{Saler Autrement} sel gris, rose, noir, bleu

Aujourd’hui, on va parler sel.

Si vous êtes accro à cette saveur : vous êtes concernés.
Et, si vous ne resalez jamais vos plats… Vous savez quoi ? Vous êtes aussi concernés.
Et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, car il est fort probable que vous consommiez du sel sans le savoir (les industriels de l’agroalimentaire le glissent dans de nombreuses préparations & produits alimentaires… même sucrées).
Ensuite, même si vous faites attention à votre consommation de sel, un peu de magie s’étant glissé dans ce billet, je gage que vous découvrirez des éléments intéressants dans cet article… tant sur votre santé, que sur des astuces & produits culinaires bien gourmands qui vous aideront à alléger votre consommation de sel, et à utiliser d’autres produits salés qui sont plus en harmonie avec votre organisme.

Vous êtes prêts pour le voyage (salé) ?
Vous verrez, ce n’est pas la mer à boire :-)

 

Le sel de table

On l’appelle aussi le sel blanc.
C’est celui que l’on trouve dans tous les magasins conventionnels (non bio).

Son histoire ?
Elle commence très poétiquement dans la mer.
Et, se termine un peu moins poétiquement…

Lorsqu’il vient d’être extrait de la mer, le sel marin est de couleur grise, et ces petits cristaux sont très légèrement plus gros (que le sel blanc).
Il est alors très riche en iode, et contient beaucoup de nutriments (minéraux & oligo-éléments, principalement).

Si on le laisse tel quel, au fil du temps, les cristaux auront tendance à s’agglomérer légèrement entre eux.
Il n’en découle aucun problème de conservation (il ne risque pas de pourrir), et il suffit de secouer le flacon afin d’aider les cristaux à se détacher entre eux.

Les industriels de l’industrie agroalimentaire, pour des questions d’esthétismes (la couleur blanche est plus vendeuse que la couleur grise), de praticité (certaines personnes peuvent être agacées de devoir secouer de temps à autre la boite, avant de se servir, pour détacher les cristaux les uns des autres), et de forme (la finesse du sel blanc est plus attrayante que des cristaux légèrement plus épais), ont choisi de raffiner le sel marin.

Ce processus permet donc d’obtenir un sel de la couleur blanche, de grain très fin, et dont les cristaux ne s’agglomèrent pas avec le temps.

Mais, la revers de la médaille, c’est que ce processus :
– utilise des adjuvants, et des composés fluorés ou iodés
– implique, lors de la phase de séchage, l’ajout d’anti-agglomérants et de l’iodure de potassium
– élimine tous les nutriments du sel (minéraux & oligo-éléments)

A la fin du processus de raffinage, le produit obtenu est bien différent du produit que l’on a initialement extrait de la mer.
Il est composé de chlorure de sodium (NaCl) pratiquement pur (99,9%).
Voilà, c’est tout.

Privé de tous ses nutriments d’origine, il est «vide» de nutriments.
Notre organisme a plus de mal à l’assimiler, le transformer, et l’intégrer au corps d’un repas où il pourrait avoir un rôle de synergie intéressant avec tous les autres nutriments (présents dans ledit repas).

On comprend donc que le sel que l’on trouve donc dans les magasins conventionnels n’est pas vraiment du sel…
On devrait plutôt l’appeler «chlorure de sodium», mais, il faut avouer, c’est moins vendeur… n’est-ce-pas ?

Le sel joue à cache-cache
Si l’on supprime le sel de notre table, on continuera à consommer du sel… sans le savoir.
En effet, 80 % du sel consommé provient des aliments transformés et des plats préparés.
L’industrie agroalimentaire s’en sert à la fois :
– pour prolonger la conservation des aliments
– et pour rehausser leur saveur… car le goût du sel est addictif
Il se cache donc plein de produits alimentaires : aliments en conserve, sauces commerciales, soupes…
…D’ailleurs… il joue même à cache-cache dans les aliments sucrés : biscuits, gâteaux, céréales pour le petit-déjeuner…

Et notre santé ?
Le sel (ou chlorure de sodium) agit sur l’équilibre hydrique de notre organisme.
Autrement dit (et pour faire schématiquement très simple) : plus on consomme de sel, plus notre corps a tendance à retenir de nos liquides corporels : notre sang, notre eau (on est composés à 70% d’eau en moyenne), notre urine…

Et…
Que se passe-t-il lorsque, dans un circuit de tuyauterie, on y met plus de liquide qu’il ne peut en recevoir ?

Une tension se crée.
Dans notre corps, cela fonctionne aussi ainsi.
La tension monte.
C’est pour cela que le sel est reconnu comme un facteur favorisant l’hypertension, et que l’on recommande aux gens souffrant d’hypertension de ne pas consommer trop de sel.

Les faits sur le sel et le cancer
En plus de contribuer à l’hypertension artérielle, une consommation excessive de sel (et/ou d’aliments contenant du sodium) accroît le risque de cancer de l’estomac.
Les études épidémiologiques ont entre autres révélé que c’est dans les pays où l’on consomme le plus d’aliments salés (comme des poissons ou des viandes salés) : au Japon, en Chine, au Portugal et dans certains pays d’Amérique latine, que les taux de cancer de l’estomac sont les plus élevés.
Le sodium est essentiel au fonctionnement normal de l’organisme. En revanche, lorsque la quantité consommée dépasse l’apport suffisant quotidien, celui-ci endommage la muqueuse de l’estomac. Il agit alors comme une substance caustique. À la longue, cela engendre l’inflammation de la paroi de l’estomac et, ultimement, abîme les cellules, ce qui peut favoriser l’apparition d’un cancer.

Et notre consommation ?… Comment fait-on ?
« Alors, on arrête d’utiliser le sel ?…« 
Oui. Et… Non.

Inutile d’aller dans les extrêmes.
C’est l’excès de sel, additionné d’une qualité en valeur nutritionnelle quasi nulle, qui est néfaste avant tout.
Une consommation modérée, mais surtout… surtout une consommation revue avec des alternatives plus saines & respectueuses de notre organisme est une solution qui permet de combiner saveurs salées & apportera une meilleure synergie nutritive pour notre alimentation.

Bien sûr, certaines personnes (souffrant de divers troubles métaboliques et/ou ayant subi des accidents cardio-vasculaires, ou des interventions) devront très probablement le supprimer de leur régime alimentaire pendant un laps de temps plus ou moins long.

Saler autrement : les sels arc-en-ciel

Il existe tant d’alternatives au sel blanc raffiné… qu’il serait dommage de ne pas faire l’effort de s’y pencher pour les découvrir, les goûter, et de remplacer peu à peu le sel blanc par ces sels arc-en-ciel.

Ils sont tous différents, et présentent chacun des avantages.
Prenez le temps de trouver ceux que vous préférez.
Laissez vos papilles choisir.

Lorsqu’on peut effectuer un geste de notre quotidien si habituel… en le couplant avec une petite dose d’apports de nutriments… Pourquoi se priver ?……

✩ Sel de mer gris non raffiné
Gustativement : c’est celui qui ressemble le plus au sel blanc.
Et pour cause : c’est exactement le même produit, sauf qu’il n’a pas été raffiné.
Nutritionnellement : comme il n’a pas été raffiné, il contient donc tous ses oligo-éléments & minéraux : notre organisme a donc plus de facilité à l’assimiler, le transformer, et en l’intégrant à un repas, il peut remplir son rôle de synergie avec tous les autres nutriments du repas.
Il est très riche en iode, et contient beaucoup de magnésium.

La fleur de sel (gris) contient moins de sodium, mais plus exposé à la pollution.

✩ Sel rose d’Himalaya
C’est un sel non raffiné de couleur rose clair.
Origines : il s’est formé dans l’Himalaya (lors de la disparition de la Thétys : un océan mésozoïque qui s’est fermé il y a 45 millions d’années).
Comme les gisements se situent entre 400 et 700 mètres de profondeur, il a naturellement été protégé des pollutions extérieures.
On pense souvent que ce sel est issu de la région géographique des montagnes de l’Himalaya. En réalité, il vient de la région géologique de l’Himalaya.
Et donc, géographiquement, ce petit sel rose provient d’une région de moyennes montagnes au nord-est du Pakistan.

Gustativement : il est plus fin et doux que le sel de mer gris.
Nutritionnellement : sa couleur rose vient de la forte teneur en fer, qui en s’oxydant rend le sel de rose à rouge, en passant par l’orange.
Il contient jusqu’à 84 nutriments (minéraux & oligoéléments), dont le potassium, le magnésium, le fer et le cuivre sont majoritairement représentés.
Plusieurs autres minéraux se retrouvent sous la forme de traces tels que le calcium, le phosphore, le zinc et le soufre.
A l’inverse du sel de mer gris, il ne contient pas d’iode.

✩ Gomasio
Le gomasio est fait à base d’environ 95% de graines de sésame qui ont d’abord été toastées, puis légèrement moulues.
On y a ensuite ajouté 5% de sel marin gris non raffiné.
On ne l’utilisera pas pour la cuisson, mais on le saupoudra sur nos plats (salades, soupes, pâtes…) juste avant de manger.
Origines : il est utilisé depuis plusieurs millénaires au Japon.
Gustativement : son goût est bien prononcé, et comme il contient très peu de sel, on a donc tendance à naturellement consommer moins de sel.
Les amoureux du sel doivent vraiment l’essayer !
Nutritionnellement :

Le sésame est très riche en calcium, tandis que le sel, lui, est riche en magnésium.
Ce petit duo joue un rôle dans l’équilibre acido-basique de notre organisme.
De plus, pour mieux assimiler le calcium de notre alimentation, il est nécessaire d’apporter une part de magnésium (ainsi que de la vitamine D & du phosphore… mais je m’égare…).
Chaque petit grain de sel étant enrobé par l’huile de sésame (qui a été écrasé) permet de rendre les minéraux & oligo-éléments du sel plus assimilable par nos intestins.

Le faire soi-même ?
On peut même le réaliser soi-même, en faisant varier les graines oléagineuses (courge, tournesol…).
Le principe est simple : il suffit de faire dorer l’oléagineux choisi (sésame, courge, tournesol, amande…) dans un poêle ou sur une plaque au four, en remuant de temps à autre (afin qu’elles n’accrochent pas).
Après les avoir laissé totalement refroidir, il suffit de les mixer plus ou moins grossièrement (selon notre goût), et d’y ajouter un peu de sel.
Vous pouvez retrouver ma version avec les graines de courge ici (clic).

Variantes
Certaines marques proposent une variante : le gomasio aux algues.
Ce produit contient une petite quantité d’algues marines séchées en paillettes.
Son goût est assez particulier, et s’il est plus intéressant nutritionnellement que le gomasio nature, je conseille à tous les novices de d’abord commencer avec le gomasio nature.

✩ Sels aromatiques ✩
Il s’agit tout simplement de sels (gris marin ou rose d’Himalaya) auxquels on a ajouté diverses herbes et/ou épices pour lui donner encore plus de goût.
Il en existe aux herbes de Provence, aux épices, aux algues, et même avec certains légumes séchés, puis broyés finement en poudre !
La palette des sels aromatisés est vraiment illimitée.
Certains créateurs culinaires proposent ainsi des sels rares & précieux (safran, cèpes), d’autres sont originaux & exotiques (yuzu, curcuma….), et certains sont même atypiques (vanillé, floral).

✩ Sel noir Hawaï ✩
J’ai connu ce sel lors de ma formation en naturopathie.
C’est une de mes anciennes professeurs qui nous l’a fait découvrir : spécialisée en alimentation, et a notamment étudié l’alimentation en MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise). Tellement passionnée par l’alimentation, il lui arrivait de dériver de ses cours, et de faire des petits apartés… A chaque fois qu’elle en faisait autour de l’alimentation, je m’imprégnais de chacune de ses paroles, et les mémorisait aisément.
Revenons à notre sel noir.
C’est lors d’un cours sur l’hygiène autour de la grossesse & de l’allaitement qu’elle nous a fait découvrir le sel noir d’Hawaï.
Origines : ce petit sel est récolté proche de certaines régions volcaniques.
De par sa proximité avec les volcans, des roches de lave noire sont naturellement présentes dans l’eau des bassins où est récolté le sel… qui est donc naturellement imprégné par du charbon activé.
Gustativement : je le trouve beaucoup plus fort en caractère que le sel gris.
Je ne suis pas fana de sel, mais je pense que tous les amoureux du sel devraient le goûter. Une pincée suffit pour donner un goût fort salé !
Nutritionnellement : le charbon activé (contenu naturellement dans le sel noir d’Hawaï) a des effets connus & reconnus sur le système digestif.
On attribue donc au sel noir d’Hawaï des atouts détoxifiants intéressant.
En Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), ce sel a un très haut pouvoir « yang » (je vous invite à relire l’article où je parle un peu de l’équilibre yin / yang ici – clic).

 

✩ Sel bleu ✩
On retrouve ce sel sous plusieurs nom : « sel bleu de Perse« , « sel bleu d’Iran« , ou encore « sel bleu du Pakistan« .
Le mot « saphir » se glisse également dans certaines appellations : un argument commercial qui éveille nos envies de richesse & de trésor…
Ce sel n’est pas uniformément bleu : ce sont des cristaux teintés de bleu qui se sont glissés par-ci, par-là, et donnent l’impression que des petits saphirs se cachent dans ce petit trésor salé…
Origines : des mines de ce sel se trouvent au Pakistan, et d’autres en Iran (anciennement appelé « la Perse, jusqu’en 1934, d’où le nom).
Gustativement : je l’ai trouvé très étonnant !
Je ne dirai pas qu’il est plus fort que le sel gris marin, ou le sel rose d’Himalaya… Il est différent, car il apporte quelque chose en plus d’une note salée : au départ, une note épicée éveille nos papilles, puis… se termine en note légèrement citronnée.
Personnellement, je trouve que les poissons & fruits de mer sont des mets de choix pour se marier avec.
Il se marierait très bien aussi avec les salades, les légumes cuits à la vapeur, ou légèrement poêlées au wok.
On l’utilisera avant tout en décoration, et on le rajoutera à la fin de la cuisson des aliments.
Nutritionnellement : ce sel est riche en potassium, et est dû à la sylvinite (qui est un minerai de potassium).

✩ Orgasmic Buddha ✩
Cette marque est un de mes coups de cœur ♥
Étant très difficile (et exigeante), il est assez rare que j’ai un réel coup de coeur pour une marque, ou des produits.
Mais… Cette découverte-ci m’a émerveillée tant sur la qualité gustative de leurs produits, que leur processus de fabrication, et leur éthique… Une vraie poésie du début à la fin.
Si vous avez un peu de temps (denrée bien rare dans notre société actuelle), et que vous êtes curieux, je vous invite à lire une petite interview d’Hugues Patouillard, créateur d’Orgasmic Buddha sur le site de Satoriz (clic).

Nutritionnellement : de prime abord, on pourrait croire que leurs produits ressemblent au gomasio.
En réalité, les différences avec ce dernier sont nombreuses & subtiles, et ce sont là leurs atouts :
– comme nous l’avons vu plus haut, le gomasio traditionnel est fait avec du sésame. Orgamic Buddha propose une palette plus large avec 4 graines : sésame, tournesol, courge & chanvre.
– lesdites graines ont été mises à germer (je vous invite à relire l’intro de cet article au sujet de la germination), puis ont ensuite été séchées à une température douce afin de préserver tous les nutriments qui ont été multipliés lors du processus de germination.
– ensuite, les graines ont été broyées sur une meule de pierre. Ce procédé permet d’éviter à la graine d’être chauffée (et préserve ainsi au maximum tous ses nutriments).

Gustativement : on pourra faire varier les saveurs avec 4 graines au choix.
En effet, à l’inverse du gomasio qui ne propose qu’une version réalisée avec des graines de sésame, la marque propose des variantes avec des graines de tournesol, des graines de courge, des graines de chanvre, et le traditionnel sésame.
On notera que leur sésame a été germé, puis séché, ce qui augmente ses propriétés nutritionnelles par rapport au gomasio traditionnel, ainsi que sa digestibilité.

Chacune des 4 graines est proposée en 3 gammes différentes :
– la gamme «nature» est réalisée avec un mélange de sel gris non raffiné (4%), et de tamari (2%)
– la gamme «marin» est réalisée avec un mélange de sel (4%), algues (3%) & tamari (2%)
– la gamme «provence» est réalisée avec un mélange de sel (4%), herbes de provence (4%) & tamari (2%)

     Où les trouver ?
Le sel de mer gris non raffiné se trouve facilement dans tous les magasins bio.
Il est en de même pour le sel rose d’Himalaya, ainsi que le gomasio.
Les sels aromatiques se trouvent aisément dans un grand nombre de magasins bio.
Beaucoup d’épiceries fines en proposent également, et l’on fera bien attention de vérifier la qualité du sel (s’il n’a pas été raffiné).

Pour le sel noir d’Hawaï, ça se complique.
Les Parisiens le trouveront, entre autres, au Bon Marché.
Plusieurs sites en ligne le proposent également.
Là encore, il faut faire attention à la qualité du sel, et à son processus de fabrication : beaucoup utilisent des procédés d’évaporation peu respectueux des nutriments (minéraux & oligo-éléments) de ce sel si riche.
Ce site (clic) semble en proposait un de qualité.

Le sel bleu (Perse, Iran ou Pakistan) peut également se trouver au Bon Marché à Paris.
Sur internet, plusieurs sites le proposent : l’épicerie de Bruno, Edélices.com, Poivre & sucre.com.

Concernant les produits de la marque Orgasmic Buddha : on peut les trouver dans quelques magasins bio à Paris (Retour à la Terre en propose, dont je vous ai déjà parlé ici), ainsi que sur le site internet d’Orgasmic Buddha (clic).

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63 commentaires

  1. kiinta

    A chacun de tes articles que je lis soigneusement, j’apprends des choses. Tu explique bien, c’est pas prise de tête, tes photos sont chouettes… Bref : merci :)

    j’m’en vais faire un p’tit tour sur orgasmic buddha moi :)

    jeudi 24, mai 2012 à 14h23
  2. Laura VeganPower

    Mais connais-tu le sel bleu ? Ahahahaha ;)
    J’en avais eu sur un marché dans le sud, ce sont de gros cristaux, c’est pas ultra puissant :)
    J’ai du sel noir, jamais utilisé, il faudrait car ça fait joli en plus :)

    « Elle nous a d’ailleurs transmis une synergie d’huiles essentielles contre la peau d’orange… »

    Ah oui ? Et peut-on avoir cette synergie ? Ça m’intéresse, même si ça se déroule bien de ce côté là, on est jamais à l’abri et la prévention c’est bien aussi :)

    Merciiiii pour ta réponse :)

    jeudi 24, mai 2012 à 15h58
  3. Agathe

    Bonjour,
    Mon père ayant eu des problèmes cardiaques, j’ai été sensibilisée à la question de la consommation du sel et me suis mise a faire attention mais j’achetais juste un « sel et herbes » (sel non raffiné) , je trouve votre article très intéressant, ça a un petit côté exotique en plus tout ces petits noms :-)
    Merci pour ces infos!

    jeudi 24, mai 2012 à 16h02
  4. copine de Londres

    C’est très intéressant et instructif, merci!
    Mais maintenant on veut connaître le recette de la synergie anti-peau d’orange ;-)

    jeudi 24, mai 2012 à 17h38
  5. Le Citron

    Merci pour ces informations si précieuses !

    jeudi 24, mai 2012 à 18h58
  6. Mélina

    Très intéressant ton article !
    Je connaissais pas du tout le sel noir d’Hawaï et j’ai hâte de pouvoir l’essayer dans un plat.

    Tout à fait d’accord avec toi pour le gomasio : nutritivement il a pas mal d’atouts et il permet aussi de bien réduire sa consommation de sel… tout en se faisant plaisir !
    J’en prépare à la maison avec des orties séchées : sur les pâtes ou dans la salade, c’est excellent !

    jeudi 24, mai 2012 à 19h45
  7. emmanuelle

    Bonsoir
    étant moi-même 1 fan des huiles essentielles, je suis curieuse de connaître votre synergie d’huiles essentielles contre la peau d’orange, j’utilise 1 mélange tout prêt de puressentiel mais je ne le trouve pas très efficace.
    Je vous remercie d’avance, bonne soirée et merci pour vos articles plein d’humour: ça fait du bien !

    jeudi 24, mai 2012 à 20h19
  8. La Journaliste IT Pink & Green

    Très très intéressant et magnifiques photos, merci !

    jeudi 24, mai 2012 à 20h44
  9. Elisa Boelle

    Tiens j’ai justement réalisé du Gomasio maison cette après midi :))
    Très belles photos ! Bon boulot !! Bisous**

    jeudi 24, mai 2012 à 20h47
  10. Mély

    Merci pour tous vos gentils mots ✿

    Vous êtes nombreuses à vous interroger sur la composition de la synergie d’huiles essentielles contre la peau d’orange !
    La réponse qui va suivre risque de vous décevoir, mais je suis persuadée que vous la comprendrez.
    Les huiles essentielles sont à manier avec plus ou moins de prudence (en usage cutanée, en cuisine, mille fois plus !), selon leur famille biochimique.
    Or, cette synergie contient certaines huiles qui comportent des précaution d’emploi (générales, ou pour certaines personnes ayant eu ou ayant des soucis de santé, notamment lié au système lymphatique).
    Les contre-indications sont assez rares, mais il suffit qu’une personne à risque (lymphome, par exemple) l’essaie, et les conséquences pourraient être (très) fâcheuses.
    Pour ces raisons, je ne peux pas livrer la composition de cette synergie par internet.
    Par mesure de sécurité (éventuelle donc) pour vous, d’autres lecteurs, mais également pour moi, en tant que naturopathe (moi qui suis si précautionneuse dans la vraie vie, je le suis mille fois plus professionnellement !)
    Avec le recul, j’ai conscience que cet aparté de cours n’avait pas sa place dans cet article (qui n’a de surcroit pas grand chose à voir avec le sel noir !)… mais j’étais loin d’imaginer qu’il susciterait un tel engouement.

    @ Laura : ho, non, je ne connaissais pas le sel bleu !
    Du coup, j’ai fait appel à notre ami Google, et j’ai découvert des infos intéressantes sur ce sel.
    Notamment, que sa provenance est quasi identique que celui du sel rose d’Himalaya.
    Et, pour être très précise (et un chouilla pointilleuse, j’en conviens) : il s’agit de sel gris / blanc dont certains cristaux de couleur bleu sont incrustés à l’intérieur (et ils ne sont pas totalement bleu).
    Je mets deux liens que j’ai trouvé intéressant :
    http://meszepices.com/contents/fr/d123_Sel_bleu_de_Perse.html
    et
    http://www.edelices.com/epices-condiments/fleurs-sel/sel-bleu-saphir-perse-rape-ceramique-quai-sud.html

    jeudi 24, mai 2012 à 21h27
  11. Françoise

    Ton article est super intéressant et répond à bcp de questions que je me posais. Tu me fais découvrir aussi le sel noir d’Hawai que je ne vais pas tarder à tester ! Merci !

    vendredi 25, mai 2012 à 9h17
  12. Princesse Oser

    Merci pour tous ces petits détails. Je n’utilise jamais de sel blanc, que du sel gris. Je connaissait le sel rose, mais sans vraiment savoir les différences sur le produit. Merci de partage très intéressant !
    Une fan du bio :-)

    vendredi 25, mai 2012 à 9h57
  13. Val

    Très intéressant ton article, je pense que je vais lever le pied (enfin plutôt la main!) sur le sel :)

    vendredi 25, mai 2012 à 10h04
  14. Bulles de Gourmandises

    Très bel article bien documenté et intéressant. Nous n’utilisons depuis longtemps que du sel bio de Guérande et rose de l’Himalaya. Nous avons proscrit tous les bouillons cubes et autre artifices culinaires bien trop salé pour les remplacer par les épices, les herbes, des sels aux herbes que nous faisons nous même. Les cristaux d’huiles essentielles remplace aussi avantageusement le sel dans certaines salades.
    Grâce à toi nous découvrons le sel noir et nous avons une folle envie d’y goûter…merci encore et à bientôt.
    Bisous bisous

    vendredi 25, mai 2012 à 10h14
  15. épicerie fine edélices.com

    Bonjour Mély,

    Nous venons de découvrir votre article très détaillé, merci de nous avoir cités dans votre post. Très jolis visuels au passage!

    vendredi 25, mai 2012 à 10h53
  16. Régine

    Merci pour cet article très intéressant.
    Je connais le sel rose de l’Himalaya, mais n’y a-t-il pas un problème d’éthique ? Comment est extrait ce sel ? Comment sont traités les mineurs ?
    J’ai lu un article il y a 2 ou 3 ans, disant que l’on dévaste la région pour extraire ce sel pour répondre à une demande de plus en plus grande. Depuis je n’en achète plus.
    Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres renseignements ?
    J’aime beaucoup votre blog, il est passionnant.
    Merci de partager votre savoir avec nous.

    vendredi 25, mai 2012 à 11h14
  17. Mély

    Merci pour chacun de vos petits mots ❀

    @ Régine : Bonjour :-)
    Vous soulevez là une question intéressante à laquelle je n’avais pas songé.
    Après quelques rapides recherches grâce à Monsieur Google (que ferait-on sans lui ?), j’ai pu découvrir 2 marques qui semblent proposer un sel équitable :
    * Ecoidées
    Leur site : http://www.ecoidees.com/catalogue/sel-himalaya.php
    * Comptoirs & Compagnies – sur le site de la marque en question, rien n’indique que leur sel est équitable (ou je n’ai pas bien vu), mais sur le site d’un de leurs revendeurs, il est mentionné que leur site est certifié « sans travail des enfants ». Je ne sais pas ce que cela vaut…
    http://www.bienmanger.com/1F1661_Sel_Rose_Himalaya_Moulin_Classique.html

    vendredi 25, mai 2012 à 12h27
  18. Mathilde

    Super intéressant, article si dense que je reviendrai finir de lire, pour aujourd’hui je m’arrête au gomasio… que je vais m’empresser d’essayer du reste, vu toutes tes précieuses explications, je ne vais plus passer devant le rayon en me disant « ha oui faudrait que je recherche l’intérêt de ce truc là »… Now i know!!!!
    Très belles photos et article si riche qu’il mérite bien de s’y reprendre à deux fois pour bien tout intégrer…
    Le sel rose est assez agréable je trouve pour les plats salé sucré car le goût est super discret , ou en pâtisserie quand sa se présente.
    Merci pour ce superbe article de Pro !
    (oui pour les HE tu as bien raison d’insister sur le fait qu’il faut un conseil personnalisé, ce n’est pas anodin…loin de là !)

    vendredi 25, mai 2012 à 17h25
  19. Pich

    J’adore le sel noir d’Hawai, superbe et delicieux, j’aime bien en mettre sur les carpaccio de poisson ou de st jacques!
    Je serais curieuse de goûter les Orgasmic Buddha aussi tiens, ça m’intéreresse.

    vendredi 25, mai 2012 à 22h31
  20. Marie // 100% Végétal

    Oh mais il est vraiment super cet article!
    J’utilise du sel gris depuis des années et je le trouve très agréable. On a testé le sel d’Himalaya d’écoidées qui est très chouette mas pas donné :( par contre ce sel noir, ça me tente (trop curieuse !!).
    Les produits Orgasmic Buddha ont l’air juste parfaits, les ingrédients et la manière de préparer sont vraiment top! Tu m’a donné envie de refaire mon gomasio préféré ail des ours/curcuma/ortie hop je m’y colle ♥

    samedi 26, mai 2012 à 14h36
  21. Val83

    Merci pour ce merveilleux partage.
    Je vais aller à la recherche du sel noir !

    Tant pis pour le mélange d huile essentielle… J étais fort intéressée moi aussi, mais je salut ton professionnalisme

    Je fais les fleurs de Bach et je me suis fait avoir en en faisant pour l amie d une amie…
    Grand fiasco : la personne à trouve cela nul, vu que son amie avait interprété ses émotions!
    Depuis je ne fais plus
    Donc bravo pour ta retenue

    Encore mille merci
    Ta façon d écrire tes interets… Un regal

    samedi 26, mai 2012 à 15h04
  22. Manal

    Mille mercis pour cet article très instructif !

    Je ne savais pas que le sel rose d’Himalaya (mon préféré) contenait autant de nutriments. Raison de plus donc pour continuer à en consommer… toujours avec modération, bien sûr ;)

    Sinon, je ne connaissais pas du tout le sel noir d’Hawaï. Il faudra que j’en trouve parce que tu m’a donné envie d’y goûter.

    Bisous et bon week-end !

    samedi 26, mai 2012 à 17h50
  23. Céline 51

    Très bon article et effectivement pas scolaire, on décroche pas du tout !
    Après avoir acheté du gomasio, j’en avais fait (rien de + simple et + économique), mais cela doit faire 1 an que mon pot est fini et pas eu la motivation d’en refaire!
    Mais d’ici la fin du weekend j’en aurai 1 pot dans la cuisine car avec les salades que l’on refait en grande quantité cela est meilleur pour notre santé et le petit goût toasté super pour relevé un taboulé ou autre !
    J’allai demander la « potion magique pour la peau d’orange » mais tu as 100% raison de prendre ces précautions, et cela pourra me faire 1 occasion entre autres de venir te consulter !

    dimanche 27, mai 2012 à 15h53
  24. Mély

    Merci pour vos petits mots (ainsi que vos mots de soutien & de compréhension envers ma décision concernant la formule contre la peau d’orange) ✬

    @ Manal : je pense qu’aucun des sels n’est supérieur à un autre, mais qu’au contraire, chacun est intéressant de par sa particularité, et qu’ils se complètent bien tous ensemble.
    Les personnes sujettes à des troubles de thyroïde devront faire attention avec le sel gris marin (car il contient de l’iode), mais mis à part cela… Toutes ces alternatives au sel blanc raffiné sont super bonnes (nutritionnellement… et gustativement) :-)

    dimanche 27, mai 2012 à 17h29
  25. Coralie - La Table Verte

    Wow merci pour toutes ces infos, justement j’ai failli acheter du sel rose de l’Himalaya récemment mais je me suis dit qu’il valait mieux que j’épuise d’abord mon stock de gomasio et de sel marin, car mon placard débord littéralement d’épices !
    Mais j’ai hâte de tester d’autres alternatives.

    dimanche 27, mai 2012 à 22h45
  26. doyoudoux

    Merci beaucoup pour cet article, on y apprend beaucoup de chose. Le sel blanc n’est pas très ragoutant maintenant …

    lundi 28, mai 2012 à 12h19
  27. Mathilde

    Tiens voilà qui vient encore conforter ta position pour les huiles essentielles : « il faut un conseil personnalisé par une personne compétente »
    Hier soir au Journal Télévisé de France 3 (édition nationale), ce sujet a fait l’objet d’un reportage sur les huiles essentielles et le fait qu’il faut se faire conseiller par un professionnel : rien que ça ! Autant dire que ce sujet fait la Une….
    Ils ont parlé des herboristeries, car elles sont tenues par des pharmaciens spécialisés dans la phyto (mais bien sur les naturopathes compétents sont tout à fait formés pour cela)
    Ils ont interviewé une dame qui a fait une allergie assez spectaculaire à une HE de cumin, et une dermatologue du CHU de Lyon a commenté, en disant que les HE sont très intéressantes (leurs propriétés sont vraiment très actives), mais qu’il faut savoir les utiliser à bon escient, car « ce n’est pas anodin », je cite…
    Pointilleuse comme tu l’es, tu fais une naturopathe en qui on peut avoir confiance (surtout que tu n’as pas fait n’importe quelle école).
    Ils ont également fait un petit rappel sur les HE qui sont photosensibilisantes, ils ont bien fait avec la période estivale qui arrive…
    bise la belle

    lundi 28, mai 2012 à 13h06
  28. mamapasta

    Merci pour cet article très intéressant (surtout pour moi qui n’aime pas, mais pas du tout le gout salé au point de faire des hyponatrémies par temps chaud)
    Tu ne nous parles pas du sel noir de l’ Himalaya (Kala namak) celui qui est riche en soufre : c’est le même que le rose ?
    Bref, il faudrait que je m’y habitue…

    lundi 28, mai 2012 à 13h52
  29. Laurent

    Je connais également un sel liquide, à base d’eau de mer filtrée… Mais je suis moins fan…

    mardi 29, mai 2012 à 17h35

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