- Le 23 Jan 2013
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Pépites fruitées (mûres blanches, aguaymantos, myrtilles séchées) : propriétés nutritionnelles
Petite, dans le jardin familial, pendant les vacances d’été, j’aimais me cacher sous un mûrier.
Ces branches retombaient, telle une cloche, pour former un abri.
Je me transformais alors en aventurière.
Mi-humaine, mi-princesse, mi-fée.
Un peu des trois à la fois.
De temps à autre, je volais une ou deux mûres.
Je les choisissais toujours blanches (non mûres) : je préférais leur goût acide au sucré des mûres noires.
J’aimais séparer les petits grains, un à un, et les grignoter, telles des minifriandises individuelles.
Plusieurs petits trésors, plusieurs petites pépites, au sein d’un même petit fruit.
Puis, je reprenais ma quête aventurière magique, dans ce bel univers enfantin.
…
J’étais loin d’imaginer que, quelques années plus tard, j’écrirai un article sur ces mêmes petites pépites.
Je les vois toujours comme des petits trésors de la nature, mais pour d’autres raisons (ce qui ne m’empêche pas, toujours, de vivre ma passion envers le monde féerique).
Des raisons purement physiques, biologiques. Des chiffres que l’on peut analyser. Des fondements scientifiques, en somme. Ceux qui rassurent bon nombre de gens.
Puis, aussi, à côté, derrière, au-delà de ces faits établis, d’autres faits.
Des faits nés d’une synergie.
Synergie de la Vie, magie de Dame Nature.
Petites baies, minifruits.
Des fruits un peu magiques.
Car, contrairement à la plupart des autres fruits, ceux-ci appartiennent à une catégorie.
On pourrait l’appeler «superaliment», ou fruit magique : c’est comme vous voulez.
Ces fruits pépites sont particulièrement concentrés en micronutriments. Ils contiennent relativement peu de calories, et un spectre particulièrement large de substances actives agissant en synergie (beaucoup plus que la moyenne des autres fruits – mini ou pas).
Aujourd’hui, on part à l’aventure.
On part à la découverte de petites pépites.
Mulberrie ou mûre blanche & noire
Présentation
La soie : un tissu doux, lisse, brillant, bien précieux…
Cette douceur luxueuse, on la doit à des êtres vivants : les vers à soie.
Les vers à soie se nourrissent d’un seul & unique aliment (en voici un régime simplifié !) : la mûre blanche.
Ce petit fruit est originaire d’Asie, et du Moyen-Orient.
(Là, on peut s’imaginer les jolies princesses orientales, toutes de soie vêtues. D’ailleurs, petite, j’aimais beaucoup Jasmine chez Disney, dont je me sentais très proche… Peut-être, car j’ai grandi dans un pays similaire. Bref, passons.)
Ce précieux tissu s’étendit rapidement dans le monde, si bien que le mûrier blanc (Morus Alba) fût implanté rapidement en Europe : dès le 15e siècle.
C’est à l’automne que les fruits, ressemblant aux fruits des mûres de ronce (Morus Rubus), arrivent à maturité.
Si la variété la plus répandue est de couleur blanc-rosé, il en existe d’autres qui donnent des fruits de couleur jaune, violet, ou noir.
Mûres noires
Le mûrier noir (Morus Nigra) est une espèce d’arbre fruitier de la famille des Moracées.
Cette cousine de nos petites mûres blanches est très répandue au Pakistan, en Iran, en Inde du Nord, et en Afghanistan, où on l’utilise pour la confection de confitures et sorbets (yummy… des confitures aux superaliments… Voilà qui doit booster nos tartines matinales…).
Au 17e siècle, les Anglais ont tenté d’importer en Grande-Bretagne ce mûrier noir, dans le but de cultiver des vers à soie. Mais… nos petits vers de soie ont préféré les fruits du mûrier blanc, et ont boudé ceux du mûrier noir qui, du coup… a été mis de côté sans ménagement.
C’est pourquoi, de nos jours, les mulberries noires sont plutôt délaissées.
Propriétés
♦ Pour un fruit, la mûre blanche contient une forte teneur en fer, en vitamine C (ces 2 nutriments travaillent en symbiose, main dans la main : l’un potentialise l’autre), en calcium, et en fibres.
Au vu de ses atouts, on comprend pourquoi on le conseille pour lutter contre l’anémie (carence en fer) et la fatigue (grâce à la vitamine C), en particulier chez les femmes (qui ont plus souvent des problèmes de carence en fer que les hommes).
♦ Pour un fruit, il contient également une grande quantité de protéines (sportifs & végéta*iens : un atout à retenir !).
♦ Bon, sinon, l’atout numéro 1 de notre petite mûre blanche, c’est le resvératrol.
(Je ne trouve pas ce nom très poétique, on est bien loin de la douceur de notre jolie soie, mais bon, passons.)
Le resvératrol est un composé que l’on trouve aussi dans la peau des raisins noirs, et qui se retrouve donc dans le vin rouge.
Vous avez peut-être déjà entendu que «le vin rouge était bon pour la santé, bu à petite dose» ?
C’est grâce au resvératrol.
C’est un puissant antioxydant, et qui peut aussi être considéré comme un antibiotique naturel.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le resvératrol réduit de 40 % le risque cardio-vasculaire grâce à ses actions antithrombotique & anticholestérol qui favorisent la dilatation des artères, et exerce une action antioxydante empêchant le développement de l’artériosclérose.
De nombreuses études montrent l’impact positif du resvératrol sur les problèmes circulatoires, la réduction des taux de cholestérol et des triglycérides dans le sang, ainsi que la protection du stress oxydatif et de l’inflammation, la réduction de la masse adipeuse, et le vieillissement (ouf, tout ça).
Dans la pharmacopée chinoise, les mulberries sont référencées sous le nom de « sang shen ».
Elles sont reconnues pour leur effet dépuratif, traiter l’anxiété et les insomnies.
Mûres noires
Notre petite mûre noire, si elle est boudée par les jolis vers à soie, a un atout en plus dans son petit sac.
C’est un petit concentré en anthocyanes.
L’anthocyane est un pigment naturel que l’on retrouve dans des feuilles, pétales, et certains fruits (la cerise, la mûre, myrtille, orange sanguine, aubergine, pomme de terre vitelotte, prune en contiennent).
Au-delà de colorer joliment d’une palette allant du rouge / orangé au bleu / pourpre, ce composé est un puissant antioxydant.
Notre petite mûre noire contient du resvératrol ET des anthocyanes.
Niveau antioxydant, c’est donc un chouette petit concentré.
En cuisine
Au niveau des papilles
Son goût est très doux, légèrement sucré, avec un soupçon de vanille.
Aucune acidité, à la différence de son lointain cousin : la mûre de ronce.
Certains leur trouvent une ressemblance avec le miel, mais je n’ai pas trouvé cette ressemblance flagrante (il faut dire que, franchement, il existe une telle variété de miels, que c’est difficile de faire cette comparaison !).
Mûres noires
Leur goût est légèrement différent :
– avant maturité, le fruit du mûrier blanc est doux, alors qu’au même stade celui du mûrier noir est très acide.
– à leur complète maturité, la mûre blanche est assez fade & sucrée, et la mûre noire est sucrée & un peu acidulée.
Utilisation
Les mulberries créent une merveilleuse synergie gustative avec les notes suivantes : vanille, fève tonka, lait de riz, lait d’amandes, lait d’avoine, mesquite, lucuma, farine de coco, farine de souchet.
Réhydratée, elle devient fondante… D’ailleurs, toutes les personnes ayant tendance à être constipées devraient réhydrater leurs fruits séchés, s’ils en consomment (même les figues & pruneaux, réputés pour être bénéfiques en cas de constipation).
Nos petites mûres blanches peuvent :
- être grignotées seules ou mélangées à d’autres fruits secs (raisins, dattes, figues…) pour un en-cas ou un goûter.
- être ajoutées à des mueslis, ou nos granolas, pour booster nos petits déjeuners.
- une chouette idée avec les smoothies : en glisser dedans permet d’éviter d’ajouter un agent sucrant (sirop d’agave ou autre), car elles sucrera naturellement notre petit smoothie.
- toujours dans la catégorie des boissons : une petite cuillère à café de mûres blanches dans une infusion donne un petit goût sucré bien agréable… miam.
Aguaymanto
Présentation
Une petite baie.
Aux noms multiples.
Beaucoup sont poétiques.
Amour en cage, cerise de terre, lanterne japonaise, baies de Incas, coqueret du Pérou, Physalis, baie d’aguaymanto…
J’ai une préférence pour «Baie des Incas».
Ce n’est pas la plus poétique, mais ce surnom révèle sa terre d’origine : les Andes (Colombie, Pérou, Bolivie actuels).
C’est le peuple des Incas qui a été le premier à consommer ces petites baies jaune orangé.
Elles étaient alors réservées à la noblesse, et à certains rituels sacrés.
J’aime beaucoup le peuple des Incas.
Quelque part, je me sens attirée vers eux.
Ils avaient l’air d’être un peuple plein de sagesse, de connaissances, et très proche de notre belle Dame Nature.
Experts en superaliments, on leur en doit plein : cacao (cru), lucuma, mesquite (ou caroube du Pérou), et bien d’autres…
Cette petite baie voit le jour grâce à une plante herbacée qui pousse dans les régions chaudes & sèches où elle pousse entre 800 et 3000 m d’altitude.
De nos jours, elle a été largement introduite en culture dans d’autres régions : en Afrique du Sud & centrale, ainsi qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Elles ressemblent à quoi ces petites baies ?
Fraiche, elle est entourée d’une petite coque (nommée «calice» qui est non comestible, elle).
Cette petite coque a l’air toute fragile, et est très fine.
C’est comme si la baie était recouverte d’une petite bulle orangée.
D’ailleurs, c’est ce calice qui lui vaut le surnom d’ «Amour en cage».
La baie en elle-même est de forme ronde, et de couleur orangée.
À l’intérieur, il y a tout plein de petites graines qui croquent, croustillent & font un effet rigolo en bouche.
Séchée, elle ressemble un peu à un gros raisin sec, avec une couleur plus orangée (dûe à sa grande teneur en bêtacarotène).
Il existe plusieurs variétés : certaines sont comestibles, d’autres non.
La variété que l’on peut consommer est la « Physalis Peruviana ».
Propriétés
Une vraie petite pépite, elle.
♦ Sa couleur orangée est dû à sa forte concentration en caroténoïdes (grande famille dont fait partie la provitamine A que l’on a déjà vue ici) avec 3000 UI de carotène / 100 g.
♦ Elle contient aussi une source intéressante de vitamine C (propriétés antioxydantes, et anti-fatigue. Le fer est le meilleur ami de la vitamine C : tous les deux travaillent en synergie pour pouvoir être assimilé au mieux), et un taux exceptionnellement élevé de phosphore pour un fruit.
♦ Elle contient aussi de la vitamine E : une vitamine précieuse de par sa qualité antioxydante. Comme c’est une vitamine liposoluble, on devra veiller à prendre une petite portion de lipides (noix, huile végétale, beurre de coco… ahem) pour l’assimiler au mieux.
♦ Cette petite boule orangée contient aussi des phytostérols : un composé qui aide à lutter contre l’excès de cholestérol sanguin.
♦ On y trouve également des vitamines du groupe B, dont de la B12 (vitamine extrêmement rare dans les végétaux) : les vitamines du groupe B jouent un rôle important dans la régulation de notre système nerveux (en synergie avec le magnésium, et de bons acides gras essentiels de type oméga 3).
Bref.
Tous ces nutriments lui prodiguent des effets anti-inflammatoires, antioxydants et antiviraux.
L’aguaymanto aiderait l’organisme à éliminer ses déchets, notamment l’albumine et l’acide urique.
De par ses qualités diurétiques (intensifie le travail des reins qui filtrent notre sang, et nous fait aller plus souvent faire pipi… poésie du jour, bonjour) & laxatives (poésie du jour, rebonjour), elle est réputée pour aider le foie & les reins à se réguler, et à améliorer l’élimination des toxines.
On la recommande pour :
– les personnes atteintes de diabète (tous types), car elle aiderait à réguler le taux de sucre dans le sang
– les personnes atteintes de dérèglement de la prostate, car elle favoriserait leur traitement (et surtout pas en remplacement du dit traitement… !)
– les cas de mauvais métabolismes du sucre & des graisses
Cerise sur le gâteau, selon les traditions des Incas, cette petite baie favoriserait une certaine ouverture de conscience et l’accès à la spiritualité vivante…
En cuisine
Au niveau des papilles
En bouche, elle a un goût acidulé, pas trop fort.
Petite, j’adorais les languettes (hyper) acidulées (fraise, abricot & pomme étaient mes préférées – c’était d’ailleurs les seuls bonbons que j’aimais).
On retrouve ce petit goût acidulé dans les baies d’aguaymanto.
Oh.
Et, les petites graines qu’elle contient… Elles croquent-croustillent.
C’est amusant comme tout…
Utilisation
Bonne synergie gustative avec : l’acérola, la lucuma, le cacao, la maca, la farine de souchet, l’avoine, le riz.
Cette pépite des Incas peut se déguster de plein de manières différentes :
- nature, comme n’importe quel petit fruit sec
- en mélange avec d’autres fruits secs (une chouette idée d’en-cas à emporter)
- dans les gâteaux, mes muffins, les tartes
- les mueslis, et les granolas, au petit-déjeuner
- les smoothies
- en salé, on peut les mélanger à une céréale, pour obtenir un petit mélange sucré / salé, comme on le fait avec les raisins secs & le boulghour/semoule.
Elles se mélangent très bien avec le riz, ainsi que le sarrasin.
D’après certaines sources, on peut extraire une huile des aguaymantos.
Je n’ai trouvé aucun site qui en propose en vente, toutefois.
Myrtille
Présentation
La myrtille.
Ici, pas de nom poétique.
Point de voyage dans l’espace & dans le temps, car elle est bien connue par chez nous.
Sa pleine saison s’étend de juillet, août à septembre.
En France (en tout cas, à Paris), une minibarquette de 100 grammes coûte un bras.
Au Canada, on les appelle «bleuets». Et, au kilo, elles ne coûtent rien (petits chanceux). D’ailleurs, les Canadiens en font des tartes à tomber par terre (ainsi que des muffins, cupcakes, queues de castor – un dessert ultra-léger, très bien après une petite poutine, de préfèrence une T-Rex : le tout forme un mélange ultra-digeste… bon, bref, revenons-en à notre jolie myrtille).
Notre petite myrtille est une baie issue d’une plante sauvage vivace originaire du nord de l’Europe, et d’Amérique.
On lui reconnaît les propriétés médicinales depuis près de 1 000 ans (les tartes aux bleuets sont venues après…).
Propriétés
♦ Le trésor de la myrtille, c’est sa richesse en antioxydants.
Daniel Kieffer l’a intégrée parmi son top 4 des aliments d’Occident les plus concentrés en antioxydants.
Ce pouvoir magique lui est dû grâce à deux composés :
❀ la myrtille est un des fruits qui contient le plus d’anthocyanes (les mêmes qui se cachent dans nos mulberries noires).
Petit pigment qui donne des tons rouges / orangé au bleu / pourpre, ce composé a des propriétés antiseptiques et protectrices du système cardio-vasculaire en permettant de lutter contre l’oxydation des vaisseaux… ce qui aide à favoriser la circulation de notre sang.
❀ Sa richesse en provitamine A lui a valu une sacrée réputation dans notre histoire.
La provitamine A étant un nutriment important pour notre vue, traditionnellement, notre jolie myrtille était utilisée pour aider à traiter les troubles veineux, ainsi que certaines maladies de l’oeil (rétinopathie diabétique, le glaucome et la cataracte). On lui confère même des propriétés antihéméralopiques (c’est la difficulté à voir lorsque la luminosité diminue. Comme ce trouble peut être dû à une carence en vitamine A, la myrtille pourrait aider à lutter contre ce vilain trouble).
Bien sûr, de nos jours, ces maux sont dus à un nombre de facteurs croisés qui ne peuvent être contrés par une simple prise de myrtilles (ou de tarte aux myrtilles, d’ailleurs, aussi).
Toutefois, notre jolie myrtille est un complément alimentaire idéal pour les problèmes de vue : elles peuvent aider à guérir, et à prévenir le retour de ces mêmes maladies, dans le cadre d’une modification d’hygiène de vie, et en plus d’un traitement médical.
♦ Elle est aussi riche en vitamines C, et E, et contient de la pectine, et des tanins (un composé ayant des propriétés anti-infectieuses recommandées dans le cas de cystite).
Les fruits sont habituellement riches en sucres, et notre myrtille marque un beau point, car elle en contient très peu… tout en étant riche en fibres (ce qui lui confère des vertus coupe-faim. Mais bon. Moi, je ne trouve pas).
On lui attribue des propriétés antidiarrhéiques.
En cuisine
Au niveau des papilles
Mis à part au Canada (nature, et en tarte de bleuets – vous l’aurez peut-être compris), j’en ai rarement mangé.
Je me souviens très bien la première fois que j’ai goûté à leur version séchée.
Je m’attendais à un simple petit goût de myrtille. Avec une texture un peu sèche en prime.
Oui… Ben en fait, non.
En fait, c’est (super) bon.
Ça fait une sorte de petit bonbon. En meilleur. Et, en version saine.
C’est tout mini-riquiqui, et mignon.
Et, c’est trop bon.
Je ne suis pas fana des fruits séchés (mis à part les figues & les pruneaux – les mulberries & aguaymantos sont à part), et franchement… Les myrtilles sont venues rejoindre les figues & les pruneaux.
Elles ne coûteraient pas aussi cher, j’en achèterai souvent.
Utilisation
Bonne synergie gustative avec : l’acérola (en les associant, votre taux de vitamine C risque de faire un immense bond… Songez à ajouter une dose de fer), la lucuma (parfaite synergie !), la banane, le miel, le beurre de coco, le lait de riz, le cacao.
Notre jolie myrtille peut se déguster de plein de manières différentes :
- dans les tartes (yummy)
- nature, comme n’importe quel petit fruit sec
- en mélange avec d’autres fruits secs (une chouette idée d’en-cas à emporter)
- dans tous les autres gâteaux : muffins, crèmes desserts, cupcakes…
- au petit déjeuner, dans les mueslis, et les granolas
- les smoothies
Après ouverture, à conserver dans un endroit sec et à consommer dans les 15 jours.
Tableau récapitulatif
Voilà.
Encore des petits trésors que Dame Nature nous a offerts.
En farfouillant, et en étant attentif à la générosité de Dame Nature, on peut s’en servir, et les intégrer dans notre alimentation quotidienne.
Que ce soit périodiquement (petite cure, découverte, ou en suivant notre envie du moment), ou souvent (si on est des grands fans), ces petits trésors peuvent nous accompagner tout au long de notre vie.
Gustativement, chacune est bien différente.
Certains préféreront la douceur de la mûre blanche (mulberrie), d’autres seront attirés par la note acidulée de la baie des Incas (Aguaymanto). Accueillant les deux notes (sucrée & acide), la myrtille sera satisfaire les indécis.
Nutritionnellement, on l’aura compris, ce sont des réelles pépites, des beaux trésors.
Toutes leurs propriétés ne peuvent ni remplacer des traitements en cours, ni remplacer les bénéfices puissants d’une bonne hygiène de vie.
C’est lorsqu’ils sont intégrés dans une hygiène de vie saine, équilibrée, et surtout adaptée à chacun d’entre nous, que les superaliments peuvent étendre toute leur puissance, potentialiser tous les nutriments de notre assiette. C’est dans cette synergie, en adéquation avec Dame Nature que la belle puissance des superaliments peut mieux se fondre en nous, et être accueilli par notre organisme.
Où en trouver ?
En magasin
Avec un peu de chance, votre magasin bio pourra vous proposer des mulberries et/ou des myrtilles séchées.
Pour les aguaymanto : ça devient plus difficile, car ces petites baies sont plus rares.
Sur Paris, Sol Semilla propose des aguaymanto, ainsi que Retour à la Terre.
Sur internet
Personnellement, tous les superaliments, généralement, je les commande sur internet.
Ca fait tout de même quelques années que le mode de paiement est sécurisé, c’est rapide (un clic), simple, et on vous le livre.
Plusieurs sites proposent des frais de port gratuits à partir d’un certain montant.
– Chez NutriNaturel, vous trouverez les 3 : les aguaymanto, les mulberries (noires & blanches), ainsi que les myrtilles.
– sur Mieux Vivre, vous trouverez les mulberries (blanches uniquement), et les myrtilles, mais pas d’aguaymento.
– sur le site internet de Sol Semilla, vous trouverez des aguaymanto.
– sur Market Veg, on trouve des mulberries (blanches), et des aguaymanto.
– sur le site de Keimling, on trouve des mulberries (blanches), et des aguaymanto.
Sources : ma formation en naturopathie, NutriNaturel, SOL Semilla livret « Superaliments », Saveurs Végétales.
Houlala… moi qui tergiverse depuis plusieurs semaines à savoir ce que j’allais commander cher Nutri Naturel (découvert grâce à ton site, merci par ailleurs : belles découvertes que tes partenaires !). Et bien j’ai lâchement viré de mon panier hier au soir les aguaymento et myrtilles séchées avant de valider ma commande : « ça me fera faire des économies »…
Sauf que maintenant avec toutes ces descriptions, je n’ai qu’une envie, c’est d’en déguster! Les mulberries c’est fait grâce à Botanic (qui a par ailleurs pas mal de « tes » farines surnaturelles…j’ai été TRES étonnée).
Merci donc encore pour ce billet plein d’informations précises et d’humour et de gentillesse. Ce que ça peut faire du bien de lire tout ça en fin de journée pleine de stress !… et j’arrête ma loghorée sur ce merci :)
Bonjour Mély,
Est-ce que tu connais la camerise?
J’ai décidé il y a quelques années d’en produire (à toute petite échelle), c’est délicieux et plein de belles propriétés pour la santé.
Au Québec nous avons aussi tout plein de variétés de petits fruits, mis à part les traditionnelles fraises, framboises et bleuets, on y ajoute la camerise, le sureau, l’amélanche et plein d’autres encore.
C’est toujours un plaisir quand la saison estivale est de retour de se délecter de ces fruits savoureux!
1000 mercis encore une fois Mély pour ce bel article. Et je ne te cacherai pas que venant tout juste de me procurer des aguaymentos, je suis ravie de te lire, tant pour les propriétés nutritionnelles que détiennent ces merveilleuses petites baies que pour ses accomodations en cuisine. Je sens que je vais encore me régaler…
Je n’ai pas encore ouvert mon sachet mais cela ne saurait tarder.
Ton blog est une véritable source de petits trésors. Tu es ma magicienne favorite ^^ Je te remercie personnellement et sincérement pour tout ce que tu nous offres si régulièrement. Ta passion devient contagieuse … !
Je t’embrasse ma Jolie.
Oh super cet article si complet ! Je suis déjà fan et adepte des trois, mais je suis ravie d’en lire un peu plus à leur sujet ! Et ça me fait penser que je dois me réapprovisionner en aguaymanto, qui chez moi à un effet addictif, probablement car je suis très friande moi aussi de choses acidulées :)
Je ne savais pas d’ailleurs que ces baies contenaient de la B 12 , sais-tu s’il s’agit de B12 assimilable ou d’une analogue de la B12 qui comme celle présente dans la spiruline peut avoir un effet inhibiteur sur l’assimilation de la « vraie » B12 (surtout important pour les végétaliens) et également fausser les résultats lors de certaines analyses?
Mulberries noires, aguaymanto: je suis fan de ses petits fruits. Ils pimentent de leurs couleurs et de leurs saveurs tous les plats, j’aime beaucoup les aguaymanto avec du riz et une sauce chocolat comme les a présentées Saveurs végétales.
Comme autre source de ravitaillement il y a aussi sur internet macuisine-minceur où je me sers.
Merci encore pour ce bel article
Merci pour cet article si complet, jolie Mély !
J’ai particulièrement aimé tes digressions (‘beurre de coco… ahem’ ^^), mais également le contenu – gourmand – de ton article !
Pour ma part, je raffole littéralement des mulberries blanches, qu’on trouve très facilement et à moindre coût en Allemagne : un vrai caramel pour moi ! En revanche, jamais goûté les noires, hormis fraîches, bien sûr : j’ai passé mon été à arpenter les buissons ici pour en cueillir des paniers entiers !
Même chose pour les myrtilles, dont je raffole à l’état frais et que l’on trouve facilement ici ou dans ma maison de montagne en France. D’ailleurs, j’en ai deux gros sacs dans mon congélateur ! Je n’y ai jamais goûté en version déshydratée, il faudrait que j’essaie… ici, on trouve très facilement d’autres petites baies ‘magiques’, des aronias, à l’ORAC très élevé. Les gens raffolent généralement du jus et de mille autres malices sucrées à base d’aronia, mais natures et sèches, je dois dire que leur goût est assez particulier : j’aimais, comme toi, énormément les bonbons hyper-acidulés étant petite, mais là, c’est vraiment très acide – presque amer, à dire vrai…
Et l’aguaymanto, j’ai eu un petit sachet bien précieux de Sol Semilla entre les mains il y a quelques mois… je m’en suis délectée ! Je crois que je craquerai à nouveau bientôt… ^^
Merci encore pour cet article, Mély !
Allô Mély !
J’aime les notions que tu intègres à tes billets culinaires. C’est une manière toute douce de mieux se comprendre dans cet univers nutritionnel aux multiples propriétés, travail en synergie…
Je suis justement allée à la cueillette de bleuets biologiques l’été dernier, un endroit à une heure de Montréal environ dans les Cantons de l’est.
Nous sommes effectivement revenus avec de belles provisions. Mon copain a congelé une partie de sa récolte et moi j’ai empli mon déshydrateur pour me faire une réserve que j’ai savourée les mois suivants.
Oui, avec les granolas du matin, c’est vraiment bon !…
Cela pourrait être une belle saison pour toi pour venir au Québec. La cueillette débute vers la mi-juillet.
Mes plans sont de déménager. Je ne sais pas comment tout ceci prendra forme. Si tu décides de venir et que c’est possible pour moi de t’accueillir, cela me fera plaisir de t’ouvrir ma porte.
Ici on gèle en ce moment !
J’ai un ami qui décrivait le Québec l’hiver à un africain qui lui posait la question. Il a résumé la température ainsi : C’est comme si t’étais dans un congélateur mais avec du vent en plus !
Petite complainte à part, c’est très beau en ce moment à la campagne les grands champs blancs et les conifères enneigés !
Mireille :-)
Quel travail ! Merci Mély pour toutes ces infos :)
J’adore les Mures blanches, et prête à découvrir ses autres petites baies…
J’ai une p’tite question: j’aimerais savoir si elles sont enduite d’huile de tournesol, tout comme les raisins et cranberrys bio ? (cette technique est employée pour éviter qu’ils ne collent entre eux !) :)
Merci Mély pour ce super article !
En fait, en commandant entre autre tes farines surnaturelles et la famille complète du coco (!) grâce à tes précédents articles, j’ai découvert tous ces petits fruits super-aliments sur Nutri-naturel et je me suis laissée tenter !
Et depuis, j’ai récidivé par plaisir (j’avoue) mais aussi pour leur pouvoir : d’ailleurs, mon petit garçon les adore et en prend tous les jours avec son lait d’avoine et son muësli : j’ai rajouté à tes 3 fruits qq baies de goji !
C’est un pur délice en effet et en se faisant plaisir, on se fait du bien !!!
Merci pour toutes ces précisions supplémentaires qui vont dans mon sens et m’encouragent à continuer !
Je t’embrasse.
PS : Les « amours en cage » font grimacer pour commencer et on retourne vite dans le paquet pour renouveler ce plaisir en effet que l’on avait avec ces bonbons aussi acides qu’on aimait tant !!! On devient très vite addict, terrible !!!
Je me doute que ces fruits sont délicieux et c’est vrai qu’ils sont tellement précieux que ma bourse si peu fortunée ces derniers temps ne peut se le permettre, pourtant je ne refuserai pas une cure de vitamine C tellement mes batteries sont à plat.
En tout cas, un joli article Mély…
Merci de nous apporter toutes ces connaissances si pertinentes et intéressantes.
Bonjour Mély et merci pour toutes ces infos merveilleuses !
Je ne savais pas que le physalis était la baie d’aguaymanto, m’en voici éclairée !
Et merci aussi pour ce super blog.
Grâce à toi j’ai découvert les 3 fées et je suis complètement addict. Merci pour tout !
Les mûres blanches je n’ai jamais pu faire une recette avec, je les mange toute seule :) Je vais tester dans une infusion ;)
Juste en passant (ce n’est pas méchant): mais les vers à soie ne mangent que les feuilles du mûrier, pas les fruits …
Autrement c’est fou ces propriétés ! J’ai toujours aimé les mûres noires (des arbres) fraîches.
Une fois je suis arrivé par hasard en ville (loin des rues passantes), à la bonne époque dans une longue allée piétonne plantée de mûriers noirs et blancs : j’ai dévoré des tonnes de fruits :)
Il faut juste faire attention au jus qui tâche terriblement !
J’ai aussi eu la chance que l’on m’offre un sac de mûres blanches en provenance d’Iran une fois, un délice.
Coucou Mély :)
Qu’il est beau ton article… merci encore une fois !
Tu m’as bien fait rire avec tes queues de castor etc… les repas légers, tu as connu ça au Québec ! :)
Et c’est drôle de découvrir plein de nouveaux noms pour ces petits fruits que j’utilise beaucoup… sauf les bleuets, modérément car je les trouve légèrement pâteux et avec un goût assez peu prononcé… aussi, la majorité sont généreusement arrosés de pesticides ici. Donc j’en consommais peu, je vais re-tester.
Les mûres blanches, c’est mon sucrant dans le smoothie du matin, et les cerises de terre, miam ! Je me réessaye cet été pour en planter dans la serre, ce n’est pas bien compliqué à cultiver.
Toujours très belles, tes photos ! Bises affectueuses Mély !
Ouah, j’aimerais toutes les tester !
Et combien j’aime découvrir une jolie tasse… douce à mon souvenir :) Bisous**
@ Sophie C : Bonjour Sophie,
Tu as bien fait de valider sans les prendre : ça te fera un petit délice supplémentaire pour ta prochaine commande (et quelques économies pour cette commande-ci, donc).
C’est chouette : tu « étales » ainsi des plaisirs gustatifs dans le temps :-)
Heureuse que les partenariats que j’ai fait (« choisi », comme tu l’auras compris, est un terme plus approprié, tellement je les aime ❀) te plaisent :-)
As-tu pu testé Les 3 fées ou les thés ?
Et… Je n’ai pas du tout (mais alors pas du tout) perçu ton commentaire comme une « logorhée », bien au contraire :-)
@ Raphie : Bonjour Raphie,
Non, je ne connais pas la camerise !
Et… Encore moins l’amélanche… Tu m’intrigues beaucoup avec tous ces petits fruits…
Peut-on les déshydrater, eux aussi ?
Quels goûts ont-ils (c’est toujours tellement délicat de décrire le goût par internet !).
Le sureau, en revanche, je le connais (même si j’ai pu le consommer que très rarement…).
En tout cas : ✭ merci ✭ pour toutes ces autres découvertes…
J’adore découvrir de nouvelles gourmandises…
Lorsque j’en découvre (sur internet), je suis comme une enfant de 3 ans devant un manège, toute enjouée, et voulant absolument le tester, découvrir son goût, son odeur, et ses propriétés…
J’aime les imaginer dans des recettes, aussi :-)
@ Laurence : Merci douce Laurence (tiens, j’ai pensé à toi il y a quelques semaines : il a neigé à Paris, et… Le premier jour où il a neigé, je me suis rendue à une fête / diner ayant pour thème… la gastronomie russe ! La météo avait décidé de donner un joli clin d’oeil à cette soirée… Ce n’est pas magique ? :-)
Sache que je me délecte de tous tes beaux posts, moi aussi.
@ Marie : Coucou Marie :-)
Les 3 sont (tellement) différents au goût…
Un jour, l’un a ma préférence, et le lendemain, c’en est un autre…
Pour la vit B12 : je vérifie mes infos / sources, et je reviens vers toi (j’ai déjà ma petite idée, mais je préfère vérifier) ❀
@ Mael : Bonjour Mael,
Oui… Ellen (Saveurs Végétales) m’avait épatée avec sa délicieuse recette de Noël.
Je m’en souviens encore, et j’avais failli faire ce menu pour notre Noël :-)
Comme elle s’était inspirée (un tout petit peu, car elle a tout crée tout de même !) de la synergie de la cuisine de Sol Semilla, j’avais pu y retrouver un petit clin d’oeil avec leurs aguaymantos : de temps à autre, ils glissent aussi ces fruits dans leur riz et/ou leur compotée de légumes (j’avais eu les deux moi !).
Je ne connaissais pas le site macuisineminceur.com : merci pour cette info :-)
Je doute y commander quelque chose, cependant, car ils mettent assez en avant des régimes hyperprotéinée (et je suis à des années lumière de ce type de régime, même dans un but amaigrissant).
@ Antigone XXI : Coucou Ophélie :-)
Je te donnerai volontiers des noires, lorsqu’on se verra :-)
Je vois qu’en Allemagne, en plus du chocolat cru à tomber par terre, et la purée de sésame noir (un ami doit m’en donner bientôt !), vous avez aussi des aronias… !
Cette nouvelle petite gourmandise m’intrigue aussi.
Tu nous en diras peut être un peu plus en 2013 ?
@ Mireille : Coucou,
Mais dis donc, j’ai plein de lecteurs du Canada SUPER généreux, accueillants & chaleureux !
Tu es la 3e à me proposer un bel hébergement si je viens en visite…
Moi qui rêve de venir à Montréal l’automne ou l’hiver (j’ai déjà pu visiter Montréal l’été) depuis quelques années… J’espère vraiment que je pourrai y aller en 2013 : j’ai PLEIN de choses à y faire maintenant (voir ces 3 adorables lectrices, 2 amies que je connais depuis de longues dates, des restaurants absolument fabuleux comme Crudessence)…
Je te préviendrai pour une sortie gourmande, si j’y vais :-)
@ Val : Coucou Val,
Là, tu m’apprends quelque chose…
Les producteurs & fabricants mettent de l’huile sur les raisins et les cranberries bio ?
En es-tu sûre ?
Car ce n’est pas mentionné sur le sachet…
Je vais demander à Laurent (de NutriNaturel), voir s’il peut nous éclairer sur le sujet…
@ Veronique : Bonjour Veronique :-)
Ton petit garçon a bien de la chance d’avoir une maman qui prend soin de lui ainsi… !
Il a l’air d’avoir un petit déjeuner de champion avec ces baies de goji :-)
La première fois que j’ai goûté aux aguaymanto, j’ai eu exactement la même réaction que toi, figures toi, c’est amusant :-)
Depuis, je les adore :-)
@ Noémie : Coucou petit cerise (bien de France, cette fois-ci ! :-)).
Je t’en donnerai un peu de chaque, avec plaisir, lorsqu’on se verra (tu m’y referas penser ?), si l’on arrive à se voir à ton passage à Paris :-)
@ Eilane : Coucou nouvelle petite fée !
Je suis heureuse d’avoir pu te saupoudrer de poussière de fée ✭
Tu as essayé quoi (oui, oui, je suis curieuse) : des produits pour le teint ? Ou plutôt pour les yeux ?
@ Karen : Coucou toi :-)
Hum… C’est bien le « problème » avec beaucoup de petites choses délicieuses : on en grignote facilement beaucoup comme ça !
Chez moi… C’est le beurre de coco qui m’est impossible d’en décliner en recette…
Il passe (encore et toujours) à la petite cuillère… ^^
@ Lulu : Bonjour Lulu (ma Canadienne de ♡ de noix :-)),
Oh, je n’avais pas goûté à la poutine (ni aux queues de castor), mais… tu l’auras sans doute compris : les tartes aux myrtilles, si !
Lors de ma prochaine visite, je me laisserai tenter par des choses plus saines en me laissant guider par des amies dans des resto chouettes :-)
@ Elisa Boelle : Coucou toi :-)
Une tasse pleine de symboles, n’est ce pas ?… :-)
@ Val : Bonjour Val
la plupart des cranberries sont enduites d’un très fine couche d’huile végétale (tournesol en général).
Cela permettrait d’empêcher qu’elles ne s’agglomèrent entre elles comme vous le mentionnez.
Certaines marques utilisent aussi du dioxyde de soufre .
Ce n’est pas le cas pour les mulberries car le fruit est moins juteux que des raisins ou des cranberries.
J’adore les mulberries : j’ai fini mon paquet y a 2 semaines.
Ohlala que c’est beau toutes ces petites pépites magiques… Encore de jolies merveilles que voilà ;) Je les adore moi aussi…
Et je crois que je suis incapable de dire quelle est ma préférée ^^ Elles sont toutes différentes, ont chacune leurs petit truc en +, et se complètent finalement à merveille.
C’est une super idée de toutes les avoir rassemblé dans un article ;) Elles s’invitent très souvent dans mes petits encas et je ne pourrais plus m’en passer !
En ce moment chez moi d’ailleurs c’est aguyamento à gogo :D
Dans le genre baies séchées, je suis plus Goji et cranberries, mais tu me donnes envie de redécouvrir les mulberries ! Dans mon souvenir elles étaient sucrées mais peu parfumées. Ce qui n’enlève rien à leurs propriétés, ce qui m’intéresse plus ! ^^
Coucou Mely,
Encore un très bel article! Tellement beau que je me suis acheté des mûres blanches au marché ce week end!! Quand tu préconises de les ré hydrater, c’est combien de temps? La veille pour le lendemain? Je fais souvent ça avec les pruneaux (je les fait tremper dans une eau chaude mélangée à de la cannelle et a de la cardamome, Miam!) Mais je ne sais pas combien de temps je peux laisser les fruits secs dans cette eau aromatisée, plusieurs jours tu penses?
À très bientôt j’espère (pourquoi pas un petit RDv Sol semilla, avec Ellen si ça lui dit?)
@ Bblinou 83 : As-tu pu voir une différence avec les noires, si tu les as goûtées ?
@ Ellen (Saveurs Végétales) : Coucou :-)
Oui, c’est comme la cuisine & la MTC : en fonction du jour, de nos goûts, de ce que l’on traverse, on peut être amenée à être attirée plus par une que par une autre un jour, et inversement un autre jour…
Dame Nature est tellement riche, qu’on finit toujours par trouver ce qui nous convient :-)
@ Sweet Faery : Bonjour,
Oui, tu as raison : les cranberries & les goji sont (beaucoup) plus connues (et consommées).
Je préfère ces pépites là (gustativement, nutritionnellement, et éthiquement), mais ça n’enlève rien à la richesse des deux autres, bien sûr ❀
@ Taia : Bonjour jolie prof de yoga :-)
Les mulberries sont plus petites (que des grosses figues ou pruneaux), donc le temps de trempage est plus court : 2 heures suffisent (mais, bien sûr, ce n’est pas grave si tu laisses plus longtemps !).
On peut laisser des fruits séchées (à tremper donc) dans de l’eau 1 ou 2 jours (on doit essayer de ne pas dépasser 3 jours), mais dans le frigo !
Une fois réhydratées, si on ne les consomme pas rapidement (quelques heures), elles peuvent s’abimer, et se gâter (surtout si on laisse plusieurs jours…).
C’est une chouette idée d’ajouter de la cannelle avec les pruneaux : un très bon mélange.
(Tiens, j’essaierai avec mes petites figues matinales… dès ce soir !
@ Taia : Taia, oui moi je serais heureuse de partager une repas SOL Semilla avec toi ;)
Décrire le goût de la camerise par Internet c’est tout un défi! Ça diffère tellement d’une variété à l’autre!
Certains la compare à un mélange de bleuet et framboise ou de framboise et canneberge…
Ce n’est pas très sucré et un peu amer comme la canneberge, mais contrairement à cette-dernière, c’est très bon fraîchement cueilli !
Au Japon ils en consomment beaucoup sous forme de coulis, confitures et fruits séchés. Personnellement j’ai fait une seule tentative pour les déshydrater et ça n’a pas donné un bon résultat. À réessayer lors de ma prochaine récolte !
Bonjour Mély,
C’est la 1ère fois que je poste sur ton blog.
Alors j’ai acheté les 4 petits fruits chez Nutrinaturel. J’ai reçu ma commande rapidement hier. Le franco de port est tout de même de 60 euros donc il faut prévoir de faire cet achat avec d’autres produits. Pour moi c’est du luxe.
Je les ai goûté hier et je vais m’interdire de les manger comme ça dans leur paquet parce qu’elles ne vont pas faire long feu.
Ce matin dans mon petit déjeuner, je les ai fait trempé avec mes flocons de quinoa dans mon lait de soja bio maison chaud. Et j’ai rajouté une pomme bio. Elles aromatisent bien le tout. Je vais voir à long terme si mon estomac sensible les supporte vraiment. Je suis très contente de les découvrir. Maintenant vu que c’est pour moi du très grand luxe, ce ne sera donc pas tous les matins, et parcimonieusement pour un petit déjeuner dégustation.
Je suis fan de tes billets spécial aliment comme celui-ci. Merci de nous faire découvrir des produits avec autant d’élégance et de raffinement féerique. Je partage cet univers.
Je ne savais pas qu’il y avait autant de vitamine C dans les myrtilles ! J’adore ça :-)
J’aime bien le petit goût acidulée de l’aguaymanto, par contre j’ai plus de mal avec les mulberries dont le goût me rappelle trop celui des raisins secs et je n’aime pas ça !
Mais cela ne m’empêche pas d’en manger dans mes céréales, mélangées à d’autres ingrédients, ça passe.
Merci pour toutes ces infos utiles !
@ Raphie : Bleuet (myrtille), framboise… Quel joli croisement gustatif…
Je rajoute cette gourmandise sur ma liste de jolies choses gourmandes à découvrir pour mon voyage au Canada :-)
(Et j’ai très hâte… de m’y rendre, comme de goûter à ce petit fruit :-))
@ Eglantine : Je suis touchée comme tout que tu te sois laissée tentée par ces pépites, alors que cette commande représentait beaucoup pour toi financièrement (Laurent : baisse tes frais de port ! Roh !).
Longtemps, j’ai aussi fait un porridge (chaud pour moi), que je mélangeais à une pomme (du jardin de mon père) coupée en petits dés… Généralement, c’était le porridge frangipane :-)
J’espère que ces petites pépites t’apporteront douceur sur tous les plans (gustatifs, mais aussi physique pour ta sensible digestion).
Je ne me suis jamais lancée dans le lait de soja fait maison (je fais mon lait végétal moi-même, mais je n’aime pas trop le goût de celui au soja, donc je le boude un peu :-)).
Merci d’avoir pris le temps de me laisser un petit mot, Eglantine, c’est gentil (surtout qu’il était adorable comme tout) ❀
@ Coralie : Oh, il ne faut pas se forcer, si tu n’aimes pas les aguaymantos… Tu peux te rabattre sur plein d’autres yummyseries :-)
Bonjour Mély, je relis ton post que j’ai lu pour la première fois il y a quelques jours, histoire de me remémorer les bienfaits des petites baies. Merci, comme toujours, ton article est claire, et fort agréable à lire.
Je connais déjà les mulberries. Mon homme n’apprécie que moyennement. Moi, je les trouve très sympas ;-)
Par contre, les aguayamentos, je n’ai pas encore essayé. Je pense faire prochainement une commande chez NutriNaturel, et en prendre un peu pour goûter.
Je suis maintenant une grande adepte de l’huile de coco, et j’ai une tendance à en abuser… Dans les légumes comme dans les desserts, comme démaquillant et hydratant pour la peau… Mes pots sont partout dans la maison ! Merci pour tes infos précieuses, et assez rares sur la noix de coco et ses produits.
Belle journée à toi et à bientôt pour un prochain post Mély.
Les mulberries blanches : la première fois je n’ai pas aimé, et depuis je m’y suis habituée, et j’aime beaucoup.
Les physalis : j’en ai trouvé dans mon magasin bio, et dès la première fois j’ai beaucoup, beaucoup aimé, c’est très addictif !
Ah, les mûres noires… j’ai grandi avec un gros murier dans le jardin. A la saison j’avais la langue, les mains et les pieds bleus (on n’a jamais réussi à me faire porter de chaussures dans le jardin…)
Cela fait au moins 30 ans que je n’en ai pas mangé: tu me fais envie tout à coup…
Dans ton tableau les valeurs sont indiquées pour les fruits secs ?