature les fait pousser ;-)

    Merci donc de partager ce beau monde intérieur et extérieur qui sont les tiens.
    En ce qui me concerne, cela me rassure sur le fait que je ne suis pas seule sur cette voie et dans cette envie de faire vivre et fructifier ce qui est joli, pimpant, merveilleux et plein d’amour…

    ;-)
    Jolie journée d’automne à toi
    Macha

    mardi 13, octobre 2015 à 7h07
  6. Macha

    Et désolée pour toutes les coquilles qui se sont glissées dans mon commentaire précédent! Il semblerait que mon esprit et mon coeur sont ouverts à cette heure matinale, mais moins mes yeux!

    ;-)

    Macha

    mardi 13, octobre 2015 à 7h13
  7. Hubert

    Que des commentaires féminins ?
    Non !
    Il y a aussi (au moins un !) un homme qui lit vos articles …

    Même si moi c’est plus les steppes de l’Asie centrales dont je rêve, je conçois fort bien vos aspirations et ce qui vous aspire !

    Prenez le temps de vous laisser « aspirer » MAIS faites TRÈS attention de ne pas vous faire « PIRATER » par de la magie (qui peut être « noire » et dangereuse).
    En cas de doutes n’hésitez pas à rencontrer un ou une chamane !

    Bonne poursuite .

    mardi 13, octobre 2015 à 10h47
  8. Cath

    Mmmm….ça donne envie de découvrir l’Ecosse, merci pour tant de douceurs! pensées de fées et de tendres nuages

    mardi 13, octobre 2015 à 15h15
  9. Hélène

    Mély…
    Je ne pouvais lire votre article sans y laisser un petit mot. Comme vous le savez, l’Ecosse fait partie de moi, j’y suis reliée depuis toujours et pour toujours. Avec votre article, j’ai voyagé avec vous, et me suis souvenue de mes propres ressentis. Cette terre d’histoires et de légendes est si chère à mon coeur… Mon grand père écossais avait pour habitude de nous raconter de longues histoires à la tombée de la nuit. Ses lochs et son paysage souvent revêtu de mousse et de bruyère sont à couper le souffle qu’on ne peut jamais les oublier.
    Et cette douce mélodie de Walking in the air a bercé toute mon enfance et maintenant ma vie de maman et résonne dans mon coeur. Lorsque j’étais petite et que je passais mes Noëls en Ecosse, mon père nous mettait le dessin animé « The snowman » https://www.youtube.com/watch?v=ZE9KpobX9J8, un dessin animé au crayon de toute beauté avec en fond sonore Walking in the air. Maintenant, chaque année, au coeur de l’hiver, je le montre à mes enfants et à ce moment là, je retrouve mon âme enfant et mon envie d’un jour pouvoir voler de mes propres ailes.
    Je vous remercie infiniment Mély, pour cet article et pour les émotions qu’il me procure. Merci du fond du coeur. Hélène xxx

    mardi 13, octobre 2015 à 15h40
  10. Mathilde ✨ L'Arbre-en-ciel

    Merci pour ce partage ✨
    Les photographies sont magnifiques, et retranscrivent parfaitement la magie des lieux. Je n’ai plus qu’une envie : sillonner ces terres féeriques le plus tôt possible !
    Douce journée à vous.

    mardi 13, octobre 2015 à 17h09
  11. Véronique

    Merci ma douce Mély pour ce superbe article plein de poésie et de tendresse comme tu sais si bien les écrire !
    L’Ecosse est un pays qui m’attire également et me conviendrait je pense ….
    Grâce à toi, je vais me coucher en comptant les beaux moutons écossais, plein de belles images en tête afin d’en faire de beaux rêves.
    Merci belle Fée de nous avoir fait voyager.
    A bientôt pour le millionnaire shortbread mais version Chaudron Pastel bien sûr !!
    Je t’embrasse

    mardi 13, octobre 2015 à 22h09
  12. valérie

    Quelle magie on ressent dans toutes tes photos, voilà que j’ai très très envie d’y aller (moi qui privilégie la chaleur pour mes voyages habituellement!), Merci infiniment.
    Je crois que je vais relire « Soil and soul » de alastair mcintosh que je te conseille (il existe en français mais le titre anglais est tellement beau) :

    http://www.goodreads.com/book/show/449592.Soil_and_Soul

    Il y parle de comment les gens des îles Hébrides ont empêché une carrière géante (qui aurait détruit une superbe montagne) de voir le jour, mais pas seulement : le livre est rempli de contes, mythes, légendes, fairy tales, croyances, poésie, histoires… Moi qui n’en avait pas trop l’habitude il y a 10 ans quand je l’ai lu, j’avais été tellement charmée … <3

    mercredi 14, octobre 2015 à 11h20
  13. Claire

    Merci pour ce doux partage.
    Revenant tout juste de l’Islande, votre article m’a fait sourire et j’y ai trouvé de jolies ressemblances (magiques)!
    Puis-je vous demander votre maison favorite pour les cachemires ? J’aimerais beaucoup m’en offrir un, mais je voudrais justement éviter ceux de qualité médiocre.
    Merci beaucoup :) (et félicitations pour votre nouveau nid <3 )

    jeudi 15, octobre 2015 à 13h05
  14. Carole

    J’ai l’impression d’avoir voyagé à tes côtés !
    Merci d’avoir pris le temps de nous offrir un récit si complet et des photos magnifiques !
    Carole

    jeudi 15, octobre 2015 à 19h19
  15. Sarah

    L’Ecosse, j’y suis allée 2 fois, la dernière fois c’était cet été….je suis amoureuse de cette région, et ces nuages… j’en ai passé du temps à les regarder, cette impression qu’ils sont tout près, ces couleurs, et ces lochs. Je veux y retourner encore, à une autre saison…. comme toi je m’y sens bien. c’est un endroit magique .

    vendredi 23, octobre 2015 à 18h25
  16. Nadine

    J’ai beaucoup aimé cet article sur l’Ecosse car j’y ai retrouvé grand nombre des sensations vécues lors de mes 3 voyages dans ces contrées celtes. J’ai l’intention d’y retourner car c’est un pays où je me sens vraiment bien.♥

    mardi 3, novembre 2015 à 10h48

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